Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Volume 1899

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Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, 1899 - Yonne (France)
 

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Popular passages

Page 10 - ... trier et choisir un livre si digne et si à propos, pour en faire présent à son pays. Nous autres ignorans estions perdus, si ce livre ne nous eust relevez du bourbier ; sa mercy, nous osons à cett'heure et parler et escrire ; les dames en régentent les maistres d'escole ; c'est nostre breviaire.
Page xxviii - La propriété d'un trésor appartient à celui qui le trouve dans son propre fonds ; si le trésor est trouvé dans le fonds d'autrui, il appartient pour moitié à celui qui l'a découvert, et pour l'autre moitié au propriétaire du fonds. — Le trésor est toute chose cachée ou enfouie sur laquelle personne ne peut justifier sa propriété, et qui est découverte par le pur effet du hasard.
Page 74 - ... prophètes. Après cette première prédication, qui convertit environ trois mille personnes, et les réunit par le baptême- aux disciples de Jésus-Christ, les apôtres réglèrent la conduite qu'ils devaient tous tenir, ainsi que les disciples. Tous ceux qui croyaient étaient unis ensemble ; tout ce qu'ils possédaient était commun entre eux. Ils vendaient leurs terres et leurs biens pour les partager et les distribuer, selon le besoin de chaque famille ; ils suivaient tous la doctrine des...
Page 9 - Tous ses magasins et tous ses trésors sont dans les œuvres de ce grand homme, et encore aujourd'hui nous n'avons guère de façons de parler nobles et magnifiques qu'il ne nous ait laissées et, bien que nous ayons retranché la moitié de ses phrases et de ses mots...
Page 106 - ... ni pauvre ni riche, car la fortune, l'industrie et l'esprit laisseront éternellement cette distinction entre les hommes, mais au moins qu'on ne voie plus dans tout le royaume ni indigence, ni mendicité, je veux dire personne, quelque misérable qu'il puisse être, qui...
Page 9 - Quelle obligation ne lui a point notre langue, n'y ayant jamais eu personne qui en ait mieux su le génie et le caractère que lui; ni qui ait usé de mots...
Page 11 - Plutarque me sourit tousjours d'une fresche nouveauté; l'aimer c'est m'aimer, car il a esté l'instituteur de mon jeune âge. Ma bonne mère, à qui je doibs tout, et qui avoit une affection si grande de veiller à mes bons...
Page 11 - ... pas, ce disoit-elle, voir en son fils un illustre « ignorant , me mit ce livre entre les mains, encore que je ne « feusse à peine plus un enfant de mamelle. Il m'a esté comme
Page 119 - ... royaume de leur deuë nourriture et sustentation : et qui plus est laissent tomber et ruiner les édifices d'iceux hospitaux, et ne se soucient que de prendre le revenu...
Page 133 - J'ai les mignotes ceinturières, c J'ai beaux ganz a demoiselètes, * J'ai ganz fourez, doubles et sangles, > J'ai de bonnes boucles à cengles, « J'ai chainetes de fer bêles, « J'ai bonnes cordes à vièles, « J'ai les guinples ensafranées, « J'ai aiguilles encharnelées, « J'ai escrins à mettre joiax, • J'ai bourse de cuir à noiax.

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