La vie publique de Michel MontaigneLibrairie D'Amyot, 1855 - 414 pages |
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affaires apres aulcune aultre avaient avecques avoit Biron Blois Boëtie Bordelais Catherine catholique celuy ceste ceulx chambre chap charge Charles Charles IX chascun château château de Montaigne choses conseiller conseillers cour des aides d'Aubigné d'Henri Darnal deaux duc de Guise Essais estat esté estoit estre Étienne Pasquier eust faict fault François François Ier gentilhomme guerre Guyenne Henri Henri III hommes huguenots i'ay iamais iours iuges iurats iusques iustice jurats l'ay l'ordre ladite lettre Ligue ligueurs Livre loix magistrat Maiesté maire de Bordeaux maire et jurats maison maistre maréchal de Matignon mareschal marquis de Trans ment mesme Michel Michel de Montaigne mieulx mois monsieur Montaigne noblesse ordonnances parlement de Bordeaux Payen penser Périgueux personne peult Pierre Eyquem politique present président prince province publique quoy reine roy de Navarre Saint-Michel sçais seigneur service seulement sieur subiects taigne Thou tion tousiours tres trouve voyage
Popular passages
Page 51 - Les uns font accroire au monde qu'ils croyent ce qu'ils ne croyent pas. Les autres, en plus grand nombre, se le font accroire à eux mesmes, ne sçachans pas pénétrer que c'est que croire.
Page 48 - Esgalement m'en sera acceptable et utile la condemnation comme l'approbation, tenant pour exécrable s'il se trouve chose ditte par moy ignorament ou inadvertament contre les sainctes prescriptions de l'Eglise catholique, apostolique et Romaine, en laquelle je meurs et en laquelle je suis nay.
Page 168 - Elle me l'a plaisamment accordé : au lieu de me monter et haulser de ma place pour y aveindre , elle m'a bien plus gracieusement traicté.
Page 35 - Il est bien aysé d'accuser d'imperfection une police, car toutes choses mortelles en sont pleines; il est bien aysé d'engendrer à un peuple le mespris de ses anciennes observances ; jamais homme n'entreprint cela qui n'en...
Page 48 - Autrement, je ne me sçauroy garder de rouler sans cesse. Ainsi me suis-je, par la grâce de Dieu, conservé entier, sans agitation et trouble de conscience, aux anciennes créances de nostre religion, au travers de tant de sectes et de divisions que nostre siècle a produittes.
Page 158 - Nerac, où nostre Cour estoit si belle et si plaisante, que nous n'envions point celle de France, y ayant madame la princesse de Navarre sa sœur, qui depuis a esté mariée à M.
Page 37 - Non par opinion, mais en vérité, l'excellente et meilleure police est, à chascune nation, celle soubs laquelle elle s'est maintenue : sa forme et commodité essentielle despend de l'usage.
Page 51 - ... elle y est comme en la bouche de l'advocat, non comme dans le cœur et affection de la partie. Dieu doibt son secours extraordinaire à la foy et à la religion, non pas à nos passions. Les hommes y sont conducteurs et s'y servent de...
Page 30 - ... qualitez singulieres qui sont en vous : car, quant aux estrangieres et fortuites, ce n'est pas de mon goust de les mettre en ligne de compte. Monsieur, ie supplie Dieu qu'il vous doint tresheureuse et longue vie.
Page 40 - De se tenir chancelant et mestis, de tenir son affection immobile et sans inclination aus troubles de son pays et en une division publique, je ne le trouve ny beau ny honneste.