Annales de Bretagne, Volume 32Facultés des Lettres et Sciences Humaines, Universities of Rennes et Nantes., 1917 - Brittany (France) Appended to each number: Chronique de la Faculté. |
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août Arch Archives arpents avril Baguer-Morvan Baudry Bleimor BORDERIE breman Brest Bret Bretagne breton Bulletin cause chanoine de Dol chantre chapitre de Dol Cherrueix communauté corps d'Ille-et-Vil décembre denier dép dépenses Dieu Dinan diocèse Dol-Combour Dolensis dolois Doue édit église Etats évêque evit février fief Finistère forêt Fougères général Geoffroy germinal grains groed Guillaume Guingamp Hist janvier Jean juillet juin l'archevêque l'église l'évêque l'intendant Lannion Lédan lettre liasse G Livre Rouge Louis maire maison Malebranche mars MARTÈNE Montfort MORICE Morlaix municipalité Nantes Normant de Kergré novembre Obituaire octobre pallium pape paroisse payer philosophie Plerguer Pontivy Préfet à Intérieur procureur psychologie qued quen Quimper quod récolte Redon Rennes rente Ribot Robert Robert de Torigni saint Patrice Saint-Brieuc Saint-Broladre Saint-Malo Samson santel seigneur sénéchal septembre sera seulement tion Ursulines Vitré voair XIIe siècle XVe siècle XVIIIe siècle καὶ
Popular passages
Page xc - L'on voit * certains animaux farouches , des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs , livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée ; et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes.
Page lxviii - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage...
Page xc - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page lxxxv - Il s'est trouvé dans tous les temps des hommes qui ont su commander aux autres par la puissance de la parole. Ce n'est néanmoins que dans les siècles éclairés que l'on a bien écrit et bien parlé. La véritable éloquence suppose l'exercice du génie et la 7 culture de l'esprit.
Page lxxxv - Que faut-il pour émouvoir la multitude et l'entraîner? que faut-il pour ébranler la plupart même des autres hommes et les persuader?
Page lxviii - Quand reverrai-je, hélas! de mon petit village Fumer la cheminée ? et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province et beaucoup davantage? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux Que des palais romains le front audacieux ; Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine, Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin, Plus mon petit Lire que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la douceur angevine.
Page 320 - Etudes sur la condition de la classe agricole et l'état de l'agriculture en Normandie au moyen âge...
Page xxxii - Et, enfin, il semble avoir été mis au monde exprès pour prouver qu'en poésie française, il n'était pas tout à fait impossible de trouver ce que Fénelon désirait encore : « Je voudrais un je ne sais quoi, qui est une facilité à laquelle il est très difficile d'atteindre.
Page xiii - Tous les différents états de la vie étaient auparavant reconnaissables par des défauts qui les caractérisaient. Les militaires, et les jeunes gens qui se destinaient à la profession des armes, avaient une vivacité emportée ; les gens de justice, une gravité rebutante, à quoi ne contribuait pas peu l'usage d'aller toujours en robe, même à la cour.
Page xc - I,e premier principe sur lequel agissent les poètes tragiques et comiques, c'est qu'il faut intéresser le spectateur ; et si l'auteur ou l'acteur d'une tragédie ne le sait pas émouvoir et le transporter de la passion qu'il veut exprimer. i. Cf. p. 42. où tombe-t-il, si ce n'est dans le froid, dans l'ennuyeux, dans le ridicule, selon les règles des maîtres de l'art ? Aut dormitabo, aut ridebo, et le reste.