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citronniers; objet d'un commerce important de M. NiceoliTarrisi.

Un troisième sur un traité de la science sociale du professeur Bruno.

Un quatrième, qui réfute les critiques faites de ces ouvrages, par plusieurs économistes français.

Un cinquième sur les débris d'animaux et la découverte d'armes ou instruments de pierre, taillés de main d'hommes, que renfermait une grotte de Sicile, par le professeur GaetanGeorge Gemmellaro.

Un sixième sur un Mémoire traduit de l'anglais en italien, relatif aux phénomènes de congélation et de regel des glaces des Alpes, par M. Joseph Gill.

Chaque fascicule est terminé par un tableau météorologique, fort étendu sur les observations recueillies à l'observatoire de Palerme, par le professeur P. Calliatore.

Les autres Mémoires n'ont pas été analysés, parce que malgré l'intérêt qu'ils peuvent présenter, ils traitent de questions de chimie, d'histoire naturelle et de médecine, étrangères au Rapporteur, qui a cru pourtant utile d'en mentionner l'objet, pour que ses confrères aient l'occasion de les consulter; il n'aurait pas certes mieux demandé de répondre aux désirs exprimés par son honorable confrère, M. Dégranges, qui réclamait des détails sur plusieurs des travaux mentionnés de l'Institut de Palerme.

Quant aux dix conférences, le Rapporteur n'a pu donner que peu de détails, malgré leur importance, parce qu'elles sont elles-mêmes résumées très succinctement dans les publications.

Le titre seul de ces conférences indique leur valeur; elles méritent l'attention de l'Académie, par la variété comme par le choix des sujets traités.

1re conférence sur la production du son.

3o

2o conférences sur les Sociétés coopératives.
sur la constitution physique du soleil.
sur la flamme.

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4€

5o

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sur la respiration dans ses rapports avec l'hygiène publique.

sur les vins et leurs maladies.

sur les régions agraires ou agricoles de l'Europe.

sur les industries manufacturières et minières de l'Italie.

sur les plantes hybrides.

sur la cession des biens ruraux appartenant au clergé.

Le Rapporteur a fait connaître ce que chacune d'elles offre de saillant, et a regretté de ne pouvoir s'étendre davantage sur le mérite réel de la plupart des travaux de cette Société, qui figure si honorablement parmi les correspondants de l'Académie.

OUVRAGES OFFERTS A L'ACADÉMIE.

L'Etincelle, no 314, 1er février 1867.

L'Esprit nouveau, no 14, 11 avril 1867.

Bulletin de la Société protectrice des animaux, janvier 1867.
Journal d'éducation, no 6, avril 1867.

Bulletin de la Société d'agriculture de Boulogne-sur-Mer, no 22, octobre 1866. Idem, no 23, novembre 1866.- Idem, no 24, décembre 1866. Mémoires et Bulletins de la Société médico-chirurgicale de Bordeaux, 1. Ier, 1866, 2e fascicule.

Bulletin de l'Académie Delphinale, 3a série, t. II, 1866.

Revue critique d'histoire et de littérature, no 13, 30 mars 1867.Idem, no 14, 6 avril 1867.

Mémoires de la Société des Sciences et Lettres de Loir-et-Cher, t. VII,

1867.

Examen critique du rapport de la Commission chargée par l'Empe reur de préparer la révision du Code de procédure en matière de justice commerciale, et concluant à la suppression des Tribunaux de commerce, par P.-M. Sévéne. · Hommage de l'auteur.

Exposition des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, 1861, par le même

auteur.

Les deux Gaston, drame en 5 actes et en vers, manuscrit, par Mr J.F. Samazeuilh, membre correspondant.

Journal des Savants, mars 1867.

Étaient présents:

MM. De Lacolonge, Valat, Charles Des Moulins, G. Brunet, Auguste Petit-Lafitte, E. Royer, Oscar Gué, Cirot de La Ville, Hipp. Minier, Costes, Abria, E. Dégranges, Roux, L. Micé, Sangeon, Lefranc, Paul Dupuy, Blatairou, V. Raulin, G. Lespiault.

SÉANCE DU 2 MAI.

Présidence de M. de LACOLONGE.

Le procès-verbal de la séance du 11 avril dernier est lu et adopté.

