Épître à BoileauH.Fournier, 1836 - 76 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
André Chénier antiques ardeur généreuse barbare Bignan bon sens Brantôme brider une ardeur charme chefs-d'œuvre Childebrand Cinna cœur continuelle Corneille créer critique d'André Chénier Delille dramatique drame gigantesque éclat écrivain Émile Deschamps épître ÉPITRE A BOILEAU esprit essor éternel exquis Faust féconde flétri génie Gênois gloire Goëthe Gourmande grotesque hardie héros illustre j'ai jeter Joseph Delorme l'ame l'art l'audace est heureuse l'audace me plaît l'auteur l'enfance de l'art l'idiôme l'Odéon lâche suborneur Lamartine langage langue littérature lois Lucrèce Borgia lyre marche au hasard mélodrame Melpomène Mercier Messaline Milton moule Mysore national neuve novateur originaux ouvrages passion pensée périphrase plaît quand l'audace plein de traits poëme poésie poète poétique pompeux préface prose pudeur quelquefois Racine raison rhythme rien Robsart Ronsard s'est Saint-Marc Girardin satirique scène Schiller sentimens Shakspear siècle de Louis style succès systême tableaux théâtre vérité verve veux point brider Victor Hugo vieilli Villemain voilà Voltaire vrai Walter-Scott
Popular passages
Page 58 - Oui, vous qui, de l'Olympe usurpant le tonnerre, Des éternelles lois renversez les autels, Lâches oppresseurs de la terre, Tremblez, vous êtes immortels! Et vous, vous, du malheur victimes passagères, Sur qui veillent d'un Dieu les regards paternels, Voyageurs d'un moment aux terres étrangères, Consolez-vous, vous êtes immortels!
Page 64 - Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés, Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers ! ^Seigneur!
Page 46 - La pièce de Faust cependant n'est certes pas un bon modèle. Soit qu'elle puisse être considérée comme l'œuvre du délire de l'esprit, ou de la satiété de la raison, il est à désirer que de telles productions ne se renouvellent pas...
Page 32 - Celui-ci passe Juvénal, atteint Horace, semble créer les pensées d'autrui et se rendre propre tout ce qu'il manie; il a dans ce qu'il emprunte des autres toutes les grâces de la nouveauté et tout le mérite de l'invention. Ses vers, forts et harmonieux, faits de génie, quoique travaillés avec art, pleins de traits et de poésie, seront lus encore quand la langue aura vieilli, en seront les derniers débris...
Page 61 - Tolède verra leur taille svelte et ronde Se balancer comme un palmier ; Toujours, tant que le fer, parure des batailles, Les éperons d'acier, et les cottes de mailles, Et le noir gantelet, et le panache noir, Et le casque à visière, et la lourde cuirasse , Légèrement portés , ennobliront la grâce Du guerrier qui part du manoir ; Toujours, un vague instinct, un charme involontaire, Un céleste besoin sauront, avec mystère, Aux bras de la moins tendre enchaîner le plus fier; Et les maux qu'on...
Page 46 - Certes, il ne faut y chercher ni le goût, ni la mesure, ni l'art qui choisit et qui termine ; mais si l'imagination pouvait se figurer un chaos intellectuel , tel que l'on a souvent décrit le chaos matériel , le Faust de Goethe devrait avoir été composé à cette époque.
Page 59 - Delille. Nulle part Delille n'a montré un plus riche et plus heureux naturel , plus d'originalité , de chaleur et d'éclat. Les négligences , les incorrections même , abondent , il est vrai , dans cet ouvrage , écrit avec autant de promptitude que de verve. Le caractère antique et simple de l'Homère anglais disparaît quelquefois sous le luxe du traducteur. Ce n'est pas toujours Milton : mais c'est toujours un poète.
Page 38 - Fable offre à l'esprit mille agréments divers : Là tous les noms heureux semblent nés pour les vers, Ulysse, Agamemnon, Oreste, Idoménée, Hélène, Ménélas, Paris, Hector, Enée. O le plaisant projet d'un poète ignorant, Qui de tant de héros va choisir Childebrand ! D'un seul nom quelquefois le son dur ou bizarre Rend un poème entier ou burlesque ou barbare.
Page 71 - Ncsle, faisant le guet au passants, et ceux qui lui revenaient et agréaient le plus, de quelque sorte de gens que ce fussent, les faisait appeler et venir à...
Page 51 - Robsart, début d'un jeune poète, dont les succès me sont plus chers que les miens, a éprouvé une si vive opposition, je m'empresse de déclarer que je ne suis pas absolument étranger à cet ouvrage. Il ya dans ce drame quelques mots, quelques fragments de scènes qui sont de moi, et je dois dire que ce sont peut-être ces passages qui ont été le plus sifflés.