Répertoire général du Théâtre français: composé des tragédies, comédies, et drames, des auteurs du premier et du second ordre, restés au Théâtre Français; avec une table génerale, Volume 52

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T. Dabo, 1821 - French drama
 

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Popular passages

Page 144 - Madame, vous seriez, ma foi, bien embarrassée si vous vous trouviez comme certaines grandes dames de par le monde, à qui tout manque, et qui, malgré leur grand nom ne sont connues que par un grand nombre de créanciers, qui crient à leurs portes depuis le matin jusqu'au soir. MADAME PATIN. C'est là le bon air. C'est ce qui distingue les gens de qualité.
Page 165 - Oui, Monsieur, et ils vous attendent, comme je vous ai dit. LE CHEVALIER. Je vous demande pardon, Madame, c'est un nouveau carrosse que je me donne. Je sais que je vous fais plaisir de me bien mettre en équipage , et je meurs d'impatience de voir si vous devez être contente de celui-ci. MADAME PATIN.
Page 260 - SERREFORT. C'est bien dit. Oh ! ventrebleu ! ma pendarde de belle-sœur n'est pas encore où elle s'imagine. LISETTE. Elle fait de grands projets pour votre satisfaction , et il ne tiendra pas à elle que mademoiselle votre fille ne suive l'exemple qu'elle prétend lui donner. J'en ai déja dit tantôt un mot à monsieur Migaud. M. SERREFORT. Ah ! la double enragée...
Page 148 - MADAME PATIN. Justement. LISETTE. Vous n'y songez pas , madame ; ce chevalier n'a pas un sou de bien. MADAME PATIN. J'en ai suffisamment pour tous deux , et il ya même quelque justice à ce que je fais.
Page 150 - Je suis bien aise , madame , que vous ne preniez pas grande part à son affaire ; il ya dans sa cause plus de chimère que de raison ; et en vérité il ya peu d'honneur à se mêler... MADAME PATIN. Comment , monsieur, vous ne lui ferez pas gagner son procès ? M. MIGAUD. Moi ! madame; cela ne dépend pas de moi seulement ; et la justice... MADAME PATIN. La justice! la justice!
Page 168 - Ne te mets pas en peine , je la chapitrerai de manière qu'elle n'aura pas la hardiesse de quereller de plus de huit jours. L'extravagante ! Elle se fait de belles affaires ! S'il faut malheureusement que celle-ci éclate à la cour, nous ne pourrons jamais nous parer de quelque grosse taxe '. LISETTE. De quelle affaire parlez-vous là?
Page 162 - Les chevaux sont des chevaux qui ont l'air aisé. Vous n'en avez jamais encore eu comme ceux-là. LE CHEVALIER. La pauvre femme ! Va, va-t'en lui dire que je la remercie, et que j'aurai l'honneur de la voir cette après-dînée.
Page 276 - C'est moi qui ne vous le pardonnerai pas. LE CHEVALIER. Eh ! mesdames , il ne faut point vous brouiller pour une bagatelle ; et s'il est vrai que vous m'aimiez autant qu'il m'est doux de le croire , que celle qui a le plus d'envie de me le persuader fasse un effort sur elle-même, et me cède à l'autre. Je vous assure que l'infortunée qui ne m'aura point ne sera pas la plus malheureuse. MADAME PATIN.
Page 207 - Non pas, Madame, c'est la marquise qui est amoureuse du chevalier; et le chevalier a la bonté de souffrir qu'elle l'aime, parce qu'il y trouve son compte.
Page 160 - Je m'étonnois aussi; car il n'ya point de petite brune sur mon mémoire. LE CHEVALIER. Ce n'est que depuis quatre jours que je la vois tous les soirs aux Tuileries. Je lui ai fait croire qu'on m'appeloit le marquis des Guerrets.

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