173. Ain. Ais. Formez des adjectifs dérivés des mots suivants avec les Havane, Courlande, république, Rouen, Amérique, Lyon, France, 174. Εl. occasion, accident partie, univers, Finlande, Groënland, Caen, Donnez les adjectifs dérivés des mots suivants avec le suffixe el: superficie, nature, Versailles, Dijon, Havre. condition, forme, origine, proportion. Donnez des adjectifs dérivés des mots suivants avec le suffixe é: 175. Al. - Ard. nasillard, couard, guttural, 176. Atre. - Aud. suffixes âtre et aud: beau, doux, brun, fou, sourd, bleu, 177. É. acier, manière, aile, ampoule, âge, (variole, Donnez des adjectifs dérivés des mots suivants avec le Avec le suffixe et, formez les diminuti's des adjectifs suivants: roux, der rond, 180. Eux, euse. Avec le suffixe eux, fém. euse, formez des adjectifs dérivés des noms suivants : avantage, orage, scandale, résine. 162. Ible. Ce suffixe est une autre forme du suffixe able déjà étudié plus haut; il marque la possibilité, la qualité: admissible, corrigible, lisible, exigible, faillible, paisible. 163. If sert à fcrmer des adjectifs tirés des verbes et marquant l'action, la faculté d'agir: offensif, pensif, tardif, inventif. 164. In marque l'origine, la qualité: salin (sel, en latin sal), cristallin, enfantin, blondin. 165. Ique. Ce suffixe marque l'origine, la qualité, et s'ajoute surtout aux mots savants terminés en ie, comme académie, chimie, etc. On le trouve dans les mots: arabique, algébrique, syllabique, périodique, monarchique, volcanique. 166. Ois marque le lieu d'habitation, d'origine, et sert à former surtout des noms de peuples: Suédois, Gaulois, bourgeois. 167. Ot marque diminution, bellot, pâlot, vieillot. 168. U marque la possession: barbu, bossu, chevelu, touffu. 182. If. - Avec ce suffixe formez des adjectifs dérivés des mots suivants : 1 184. Donnez les noms d'où sont tirés les adjectifs suivants : minéralogique, économique, épidémique, volcanique, fantastique, académique, harmonique, hygiénique, métrique, alphabétique. Comment s'appellent les habitants des contrées ou villes suivantes : Cochinchine, Hambourg, 185. Ois. Lille, Bade, Fribourg, Bruges, 187. Exercices complémentaires. VOCABULAIRE. -Comment appelle-t-on un homme qui fait des grimaces, une carte qui marque les routes, un enfant un peu grand, un peu blond, un vin un peu aigre, un sentier plein de bourbe, un marché plein d'avantages, un cheval plein de fougue, un maitre plein de scrupules, un soldat plein de courage, un arbre qui a ses feuilles, un élève plein de zèle, un bomme qui a des manières affectées, celui qui se sert de préférence de la main gauche, un œuf un peu mou, etc.? 188. VOCABULAIRE. Comment dit-on en un seul mot: une somme qu'on peut exiger, une phrase qu'on peut traduire, un esprit qui sart inventer, l'air de la mer, un babillage d'enfant, de la gomme d'Arabie, une réponse pleine d'ironie, un Etat où règne l'anarchie, une opération de chirurgie, un père qui vous a adopté, Kun esprit plein de crainte, etc.? 189. Lisez le morceau suivant et indiquez après les mots en italique l'ad- ady jectif qui en dérive. Laon. Grimpée sur son rocher, la très vieille ville regarde autour d'elle la campagne qui commence à s'endormir dans la tiède lassitude d'un aprèsmidi d'automne. Elle est très haut perchée au-dessus de la plaine et la domine jusqu'à dix lieues, jusqu'à vingt lieues peut-être. Mais, renfermée dans son immobilité morose, elle n'est que plus fière et plus sûre d'elle-même, puisque malgré tout, malgré l'âge, malgré les changements et malgré ce qu'on appelle le progrès, elle est encore un chef-lieu, une capitale, aujourd'hui comme il y a dix siècles. C'est une cité très ancienne. Les contemporains de Charles le Simple la reconnaîtraient. La distribution est la même, les quartiers sont les mêmes, la cathédrale est à l'endroit même où fut la primitive église et où s'élevait le temple dédié aux divinités romaines et aux divinités gauloises. La