Chrestomathie francaise, ou, Choix de morceaux tires des meilleurs exrivains |
Common terms and phrases
admirable Agamemnon âme amour Aranjuez assez avez beau bonheur BONNARD Bossuet Britannicus Broussel Burrhus caractère cardinal cardinal de Richelieu chants charme cher choses ciel Clavico cœur corps législatif DANVILLE devant Dieu dieux dire discours divine donner douleur doux Dumouriez écrivains esprit Fénelon force française François Ier génie gloire goût guerre heureux hommes humaine idées Iphigénie j'ai jamais jour Kellermann l'âme l'éloquence l'esprit l'homme Laharpe laisse langue liberté littéraire littérature Louis Louis XIV madame main malheur ment mœurs monde monsieur Montesquieu morale mort n'avait nation nature NÉRON noble OENONE ORGON ouvrages parler parole passé passions pensée père peuple peut-être PHEDRE philosophie pleurs poëme poésie poëte premier prince qu'un raison religion reste rien rois Romains Rome Rousseau saint Sainte-Menehould sang satire science seigneur semble sentiments sera seul société sœur sort style sublime Sylla talent terre tion trouver vérité veux Voilà voix Voltaire vrai XVIIe siècle yeux
Popular passages
Page 350 - La distance infinie des corps aux esprits figure la distance infiniment plus infinie des esprits à la charité, car elle est surnaturelle. Tout l'éclat des grandeurs n'a point de lustre pour les gens qui sont dans les recherches de l'esprit. La grandeur des gens d'esprit est invisible aux rois, aux riches, aux capitaines, à tous ces grands de chair. . La grandeur de la sagesse, qui n'est nulle sinon de Dieu, est invisible aux charnels et aux gens d'esprit.
Page 359 - Restait cette redoutable infanterie de l'armée d'Espagne, dont les gros bataillons serrés, semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et lançaient des feux de toutes parts. Trois fois le jeune vainqueur s'efforça de rompre ces intrépides combattants ; trois fois il fut repoussé par le valeureux comte de Fontaine?, qu'on voyait porté dans sa chaise et, malgré ses infirmités, montrer...
Page 522 - Humains. Ah ! combien frémira son Ombre épouvantée, Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux Enfers ! Que diras-tu, mon Père, à ce spectacle horrible...
Page 463 - La rime , au bout des mots assemblés sans mesure , Tenait lieu d'ornements , de nombre et de césure. Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers , Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers 3.
Page 632 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encore pleine.
Page 521 - J'ai pour aïeul le père et le maître des Dieux; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux. Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Page 359 - ... le combat Pendant qu'avec un air assuré il s'avance pour recevoir la parole de ces braves gens, ceux-ci, toujours en garde, craignent la surprise de quelque nouvelle attaque ; leur effroyable décharge met les nôtres en furie; on ne voit plus que carnage; le sang enivre le soldat, jusqu'à ce que le grand prince, qui ne put voir égorger ces lions comme de timides brebis, calma les courages émus et joignit au plaisir de vaincre celui de pardonner.
Page 524 - A travers les rochers la peur les précipite ; L'essieu crie et se rompt : l'intrépide Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui-même il tombe embarrassé.
Page 632 - L'ÉPI naissant mûrit, de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui. Je ne veux point mourir encore.
Page 423 - ... j'aimais à me perdre en imagination dans l'espace, mon cœur resserré dans les bornes des êtres s'y trouvait trop à l'étroit ; j'étouffais dans l'univers ; j'aurais voulu m'élancer dans l'infini. Je crois que, si j'eusse dévoilé tous les mystères de la nature...