L'ancien régime et la révolution |
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abolir administrative affaires agents arrêt du conseil Arthur Young assemblées avaient bourgeois cahiers cesse CHAPITRE charges choses citoyens classes clergé constitution contrôleur général corps corvée corvée seigneuriale coutumes d'impôt d'ordinaire démocratique détruit dire dix-huitième siècle établi états généraux eût exemple féodaux feudistes foncière gens gentilhomme habitants hommes impôts institutions intendants J'ai jamais juges justice l'administration l'ancien régime l'assemblée provinciale l'esprit l'État l'Europe l'intendant Languedoc législation ligne ligne 26 livres lods et ventes lois Louis Louis XIV Louis XVI lui-même manière ment mesure ministre moyen âge n'avait nation nobles noblesse nombre non-seulement officiers municipaux paroisse particuliers partout passions pays pays d'élection pays d'états paysans peuple plupart pouvait presque prince principaux priviléges privilégiés propre propriétaires propriété provinces public publique règles rentes reste révolution française rien roturier seigneur seigneuriale semble sent seul société sorte souvent subdélégué syndic taille taxes terres tième tiers état tion tribunaux trouve Turgot tutelle administrative villes voit
Popular passages
Page 72 - La féodalité était demeurée la plus grande de toutes nos institutions civiles en cessant d'être une institution politique. Ainsi réduite, elle excitait bien plus de haines encore, et c'est avec vérité qu'on peut dire qu'en détruisant une partie des institutions du moyen âge on avait rendu cent fois plus odieux ce qu'on en laissait.
Page 176 - ... elle-même; de ce jourlà fut semé le germe de presque tous les vices et de presque tous les abus qui ont travaillé l'ancien régime pendant le reste de sa vie et ont fini par causer violemment sa mort; et j'admire la singulière sagacité de Commines quand il dit : « Charles VII, « qui gagna ce point d'imposer la taille à son plaisir, sans le « consentement des états, chargea fort son âme et celle de ses « successeurs, et fit à son royaume une plaie qui longtemps sai
Page 341 - Quand je considère cette nation en elle-même, je la trouve plus extraordinaire qu'aucun des événements de son histoire. En at-il jamais paru sur la terre une seule qui fût si remplie de contrastes et si extrême dans chacun de ses actes, plus conduite par des sensations, moins par des principes ; faisant ainsi toujours plus mal ou mieux qu'on ne s'y attendait, tantôt audessous du niveau commun de l'humanité, tantôt fort au-dessus ; un peuple tellement inaltérable dans ses principaux instincts...
Page 237 - La condition même de ces écrivains les préparait à goûter les théories générales et abstraites en matière de gouvernement et à s'y confier aveuglément. Dans l'éloignement presque infini où ils vivaient de la pratique,^ aucune expérience ne venait tempérer les ardeurs de leur naturel ; rien ne les avertissait des obstacles que les faits existants pouvaient apporter aux réformes même les plus désirables ; ils n'avaient nulle idée des périls qui accompagnent toujours les révolutions...
Page 446 - Si l'épicurisme devint funeste au culte idolâtre des païens, le déisme ne le fut pas moins de nos jours aux visions judaïques adoptées par nos ancêtres. La liberté de penser qui régnait en Angleterre avait beaucoup contribué aux progrès de la philosophie.
Page 118 - Rien ne se fait sans eux, rien que par eux, et, si leurs connoissances ne sont pas aussi étendues que leurs pouvoirs, ils sont forcés de laisser tout faire à des commis qui deviennent les véritables maîtres.
Page 35 - Une partie des actes de l'assemblée nationale, et « c'est la plus considérable, est évidemment favorable« au gouvernement monarchique. N'est-ce donc rien' « que d'être sans parlement , sans pays d'états , sans « corps de clergé, de privilégiés, de noblesse? L'idée de « ne former qu'une seule classe de citoyens aurait plu « à Richelieu : cette surface égale facilite l'exercice du « pouvoir. Plusieurs règnes d'un gouvernement absolu « n'auraient pas fait autant que -cette seule...
Page 54 - ... tout ce qui, dans l'ancienne société, découlait des institutions aristocratiques et féodales, tout ce qui s'y rattachait en quelque manière, tout ce qui en portait, à quelque degré que ce fût, la moindre empreinte.
Page 265 - La nation est gouvernée depuis des « siècles par de faux principes ; tout semble y avoir été « fait au hasard, » dit Letronne. Partant de cette idée, ils se mettent à l'œuvre ; il n'ya pas d'institution si vieille et qui paraisse si bien fondée dans notre histoire dont ils ne demandent l'abolition, pour peu qu'elle les incommode et nuise à la symétrie de leurs plans. L'un d'eux propose d'effacer à la fois toutes les anciennes divisions territoriales et de changer tous les noms des provinces,...
Page 292 - C'est alors que la théorie de la perfectibilité continue et indéfinie de l'homme prend naissance. Vingt ans avant, on n'espérait rien de l'avenir; maintenant on n'en redoute rien. L'imagination, s'emparant d'avance de cette félicité prochaine et inouïe, rend insensible aux biens qu'on a déjà et précipite vers les choses nouvelles. Indépendamment de ces raisons générales, il y en a d'autres plus particulières et non moins puissantes du phénomène.