La cantatrice grammairienne: ou L'art d'apprendre l'orthographe françoise seul, sans le secours d'un maître, par le moyen des chansons érotiques, pastorales, villageoises, anacréontiques, &c |
Common terms and phrases
adreſſe adverbe de lieu adverbes affez aimable Ainfi ainſi amant amour auffi auroit auſſi avez avoit baifer beau beauté belle bergere beſoin c'eſt chanfon chanſon ſuivante chanter charmes chere choſe conſonne correſpondant couplet ſuivant defirs Dieu diſcours doux eſprit eſt ſur l'air étoit fans fenti fera connoître feroit figne orthographique fimple fleurs foit font les mots fubftantif fuis gérondif Glycere graces hélas Imparfait j'ai j'aurois j'avois jeune jour l'ame l'Amour l'eſprit l'uſage LETTRE De Mad lorſqu'il eſt lorſque Madame Madame de MAINTENON maniere Monfieur muſe n'eſt paffer Parfait participe penſe perſonne plaifir plaire plaiſirs poéfies poëte premiere préſent pronom raiſon regle reſte roſe s'écrit s'ils viennent ſage ſans ſavoir ſe trouve ſecond ſein ſemble ſens ſenſible ſentiment ſera ſervice ſes ſeul ſoin ſoit ſon cœur ſont ſous ſouvent ſuis ſuivante ſujet tendre tendreſſe troiſieme Va-t-en voir s'ils verbe voilà voyelle
Popular passages
Page 292 - Voici ce que j'ai fait depuis que je vous ai écrit: j'ai eu deux accès de fièvre : il ya six mois que je n'ai été purgée ; on me purge une fois , on me purge deux ; le lendemain de la deuxième, je me mets à table: ah! ah ! j'ai mal au cœur, je ne veux point de potage: mangez donc un peu de viande; non, je n'en veux point: mais vous mangerez du fruit; je crois qu'oui: hé bien ! mangez-en donc ; je ne saurais , je mangerai tantôt.
Page 389 - Monsieur le maréchal, lisez, je vous prie, ce petit madrigal, et voyez si vous en avez jamais vu un si impertinent. Parce qu'on sait que depuis peu j'aime les vers, on m'en apporte de toutes les façons.
Page 389 - Le maréchal, après avoir lu, dit au roi : Sire, Votre Majesté juge divinement bien de toutes choses ; il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j'aie jamais lu.
Page 54 - Forme j'aurais eu tu aurais eu il aurait eu nous aurions eu vous auriez eu ils auraient eu SUBJONCTIF Présent ou Futur que j'aie que tu aies qu'il ait que nous ayons que vous ayez qu'ils aient...
Page 297 - A peine sommes-nous descendus ici que voilà vingt bateliers autour de nous, chacun faisant valoir la qualité des personnes qu'il a menées, et la bonté de son bateau. Jamais les couteaux de Nogent ni les chapelets de Chartres n'ont fait plus de bruit. Nous avons été longtemps à choisir. L'un nous paraissait trop jeune, l'autre trop vieux.
Page 219 - Partagez ma couronne, Le prix de ma valeur; Je la tiens de Bellone : Tenez-la de mon cœur. Cruelle départie! Malheureux jour ! C'est trop peu d'une vie Pour tant d'amour.
Page 292 - ... un potage et un poulet ; je n'en veux point ; je suis dégoûtée, je m'en vais me coucher, j'aime mieux dormir que de manger. Je me couche, je me tourne, je me retourne, je n'ai point de mal, mais je n'ai point de sommeil aussi ; j'appelle, je prends un livre, je le referme ; le jour vient je me lève, je vais à la fenêtre, quatre heures sonnent, cinq heures, six heures ; je me recouche, je m'endors jusqu'à sept, je me...
Page 384 - Hé bien! il faut donc vous la dire: M. de Lauzun épouse dimanche au Louvre, devinez qui? Je vous le donne en quatre, je vous le donne en dix, je vous le donne en cent.
Page 390 - Moscovite en aurait besoin dans Paris. Néanmoins, je commence à m'apercevoir que c'est un langage mêlé d'Espagnol et d'Italien, et, comme j'entends assez bien ces deux langues, j'y ai quelquefois recours pour entendre les autres et pour me faire entendre. Mais il arrive souvent que...
Page 384 - Rohan et madame d'Hauterive ; une chose enfin qui se fera dimanche, où ceux qui la verront croiront avoir la berlue ; une chose qui se fera dimanche, et qui ne sera peut-être pas faite lundi. Je ne puis me résoudre à la dire, devinez-la, je vous le donne en trois ; jetez-vous votre langue aux chiens ? Hé bien ! il faut donc vous la dire : M.