Recueil des lettres de madame la marquise de Sévigné: a madame la comtesse de Grignan, sa fille, Volume 10 |
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Page 114
... Marseille , l'ennui y augmente au point de me préparer des voies aisées à ce que j'ai dans l'esprit ; le temps ne nous nuit pas , vous m'entendez . J'ai fait mes der- uiers efforts pour accommoder l'affaire de Madame de ... ; ils ont ...
... Marseille , l'ennui y augmente au point de me préparer des voies aisées à ce que j'ai dans l'esprit ; le temps ne nous nuit pas , vous m'entendez . J'ai fait mes der- uiers efforts pour accommoder l'affaire de Madame de ... ; ils ont ...
Page 118
... Marseille qui vous disent toutes les nouvelles du pays , ainsi je ne tomberai point dans la répétition , que pour vous ; dire mille et mille fois que personne ne- vous honore , Monsieur , et n'est avec un plus sincere attachement , ect ...
... Marseille qui vous disent toutes les nouvelles du pays , ainsi je ne tomberai point dans la répétition , que pour vous ; dire mille et mille fois que personne ne- vous honore , Monsieur , et n'est avec un plus sincere attachement , ect ...
Page 119
... Marseille , parce que je sens que personne n'est plus véritable- ment votre amie que moi . Ce Prince a tout dérangé , et , en vérité , ce n'étoit pas trop la peine de s'en faire une si grande fête . Il méprise tout , il ne se soucie de ...
... Marseille , parce que je sens que personne n'est plus véritable- ment votre amie que moi . Ce Prince a tout dérangé , et , en vérité , ce n'étoit pas trop la peine de s'en faire une si grande fête . Il méprise tout , il ne se soucie de ...
Page 120
... Marseille en auroit encore eu de plus ma gnifiques à présenter ;, mais il n'en auroit pas été ému davantage : ainsi je vous con seille de prendre patience , et de nous ve- nir voir . Je suis chargée , Monsieur , de vous faire cent mille ...
... Marseille en auroit encore eu de plus ma gnifiques à présenter ;, mais il n'en auroit pas été ému davantage : ainsi je vous con seille de prendre patience , et de nous ve- nir voir . Je suis chargée , Monsieur , de vous faire cent mille ...
Page 131
... Marseille avec tout le secret et les précautions nécessaires . Je suis au milieu de cent mille voix qui m'étourdissent ; je ne sais ce que je dis ; mais je sais que je vous aime de tout mon cœur . Je n'ai pas le temps de vous dire cela ...
... Marseille avec tout le secret et les précautions nécessaires . Je suis au milieu de cent mille voix qui m'étourdissent ; je ne sais ce que je dis ; mais je sais que je vous aime de tout mon cœur . Je n'ai pas le temps de vous dire cela ...
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Common terms and phrases
Adieu admirable affaire aimable aime amitié Ancenis assure auroit avez avois avoit beau belle Belombre Boismortier bonté c'étoit Calvisson Chancelier cher Chevalier Chevalier de Lorraine chose Cicéron cœur compliments connoissez crois d'Artagnan d'Ormesson dame déja derniere desire Dieu dire disoit donner écou enfin entrer l'accusé êtes étoit Evêque fille Fouquet grace homme j'ai j'en joie jolie jours l'Abbé l'avoit l'honneur Lettres de Madame Livry lundi m'en Madame de Grignan Madame de Sévigné Madame votre sœur Mademoiselle Majastres mandé maniere Marquise de Sévigné Marseille matin ment mérite mille monde Monsieur CORBINELLI mort n'ai n'en parler paroît passer pauvre pense pere petit brin Pignerol plaisir Pouponne pouvoit premiere présent Prince de Conti procès Pussort raison reconnoissance remercie rien roit s'il vous plaît sais savez sentiments sera seroit sieur sincere soir souhaite tendrement très-humble trouvé Vardes vérité veux voilà vois voudrois vouloit
Popular passages
Page 267 - Ah ! Sire , quelle trahison ! que Votre Majesté me le rende , je l'ai lu brusquement. Non , M. le maréchal , les premiers sentiments sont toujours les plus naturels. Le roi a fort ri de cette folie, et tout le monde trouve que voilà la plus cruelle petite chose que l'on puisse faire à un vieux courtisan. Pour moi, qui aime toujours à faire des réflexions, je voudrais que le roi en fît là-dessus, et qu'il jugeât par-là combien il est loin de connaître jamais la vérité.
Page 266 - M. le maréchal, lisez , je vous prie , ce petit madrigal , et voyez si vous en avez jamais vu un si impertinent : parce qu'on sait que depuis peu j'aime les vers, on m'en apporte de toutes les façons.
Page 47 - C'est par ces sortes d'endroits, tout pleins de zèle et d'éloquence, qu'il enlève et qu'il transporte : il m'a souvent ôté la respiration, par l'extrême attention avec laquelle on est pendu à la force et à la justesse de ses discours...
Page 267 - Le maréchal, après avoir lu, dit au Roi : ' Sire, Votre Majesté juge divinement bien de toutes choses ; il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j'aie jamais lu.
Page 254 - Enfin Dieu soit loué ! Dieu a touché le cœur de cette pauvre enfant : elle s'est mise dans le chemin de l'obéissance et du salut.
Page 288 - Tout le monde s'intéresse dans cette grande affaire. On ne parle d'autre chose; on raisonne, on tire des conséquences, on compte sur ses doigts, on s'attendrit, on craint, on souhaite, on hait, on admire, on est triste, on est accablé; enfin, mon pauvre Monsieur, c'est une...
Page 262 - ... dans cette petite porte. Si vous saviez combien on est malheureux quand on a le cœur fait comme je l'ai , je suis assurée que vous auriez pitié de moi ; mais je pense que vous n'en êtes pas quitte à meilleur marché, de la manière dont je vous connais.
Page 266 - Saint-Aignan et Dangeau lui apprennent comment il faut s'y prendre. Il fit l'autre jour un petit madrigal , que lui-même ne trouva pas trop joli. Un matin il dit au maréchal de Gramont : M.
Page ix - Rien n'est égal à la vivacité de ses tournures et au bonheur de ses expressions. Elle est toujours affectée de ce qu'elle dit et de -ce qu'elle raconte; elle peint comme si elle voyait, et l'on croit voir ce qu'elle peint.
Page 53 - ... avec un courage héroïque ; je me prépare à toutes les conséquences avec paix et tranquillité ; et voyant qu'il faut se résoudre et que je ne suis pas la plus forte, je m'occupe de l'obligation que j'ai à Dieu de me conduire si doucement à la mort. Je le remercie de l'envie qu'il me donne de m'y préparer tous les jours, et même de ne pas souhaiter de tirer jusqu'à la lie. L'excès de la vieillesse est affreux et humiliant ; nous en voyons tous les jours un exemple qui nous afflige,...