Des communes et de l'aristocratie |
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Des Communes Et De L'aristocratie... Amable Guillaume Prosper Brugiere Baran No preview available - 2019 |
Common terms and phrases
absolu actuel administration agens aristocratie attributions aurait autorité bération bon ordre Boulainvilliers budget canton chambres CHAP Charte choses cipaux citoyens classe communale communes conseil cantonnal conseil municipal conseil-général conserver constitution constitution de 1795 contrôle corporations délégués délibération départemens département dépenses despotique devoirs division doit doivent électeurs élection esprit esprit public exercer existence féodale force forme garantie gestion gler gouvernement habitans hiérarchie hommes individus indus influence institutions intérêts généraux intérêts locaux intérêts publics justice l'autorité ministérielle l'élection l'esprit l'État l'intérêt l'opinion l'ordre public législation liberté libre lois Louis XIV magistrats maire majorats ment ministres mœurs moyen munes nation nécessaire nement nistration noblesse opinion opinions par-là passé peuple peuvent politique position pourrait pouvoir pré préfet propriétaires propriétés publique qu'une raison rait réelle régime régler responsabilité révolution révolution française rien royaume rurales salutaire sanction royale serait seul sociale société sous-préfet suffrages surveillance tence térêt tion toyens trouve Turgot valeo vote
Popular passages
Page 158 - Votre Majesté est obligée de tout décider par ellemême ou par ses mandataires. On attend vos ordres spéciaux pour contribuer au bien public, pour respecter les droits d'autrui, quelquefois même pour user des siens propres.
Page 147 - Les conseils généraux de département pourront, en outre, et sauf l'approbation du Gouvernement , établir, pour les dépenses d'utilité départementale , des impositions dont le montant ne pourra excéder cinq centimes du principal des contributions foncière, personnelle et mobilière de i 820, et dont l'allocation sera toujours conforme au vote du conseil général.
Page 158 - On attend vos ordres spéciaux pour contribuer au bien public, pour respecter les droits d'autrui, quelquefois même pour user des siens propres. Vous êtes forcé de statuer sur tout, et le plus souvent par des volontés particulières, tandis que vous pourriez gouverner comme Dieu par des lois générales, si les parties intégrantes de votre empire avaient une organisation régulière et des rapports connus.
Page 24 - ... régénération politique. La libre et régulière gestion des affaires locales ne fut point restreinte à son objet apparent , et entraîna des conséquences plus étendues. L'habitude de traiter avec indépendance d'intérêts à leur portée , de discuter des questions que leur pénétration embrassait facilement , de se réunir et de se concerter pour faire prévaloir une conviction éclairée , tira les bourgeois de l'isolement et de l'apathie où ils étaient plongés, leur enseigna à...
Page 10 - Le peuple imagina que l'intendant serait un protecteur pour lui contre l'autorité de la noblesse, qui ne laissait pas de l'incommoder encore... Il n'a appris que longtemps après, par une expérience bien douloureuse, que ces nouveaux magistrats devaient être les instruments immédiats de sa misère; que la vie, les biens, les familles, tout serait à leur disposition; maîtres des enfants jusqu'à les...
Page 4 - La cause du mal , sire , vient de ce que votre nation n'a point de constitution. C'est une société composée de différents ordres mal unis, et d'un peuple dont les membres n'ont entre eux que très-peu de liens sociaux; où, par conséquent...
Page 5 - C'était dans des institutions locales que les citoyens allaient chercher tous les bienfaits que , dans les idées actuelles , on considère maintenant comme le devoir, le but spécial du gouvernement des nations.
Page 41 - ... aux fins que je propose. Les divers mariages qui se font en ce royaume en chaque famille, au lieu qu'aux autres Etats il n'ya souvent que l'aîné qui se marie, sont une des vraies causes que les maisons les plus puissantes se ruinent en peu de temps. Mais, si cette coutume appauvrit les familles particulières, elle enrichit tellement l'Etat, dont la force consiste en la multitude de gens de main, qu'au lieu de s'en plaindre, il faut s'en louer, et, au lieu de la changer, tâcher seulement de...
Page 200 - mémoires que les intendaus ont fournis à notre » prince, fait connaître que, malheureusement pour » la France, il n'y en avait aucun qui ne soit réellement » compris dans l'un de ces trois caractères, incapacité, » inapplication et prévention
Page xii - Ce sont, en effet, deux queslions inséparables : point d'aristocratie raisonnable et constitutionnelle , si elle n'a pour office naturel de veiller aux intérêts locaux; point de communes s'il n'y avait pas une classe de citoyens disposés à donner leur loisir et à consacrer leurs soins aux intérêts de leurs concitoyens.