Memoires de l'academie d'Arras, Volume 26Degeorge, 1853 - Arras (France) |
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æther âme ancien membre résidant ANSELME HUDSEBAUT aprés Ardez Arras Atrebatensis Belpaire Brackman Bruges bureaux de bienfaisance campagnes cantonaux Carausius CÉSAR DUCHAMP charité cité cœur collège d'Arras Commius communes Compagnie de Jésus comte comte de Flandre concours contagieuse Cormenin d'Artois Daunou Dendre Dieu diocèse docteur Danvin eau bénite eaux épidémies estoit établissements famille Flandre fleuve force Gand gloire Guy de Sève hommes hôpitaux hospices imprimé indigents infirmes j'ai jour l'abbé l'Académie d'Arras l'an l'assistance publique l'auteur l'Escaut l'hôpital l'illustrissime et révérendissime l'indigent législation malades pauvres malheureux Mandement de monseigneur Marcoul mars médecine médicale mémoire ment mesme Messieurs Michel Chevalier MICHEL NICOLAS misère monseigneur l'illustrissime Notice PARENTY Pas-de-Calais passé pensée père peuple piété qu'un RAISMES révérendissime évêque d'Arras rurales Saincte chandelle saint Cierge Saint-Eloy Saint-Omer savantes science secours à domicile sentiment serait seul siècle soins soulager souvent suivant sujet teur tion travail trouve Turgot Vierge Vilquain
Popular passages
Page 201 - Voilà ce que j'ai fait et ce que je ferais encore ; si j'avais à recommencer ma route, je prendrais celle qui m'a conduit où je suis. Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect : il ya au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que la fortune, mieux que la santé ellemême, c'est le dévouement à la science.
Page 26 - La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent ; et si un citoyen pouvait faire ce qu'elles défendent, il n'aurait plus de liberté, parce que les autres auraient tout de même ce pouvoir.
Page 471 - Mémoires pour servir à l'histoire de la province d'Artois, et principalement de la ville d'Arras, pendant une partie du quinzième siècle, lus en différentes séances de la Société littéraire d'Arras; Arras, 1763, in-12. Quelques-un» d« ces mémoires avaient été précédemment insérés au Mercure de France, en octobre 1744 (p.
Page 348 - On compte encore par centaines de mille les hommes qui n'ont jamais connu les draps de lit ; d'autres qui n'ont jamais porté de souliers, et par millions ceux qui ne boivent que de l'eau, qui ne mangent jamais ou presque jamais de viande, ni même de pain blanc...
Page 69 - La fécondité de ses principes , at-on dit, le conduisit à accroître le commerce par la liberté , l'industrie par les droits rendus à chacun de l'exercer , l'agriculture par la simplification de l'impôt , l'aisance par le soulagement de la classe pauvre des citoyens , la perfection de l'administration générale par la popularité des administrations particulières.
Page 69 - Il n'avait que deux passions, celle des sciences et celle du bien public. Dans le peu d'années qu'il occupa le ministère des finances , il tourna toutes ses vues vers 'le soulagement du peuple. Attaché à la doctrine des économistes, il la développa dans des édits qui tendaient à l'encouragement et à la perfection de l'agriculture.
Page 352 - Dans une chambre au quatrième étage, « ayant à peine cinq mètres en carré, je trouvai vingt-trois individus « hommes et enfants, couchés pêle-mêle, sur cinq lits. L'air de cette a chambre était tellement infect que je fus pris de nausées. La chan« délie qui m' éclairait faillit s'éteindre.
Page 378 - Il déshabitue les enfants au devoir naturel de nourrir et de soigner leurs parents vieux ou infirmes ; ces derniers eux-mêmes, dans la pensée d'enlever une charge à leurs enfants, finissent par considérer l'hospice comme un asile où il est naturel d'aller terminer ses jours ; et, souvent, même avant l'âge, l'individu apte encore au travail simule ou exagère des' infirmités pour obtenir son admission.
Page 67 - La liberté politique dans un citoyen est cette tranquillité d'esprit qui provient de l'opinion que chacun a de sa sûreté ; et pour qu'on ait cette liberté, il faut que le gouvernement soit tel qu'un citoyen ne puisse pas craindre un autre citoyen.