Oeuvres completes de M. J. Chenier: precedees de notices historiques, par M. Arnault, Volume 10Dupont, 1829 |
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... mollement ces habits radieux Que déploie au Cathay le ver industrieux . Le coton mol et souple , en une trame habile , Sur les bords indiens , pour vous prépare et file Ce tissu transparent , ce réseau de Vulcain , Qui , perfide et ...
... mollement ces habits radieux Que déploie au Cathay le ver industrieux . Le coton mol et souple , en une trame habile , Sur les bords indiens , pour vous prépare et file Ce tissu transparent , ce réseau de Vulcain , Qui , perfide et ...
Page 40
... mollement étendue , Aux lèvres de Vénus son âme est suspendue , Et dans ses yeux divins , oubliant les hasards , Nourrit d'un long amour ses avides regards ; Quels appas trop chéris mirent Pergame en cendre ; Quelles trois déités un ...
... mollement étendue , Aux lèvres de Vénus son âme est suspendue , Et dans ses yeux divins , oubliant les hasards , Nourrit d'un long amour ses avides regards ; Quels appas trop chéris mirent Pergame en cendre ; Quelles trois déités un ...
Page 62
... poétiques doigts . De rimes couronnée , et légère et dansante , En nombres mesurés elle s'agite et chante . Des antiques vergers ces rameaux empruntés * Croissent sur mon terrain , mollement transplantés . Aux troncs 62 ÉPITRES .
... poétiques doigts . De rimes couronnée , et légère et dansante , En nombres mesurés elle s'agite et chante . Des antiques vergers ces rameaux empruntés * Croissent sur mon terrain , mollement transplantés . Aux troncs 62 ÉPITRES .
Page 63
... mollement transplantés . Aux troncs de mon verger ma main avec adresse Les attache ; et bientôt même écorce les presse . De ce mélange heureux l'insensible douceur Donne à mes fruits nouveaux une antique saveur . Dévot adorateur de ces ...
... mollement transplantés . Aux troncs de mon verger ma main avec adresse Les attache ; et bientôt même écorce les presse . De ce mélange heureux l'insensible douceur Donne à mes fruits nouveaux une antique saveur . Dévot adorateur de ces ...
Page 73
... Mollement en cadence inclinaient leurs feuillages ; Et pâtres , oubliant leur troupeau délaissé , Et voyageurs , quittant leur chemin commencé , Couraient . Il les entend , près de son jeune guide , L'un sur l'autre pressés , tendre une ...
... Mollement en cadence inclinaient leurs feuillages ; Et pâtres , oubliant leur troupeau délaissé , Et voyageurs , quittant leur chemin commencé , Couraient . Il les entend , près de son jeune guide , L'un sur l'autre pressés , tendre une ...
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Oeuvres Completes De M. J. Chenier: Precedees De Notices Historiques, Par M ... Marie-Joseph Chenier No preview available - 2019 |
Common terms and phrases
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Popular passages
Page 311 - Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre. Peut-être est-ce bientôt mon tour. Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière!
Page 282 - S'éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d'une jeune captive; Et, secouant le faix de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliais les accents De sa bouche aimable et naïve. Ces chants, de ma prison témoins harmonieux, Feront à quelque amant des loisirs studieux Chercher quelle fut cette belle: La grâce décorait son front et ses discours, Et comme elle craindront de voir finir leurs jours Ceux qui les passeront près d'elle.
Page 281 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine.
Page 281 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 34 - Je vois l'être et la vie et leur source inconnue , Dans les fleuves d'éther tous les mondes roulants. Je poursuis la comète aux crins étincelants, Les astres et leurs poids, leurs formes, leurs distances ; Je voyage avec eux dans leurs cercles immenses. Comme eux, astre, soudain je m'entoure de feux, Dans l'éternel concert je me place avec eux : En moi leurs doubles lois agissent et respirent ; Je sens tendre vers eux mon globe qu'ils attirent. Sur moi qui les attire ils pèsent à leur tour.
Page 268 - Fanny, l'heureux mortel qui près de toi respire Sait, à te voir parler et rougir et sourire, De quels hôtes divins le ciel est habité. La grâce, la candeur, la naïve innocence Ont, depuis ton enfance, De tout ce qui peut plaire enrichi ta beauté. Sur tes traits, où ton âme imprime sa noblesse, Elles ont su mêler aux...
Page 280 - S'il est des jours amers, il en est de si doux! Hélas! quel miel jamais n'a laissé de dégoûts? Quelle mer n'a point de tempête? L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Page 190 - L'ART des transports de l'âme est un faible interprète; L'Art ne fait que des vers : le cœur seul est poète. Sous sa fécondité le génie opprimé Ne peut garder l'ouvrage en sa tête formé : Malgré lui, dans lui-même, un vers sûr et fidèle Se teint de sa pensée, et s'échappe avec elle. Son cœur dicte : il écrit. A ce maître divin II ne fait qu'obéir, et que prêter sa main. S'il est aimé, content; si rien ne le tourmente...
Page 306 - Pauvres chiens et moutons, toute la bergerie • Ne s'informe plus de son sort. Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine, Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs, Sans plus penser à lui, le mangent s'il est tendre. Dans cet abîme enseveli J'ai le même destin Je m'y devais attendre.
Page 279 - Ah ! témoin des succès du crime, Si l'homme juste et magnanime Pouvait ouvrir son cœur à la félicité, Versailles, tes routes fleuries, Ton silence fertile en belles rêveries, N'auraient que joie et volupté. Mais souvent tes vallons tranquilles, Tes sommets verts, tes frais asiles. Tout à coup à mes yeux s'enveloppent de deuil. J'y vois errer l'ombre livide D'un peuple d'innocents qu'un tribunal perfide Précipite dans le cercueil.