Histoire parlementaire de la Révolution française: ou Journal des assemblées nationales, depuis 1789 jusqu'en 1815, Volume 27

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Popular passages

Page 329 - ... si Paris, par une convocation trop solennelle, trop retentissante, n'a voulu qu'avertir tous les citoyens de vous demander une justice éclatante, Paris a encore bien mérité de la patrie. Je dis donc que si vous êtes législateurs politiques, loin de blâmer cette explosion, vous la tournerez au profit de la chose publique, d'abord , en réformant vos erreurs, en cassant votre commission. (On murmure.) Ce n'est qu'à ceux qui ont reçu quelques talens politiques que je m'adresse, et non à...
Page 349 - ( Murmures.) Robespierre. « Je vous ai déjà dit que ce n'était pas par des mesures insignifiantes qu'on sauvait la patrie. Votre comité de salut public vous a fait plusieurs propositions : il en est une que j'adopte; c'est celle de la suppression de la commission des douze.
Page 287 - D'autres : Cela est faux. — Collot-d'Herbois s'agite au milieu des gradins.) Je dis que si le fil de la conjuration n'était pas rompu, si les magistrats du peuple n'étaient pas rendus à leurs fonctions, et entourés du respect qui...
Page 225 - Paris le respecte; il faut que les autorités constituées de Paris usent de tout leur pouvoir pour lui assurer ce respect. Si jamais la Convention était avilie, si jamais par une de ces insurrections qui depuis le 10 mars se renouvellent sans cesse, et dont les magistrats n'ont jamais averti la Convention ... (Il s'élève de violens murmures dans l'extrémité gauche. — On applaudit dans la partie opposée. — Plusieurs voix de ta partie gauche. Ce n'est pas là une réponse.) Fabre-d
Page 225 - Convention, si par ces insurrections toujours renaissantes, il arrivait qu'on portât atteinte à la représentation nationale, je vous le déclare, au nom de la France entière, Paris serait anéanti ; bientôt on chercherait sur les rives de la Seine si Paris a existé ». Cette déclaration maladroite, qui rappelle fâcheusement celle de Brunswick, met le feu aux poudres.
Page 306 - Il résulte du dépouillement des pouvoirs q»e trente-trois sections ont donné à leurs commissaires des pouvoirs illimités, pour sauver la chose publique. En conséquence, Dobsen déclare que les pouvoirs de la municipalité sont annulés. Le procureur de la Commune requiert que le voeu de la majorité soit proclamé à l'instant, et que le conseil-général remette ses pouvoirs au peuple souverain.
Page 397 - Sachez qu'une victime ornée de fleurs , et qu'on traîne à l'autel , n'est pas insultée par le prêtre qui l'immole ! ... On parle du sacrifice de mes pouvoirs ! Quel abus de mots ! Les sacrifices doivent* être libres, et vous ne l'êtes pas ! La Convention est assiégée ; des canons sont braqués contre ce palais ; il est défendu de se mettre à la fenêtre ; on ne peut sortir ; les fusils sont chargés.
Page 197 - Français ? Surtout, ne vous y méprenez pas, la faiblesse ici serait lâcheté. Frappez les coupables, vous n'entendrez plus parler de conjuration; la patrie est sauvée. N'en avez-vous point le courage ? Abdiquez vos fonctions, et demandez à la France des successeurs plus dignes de sa confiance. Je demande qu'on mette le projet de décret aux voix.
Page 5 - République un mouvement convulsionnaire et désorganisa leur; parce que, sous le titre imposteur de révolution, nous ne voulons pas ériger l'assassinat en principe , et constituer le crime en une sorte d'autorité légale ; parce que , sous le titre de révolution , nous ne voulons pas le fédéralisme et l'anarchie...
Page 291 - Paris ne périra pas ; aux brillantes destinées de la République se joindront celles de cette cité fameuse que les tyrans voulaient anéantir. Paris sera toujours la terreur des ennemis de la liberté, et ses sections, dans les grands jours, lorsque le peuple s'y réunira en masse, feront toujours disparaître ces misérables Feuillants, ces lâches modérés, dont le triomphe est d'un moment.