Cours de littérature Française, Volume 4 |
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Common terms and phrases
admirable Agrippine âme André Chénier anglaise animée assemblée avaient bill britannique Burke c'était caractère célèbre chambre des communes chambre des lords Chénier chose Cicéron conquérant constitution Crassus crime débats despotisme devant discours doctrines écrivain éloquence époque esprit état libre force génie Germanicus gloire goût gouvernement Grégoire VII guerre haine Hastings homme humaine inspiration intérêts j'ai jugement justice l'Angleterre l'assemblée l'éloquence politique l'esprit l'Europe l'histoire l'Inde l'orateur langage liberté littéraire littérature lois lord Chatam lord North madame de Staël Maistre ment Messieurs milieu Milords ministre Mirabeau moderne monde morale noble orateur ouvrage parlement parlementaire parole partialité passions pays pensée peuple philosophie Pison Pitt poëte populaire pouvoir absolu premier principes public puissance puissante qu'un raison réforme reste révolution française s'était Saint-Pétersbourg Séjan semble sénat sentiment seulement Sheridan singulière sions sociale Tacite talent teurs théories Tibère tion tragédie tribune troubles civils verve violente vive Voilà Walpole whig William Pitt xvme siècle
Popular passages
Page 334 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson: Et comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année.
Page 335 - S'éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d'une jeune captive ; Et secouant le...
Page 321 - Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre. Peut-être est-ce bientôt mon tour. Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière. Avant que de ses deux moitiés...
Page 321 - COMME un dernier rayon, comme un dernier zéphyre Animent la fin d'un beau jour, Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre. Peut-être est-ce bientôt mon tour. Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière.
Page 332 - Pauvres chiens et moutons, toute la bergerie, Ne s'informe plus de son sort !— Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine ; Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs, Sans plus penser à lui le mangent s'il est tendre J...
Page 178 - ... celui que ne rassasie pas une vaine célébrité, et qui dédaigne les succès d'un jour pour la véritable gloire; celui qui veut dire la vérité, qui veut faire le bien public, indépendamment des mobiles...
Page 415 - On lui jette un empoisonneur, un parricide, un sacrilège : il le saisit, il l'étend, il le lie sur une croix horizontale, il lève le bras : alors il se fait un silence horrible, et l'on n'entend plus que le cri des os qui éclatent sous la barre, et les hurlements de la victime. Il la détache ; il la porte sur une roue : les membres fracassés s'enlacent dans les rayons ; la tête pend ; les cheveux se hérissent, et la bouche, ouverte comme une fournaise, n'envoie plus par intervalle qu'un petit...
Page 177 - Les discussions amiables valent mieux pour s'entendre que les insinuations calomnieuses, les inculpations forcenées, les haines de la rivalité, les machinations de l'intrigue et de la malveillance. On répand depuis huit jours que la section de l'Assemblée nationale qui veut le concours de la volonté royale dans l'exercice du droit de la paix et de la guerre est parricide de la liberté publique ; on répand les bruits de perfidie, de corruption ; on invoque les vengeances populaires pour soutenir...
Page 334 - L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance: Echappée aux réseaux de l'oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s'élance.
Page 177 - On dirait qu'on ne peut, sans crime, avoir deux avis dans une des questions les plus délicates et les plus difficiles de l'organisation sociale. C'est une étrange manie, c'est un déplorable aveuglement que celui qui anime ainsi les uns contre les autres des hommes qu'un même but, un sentiment unique, devraient, au milieu des...