Vie de S. Vincent de Paul: instituteur et premier supérieur général de la Congrégation de la Mission, Volume 1Debécourt, 1839 - 115 pages |
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âmes assister avaient ayant bénédiction cent charité choses chrétiens cœur communauté compagnie conférences confessions générales Confrérie Congrégation consolation conversion curés dames demeurer dessein devant Dieu digne diocèse dire dit-il divine donner ecclésias ecclésiastiques écrivit effet emploi enfans envers envoya esclaves esprit établissement eût évêque exercices faisait fidèle filles François Fouquet fruits fût gloire de Dieu habitans homme Jean le Vacher Jésus-Christ jours l'année l'Église lettre lieux Louis XIII madame maison de Saint-Lazare Majesté ment Messieurs misères miséricorde mission missionnaires mônes Monsieur mort moyen néanmoins Notre-Seigneur obligé occasion ordinans ordres sacrés pables parler paroisses paroles particulièrement passé pauvres malades péchés pensée père personnes peuple piété Pologne pouvait prédication prélat prêtres prier prières procurer propre providence rendre résolution retraite royaume s'en s'étant sacremens saint Saint-Esprit salut secours Seigneur séminaire sentimens serait service servir serviteur de Dieu seulement soin sorte spirituelle sujet tion travailler trouver vertu vertueux Vincent de Paul voulu zèle
Popular passages
Page 371 - ... les prenant d'un autre biais. Je vous prie donc de condescendre autant que vous pourrez à l'infirmité humaine ; vous gagnerez plutôt les ecclésiastiques esclaves en leur compatissant que par le rebut et la correction. Ils ne manquent pas de lumière, mais de force, laquelle s'insinue par l'onction extérieure des paroles et du bon exemple. Je ne dis pas qu'il faille autoriser ni permettre leurs désordres ; mais je dis que les remèdes en doivent être doux et bénins, en l'état où ils...
Page 146 - Or sus, Mesdames, la compassion et la charité vous ont fait adopter ces petites créatures pour vos enfants; vous avez été leurs mères selon la grâce depuis que leurs mères selon la nature les ont abandonnés ; voyez maintenant si vous voulez aussi les abandonner.
Page 144 - ... sorte qu'il semblait que ces pauvres innocents fussent tous condamnés à la mort, ou à quelque chose de pire, n'y en ayant pas un seul qui échappât à ce malheur, parce qu'il n'y avait personne qui prît soin de leur conservation. Et ce qui est encore plus déplorable, plusieurs mouraient sans baptême, cette veuve ayant avoué qu'elle n'en avait jamais baptisé ni fait baptiser aucun. Ce désordre...
Page 19 - Lion pour attraper les barques qui venaient de Beaucaire, où il y avait foire que l'on estime être des plus belles de la Chrétienté, ne nous eussent donné la chasse et attaqués si vivement que deux ou trois des nôtres étant tués et tout le reste blessé, et même moi qui eus un coup de flèche qui me servira d'horloge...
Page 270 - ... davantage. Croiriez-vous, monsieur, que les comédiens ayant reconnu cela ont changé leur manière de parler, et ne récitent plus leurs vers avec un ton élevé, comme ils faisaient autrefois ; mais ils le font avec une voix médiocre, et comme parlant familièrement à ceux qui les écoutent?
Page 19 - ... nos dents, palpant nos côtes, sondant nos plaies et nous faisant cheminer le pas, trotter et courir, puis tenir des fardeaux et puis lutter pour voir la force d'un chacun, et mille autres sortes de brutalités.
Page 35 - Monseigneur, lui dit-il, que je vous dise un mot en toute humilité. Je sais de bonne part que vous avez dessein de vous aller battre en duel. Mais je vous déclare de la part de mon Sauveur, que je viens de vous montrer et que vous venez d'adorer, que si vous ne quittez ce mauvais dessein, il exercera sa justice sur vous et sur toute votre postérité.
Page 19 - ... et même moi qui eus un coup de flèche qui me servira d'horloge tout le reste de ma vie, n'eussions été contraints de nous rendre à ces...
Page 45 - L'angoisse où j'en suis m'est insupportable sans une grâce de Dieu tout extraordinaire, que je ne mérite pas. Si ce n'était que pour un temps, je n'aurais pas tant de peine; mais quand je regarde toutes les occasions où j'aurai besoin d'être assistée, par direction et par conseil, soit en la mort, soit en la vie, mes douleurs se renouvellent. Jugez donc si mon esprit et mon corps peuvent longtemps porter ces peines. Je suis en état de ne rechercher ni recevoir assistance d'ailleurs, parce...
Page 146 - Cessez d'être leurs mères pour devenir à présent leurs juges : leur vie et leur mort sont entre vos mains. Je m'en vais prendre les voix et les suffrages. Il est temps de prononcer leur arrêt, et de savoir si vous ne voulez plus avoir de miséricorde pour eux. Ils vivront si vous continuez d'en prendre un charitable soin; et au contraire ils mourront et périront infailliblement, si vous les abandonnez : l'expérience ne vous permet pas d'en douter