citadelle est à la même place. Et, depuis des centaines et des centaines d'années, la ville voit le soleil de midi illuminer « la Cuve » qui se creuse à ses pieds, et le soleil couchant disparaître derrière les forêts qui bornent encore, au loin, son horizon. Plantée sur un promontoire escarpé qui surveillela campagne, resserrée sur son étroit plateau, elle n'a pas pu changer les dispositions prises par ses premiers habitants. Drapée dans le manteau vert de ses promenades, serrée dans la ceinture de ses vieilles murailles de grès, étalant sur la colline la traîne de ses vignes et de ses vergers, elle se retourne vers sa grandeur passée, dédaigneuse du mouvement et du bruit qui vient, de par la plaine, déferler et mourir à ses pieds. GABRIEL HANOTAUX. (L'Énergie française.) 190. QUESTIONS D'EXAMEN. 1. Expliquez le sens des mots morose, traine, déferler. -2° Que signifient les expressions: drapée dans le manteau vert de ses promenades? serrée dans la ceinture de ses vieilles murailles de grès? - 3 Y a-t-il des mots sous-entendus dans les expressions: la distribution est la même les quartiers sont les mémes? 4° Quelle idée vous faites-vo is de la ville de Laon? (répondez en quelques lignes). 169. Le français forme des verbes dérivés en ajoutant les terminaisons verbales er et ir ou les suffixes iser, oyer, à des noms ou à des adjectifs déjà existants. Ainsi de bombe on forme bomber; de jaune, jaunir; de poète, poétiser; de foudre, foudroyer. Ces terminaisons ne s'ajoutent pas seulement aux mots simples, mais aux mots dérivés ou composés; ainsi bombe donne bombarde, d'où l'on tire bombarder; fou (fol) donne folâtre, d'où l'on tire folâtrer. Le mot simple content donne le composé mécontent, qui avec la terminaison verbale fait mécontenter; de même, chemin donne le dérivé cheminer et le composé acheminer, etc. 170. Er semble plus spécialement réservé aux noms: bomber, gorger, sabler, sabrer, meubler, ébarber, englober, ébrancher. Cependant un certain nombre de verbes en er sont aussi tirés d'adjectifs; tels sont : affoler, épurer, jalous er. 171. Ir s'ajoute surtout aux adjectifs pour former des verbes nouveaux; par exemple, mince, rond, ferme, etc., donnent: amincir, arrondir, affermir. Cette terminaison est renforcée par un c dans les mots suivants: durcir, éclaircir, raccourcir. 172. Iser s'ajoute aux noms et aux adjectifs et indique ordi nairement que la qualité marquée par l'adjectif passe au complément: civiliser, favoriser, centraliser, aromatiser, martyriser, égaliser. 173. Oyer. Ce suffixe s'ajoute surtout aux noms et marque l'action du mot primitif; ainsi coudoyer, c'est pousser avec le coude; guerroyer, c'est faire la guerre, etc. On le trouve dans : charroyer, foudroyer, rudoyer, tournoyer. On trouve aussi la forme ayer, eyer, éier, dans bégayer, grass cyer, planch eier. 174. Les verbes, comme les noms et les adjectifs, peuvent aussi prendre un sens diminutif en intercalant entre le radical et la terminaison verbale les suffixes asse, on, ot. 175. Asse: crevasser, rêvasser. 176. On: chantonner, grisonner, mâchonner. 177. Ot: frisotter, trembloter, viv oter. iser? oyer? Comment renforcet-on la terminaison ir? Citez des verbes formés avec le suffixe asse, avec le suffixe on, avec le suffixe ot. Quel sens ces trois suffixes ajoutentils aux verbes? Donnez le sens d mots: aromatiser, cuirasser, vivotere 193. Ir. A l'aide de la terminaison ir, et parfois d'un préfixe, formez des verbes dérivés des adjectifs suivants : 196. Comment dit-on en un seul mot: devenir grand, devenir rance, roux, gros, rendre plat, souple, lourd, large, faire des économies, rendre net, suivre la côte, rendre poétique, crier sans cesse, tâter en aveugle, cligner des yeux fréquemment, rouler en pelote, etc.? 197. Décomposez les verbes suivants et dégagez le mot simple d'où ils sont tirés. Ex.: Enjamber, jambe. effaroucher, enorgueillir, incommoder, ébrancher, enrichir, affranchir. |