M. E. Bersot, membre de l'Académie des Sciences morales et politiques, offre à l'Académie les ouvrages suivants : 1o Essais de philosophie et de morale, 2 vol.; 2° Études sur le XVIIIe siècle, 1 vol.;

3° Études sur Mesmer et le Magnétisme, 1 vol.

M. A. Doinet, rédacteur en chef du Journal de Bordeaux, fait don à l'Académie, et à chaque membre, d'une Élude sur Corneille.

M. Raulin remet à l'Académie plusieurs travaux et brochures de M. Poey, membre correspondant, directeur de l'Observatoire de la Havane, qui demande pour la bibliothèque de l'Établissement les Actes de l'Académie.

Cette demande est renvoyée au Conseil d'Administration.

M. le Président rend un compte verbal d'une séance d'examen à laquelle il a assisté avec plusieurs de ses collègues,

dans l'établissement dirigé par M. et Mme Saugeon. Les exercices variés d'orthographe, de géographie et de cosmographie qu'ont présentés de très jeunes filles, lui ont paru remarquables à divers points de vue, et donnent une haute idée du talent et des méthodes de l'habile professeur. L'heureuse idée d'employer des cubes en bois de toutes dimensions pour la comparaison ou l'appréciation des volumes, a dû contribuer à la rapidité du progrès de l'enseignement. Il pense que l'Académie joindra ses félicitations à celles qu'il a eu l'occasion de présenter avec ses collègues à M. et à Mme Saugeon.

M. Saugeon remercie M. le Président, et fait remarquer que ses cours sont publics; qu'il sera très heureux de recevoir la visite de ceux de ses collègues qui désireraient avoir une idée plus complète de son enseignement.

L'ordre du jour amène la discussion sur les séances publiques. M. Dégranges croit qu'il y a un danger réel à innover. L'Académie n'est ni une école ni une faculté, et travaille dans le silence, loin de la foule. Il blâme surtout l'idée de la discussion, que l'on semble proposer comme une conséquence de la publicité donnée à nos séances.

M. Saugeon combat ces assertions. En principe, la publicité des séances rendrait l'Académie plus utile et lui donnerait de nouveaux droits à la reconnaissance de ses concitoyens, envers lesquels elle a contracté des obligations. Ce principe posé, il lui paraît essentiel d'admettre une discussion grave, sérieuse, sur les objets qui sont susceptibles de controverse, et ne peut rouler d'ailleurs que sur des détails. Il demande un essai, et désire qu'il y ait une séance publique par mois.

M. Petit-Lafitte admettrait volontiers des séances préparées, une par trimestre, où le public aurait à entendre des lectures sur les trois branches consacrées aux travaux

académiques, les sciences, les lettres et les arts; il craindrait, en les multipliant, de fatiguer le public, et par suite de l'éloigner.

M. le Secrétaire général croit voir un accord de principe dans les deux honorables collègues qui viennent de parler; il combat les préventions de M. Dégranges, qui parle d'innovations et de leur danger, oubliant qu'il y a eu des séances pareilles à celles que réclame M. Petit-Lafitte, où cinq ou six lectures offraient la variété d'instruction qu'il désire. La crainte des discussions qui frappe M. Dégranges doit être appréciée à son tour, c'est à dire lorsqu'on aura adopté l'opportunité de séances publiques moins rares, sans avoir besoin d'en fixer invariablement le nombre d'avance.

M. l'abbé Blatairou désire que l'on s'éclaire sur la forme que devront avoir ces nouvelles séances avant d'en adopter le principe, car elles auront ou non son assentiment, si elles doivent être préparées et intéressantes, ou si elles ressemblent à nos séances intimes.

M. Belin-De Launay croit également utile de caractériser les séances publiques, puisqu'elles peuvent être favorables ou dangereuses selon la forme qu'elles recevront, et paraît voir une approbation générale du principe dans les opinions qu'il vient d'entendre.

M. le Secrétaire général ne voit pas un grand danger dans la discussion, qui semble découler du principe de publicité. On en a vu de nombreux exemples dans les Congrès nationaux ou étrangers, comme dans certaines Sociétés.

M. Minier admet l'augmentation du nombre des séances publiques; mais il repousse les discussions, dont on ne saurait prévoir toutes les conséquences fâcheuses.

M. Raulin regarde les séances publiques dont on excluerait toute discussion comme dénuées d'intérêt.

M. Micé ne comprend pas davantage les séances sans la

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