Beginners' French

Front Cover
C. Scribner's Sons, 1920 - French language - 303 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 173 - La pauvre fleur disait au papillon céleste : — Ne fuis pas ! Vois comme nos destins sont différents. Je reste, Tu t'en vas! Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes Et loin d'eux, Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes Fleurs tous deux! Mais hélas! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne, Sort cruel ! Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine Dans le ciel ! Mais non, tu vas trop loin ! Parmi des fleurs sans nombre Vous fuyez, Et moi je reste seule à voir tourner...
Page 174 - Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes Et loin d'eux, Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes Fleurs tous deux ! Mais, hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne. Sort cruel ! Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine Dans le ciel ! Mais non, tu vas trop loin ! — Parmi des fleurs sans nombre Vous fuyez. Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre A mes pieds. Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t'en vas encore Luire ailleurs. Aussi me trouves-tu toujours...
Page 172 - Cette enfant vous connaît ; Elle sait à quel point vous êtes faible et lâche. Elle vous voit toujours rire quand on se fâche. Pas de gouvernement possible. A chaque instant L'ordre est troublé par vous ; le pouvoir se détend ; Plus de règle. L'enfant n'a plus rien qui l'arrête. Vous démolissez tout.
Page 171 - Jeanne était au pain sec dans le cabinet noir, Pour un crime quelconque, et, manquant au devoir. J'allai voir la proscrite en pleine forfaiture. Et lui glissai dans l'ombre un pot de confiture Contraire aux lois. Tous ceux sur qui, dans ma cité...
Page 174 - Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu'allez-vous faire Si loin d'ici? Voyez-vous pas que la nuit est profonde, Et que le monde N'est que souci ? Vous qui croyez qu'une amour délaissée De la pensée S'enfuit ainsi, Hélas ! hélas ! chercheurs de renommée, Votre fumée S'envole aussi. ./ Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu'allez-vous faire Si loin de nous ? J'en vais pleurer, moi qui me laissais dire Que mon sourire Était si doux.
Page 59 - Le mien, la mienne. Les miens, les miennes. Le tien, la tienne. Les tiens, les tiennes. Le sien, la sienne. Les siens, les siennes.
Page 136 - Soyez comme l'oiseau, posé pour un instant Sur des rameaux trop frêles, Qui sent ployer la branche et qui chante pourtant, Sachant qu'il a des ailes!
Page 172 - L'aviron est d'ivoire, Le pavillon de moire, Le gouvernail d'or fin ; J'ai pour lest une orange, Pour voile une aile d'ange, Pour mousse un séraphin. Dites, la jeune belle, Où voulez-vous aller...
Page 173 - Le pavillon de moire, Le gouvernail d'or fin; J'ai pour lest une orange, Pour voile une aile d'ange, Pour mousse un séraphin. Dites, la jeune belle^ Où voulez-vous aller? La voile ouvre son aile, La brise va souffler ! Est-ce dans la Baltique, Sur la mer Pacifique, Dans l'île de Java?

Bibliographic information