La médecine et les médecins en France à l'époque de la Renaissance

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A. Maloine, 1906 - Medicine - 693 pages
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 585 - ... cerfz limonniers, et aultres telles pinctures contrefaictes à plaisir pour exciter le monde à rire (quel fut Silene, maistre du bon Bacchus); mais, au dedans l'on reservoit les fines drogues, comme baulme, ambre gris, amomon, musc, zivette, pierreries, et aultres choses precieuses. Tel disoit estre Socrates, parce que, le voyans au dehors et l'estimans par l'exteriore apparence, n'en eussiez donné un coupeau d'oignon, tant laid il estoit de corps, et ridicule...
Page 560 - Item, de ne médire d'aucun de mes anciens docteurs, » maîtres pharmaciens ou autres quels qu'ils soient ; » Item , de rapporter tout ce qui me sera possible pour » l'honneur , la gloire , l'ornement et la majesté de la médecine.
Page 371 - Montaigne, j'ai trouvé ici par rencontre de vos nouvelles par la part que M. le maréchal m'en a fait. Je n'épargnerai ni la vie ni autre chose pour votre service, et vous laisserai à juger si celui que je vous puis faire par ma présence à la prochaine élection vaut que je me hasarde d'aller en la ville, vu le mauvais état en quoi elle est, notamment pour des gens qui viennent d'un si bon air comme je fais.
Page 367 - ... des lépreux, devront s'abstenir de pratiquer leur métier pendant un temps déterminé par la justice. Les mêmes prohibitions s'appliquent aux maréchaux qui recevront dans un vase le sang provenant de la saignée des chevaux, et qui iront jeter ce sang aux voiries, hors la ville et les faubourgs. On leur défend aussi d'entretenir leurs forges avec du charbon de terre ; on s'imagine que les vapeurs bitumineuses répandues par ce combustible , alors nouveau , peuvent aider le fléau dans ses...
Page 27 - Ha! que je porte et de haine et d'envie Au médecin qui vient soir et matin Sans nul propos tastonner le tetin, Le sein, le ventre et les flancs de m'amie. Las! il n'est pas si...
Page 336 - Église, comme si personnellement étiez tous les jours assistant au service divin avec les autres. Et, quant à vos petites nécessités, les gens de bien y pourvoiront, et Dieu ne vous délaissera point. Seulement, prenez garde et ayez patience. Dieu demeure avec vous.
Page 193 - ... que mon mary, qui avoit demeuré vingt ans en la maison de feu maistre Ambroise Paré, premier chirurgien du Roy, me pourroit beaucoup apprendre. Je ne m'y pouvois résoudre, quand je pensois à porter des enfans au baptesme. Enfin la crainte que j'eus de voir de la nécessité à mes enfans, me le fit faire. Je me mis à estudier dans...
Page 14 - ... bien tost, et les faisant asseoir auprès d'elle les interrogeoit du jour que la maladie print au malade, et en quelle partie du corps estoit son mal, et conséquemment de tous les effects et signes de la maladie; et pendant que le messager respondoit aux interrogations, Monsieur le Médecin escoutoit tout, et puis sortoit par...
Page 371 - Feuillas, si le mal n'y est arrivé, auquel lieu, comme j'écris à monsieur de la Motte, je serai très aise d'avoir cet honneur de voir quelqu'un d'entre vous, pour recevoir vos commandements et me décharger de la créance que...
Page 479 - Avec ces sortes de guérisseurs le traitement n'était jamais long, deux pansements suffisaient communément ; les blessés esquivaient le troisième en partant pour l'autre monde. Le duc de Merfolk ayant pris le commandement de cette armée, ne tarda pas à être instruit de ce désastre, et pour reconnaître la...

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