Archives générales de médecine, Volume 15

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Béchet, 1827 - Medicine
 

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Popular passages

Page 385 - Londres trouve les choses bien changées en philosophie comme dans tout le reste. Il a laissé le monde plein, il le trouve vide. A Paris on voit l'Univers composé de tourbillons de matière subtile; à Londres on ne voit rien de cela. Chez nous c'est la pression de la lune qui cause le flux de la mer; chez les Anglais c'est la mer qui gravite vers la lune...
Page 466 - ... à un acte aussi atroce et aussi contraire aux lois de la nature. Cet état de l'homme est impossible , at-on dit ; votre monomanie est une supposition ; c'est une ressource moderne et commode, tantôt pour sauver des coupables et les soustraire à la sévérité des lois, tantôt pour priver arbitrairement un citoyen de sa liberté!
Page 475 - Salpêtrière, par une jeune fille qui était entrée dans l'hospice maniaque et nymphomane ; après quelques mois la manie cessa ; mais je devins l'objet des emportemens de cette fille. Habituellement calme et ne déraisonnant plus, toutes les fois qu'elle me voyait, elle m'adressait des injures. Si elle ne pouvait se précipiter sur moi, elle me jetait tout ce qui tombait sous sa main, pierres, pots d'étain, sabots, etc.; elle voulait m'ouvrir le ventre pour me punir de mes dédains. Un jour,...
Page 500 - ... de sa position et de son état ; qui se livre aux actes les plus désordonnés, les plus bizarres, les plus violens, sans motifs, sans combinaisons, sans prévoyance, etc. » Or, pour un grand nombre de ces malades , il n'en est point ainsi; ce que nous avons dit de la monomanie sans délire suffit pour le prouver. D'ailleurs , l'acte répréhensible imputé ne peut -il point être un des premiers symptômes de la maladie...
Page 104 - ... 5.° Que ces ressorts , forcés de céder à la contraction des ventricules , réagissent , et que , aidés de la contraction des appendices , ils obligent les ventricules à céder à leur tour, à recevoir du sang , et à reprendre leur première place ; 6.
Page 467 - Alors je ne suis plus le maître de mu volonté. Plus d'une fois, quelques minutes après avoir embrassé sa mère, il devient rouge, son œil est brillant, et il s'écrie: Ma mère sauvez-vous, je vais •vous égorger. Bientôt après il se calme, verse quelques larmes et s'éloigne. Un jour il rencontre , dans les rues un militaire suisse, saute sur son sabre, veut l'arracher de vive force pour égorger ce militaire qu'il ne connaît pas. Un autre jour , il attire sa mère dans la cave, et veut...
Page 467 - Ce monsieur assure qu'il n'éprouve d'autre douleur physique qu'une légère céphalalgie : il est triste et chagrin d'un pareil état ; il a quitté sa femme , craignant de succomber , et il est trèsdisposé à tout faire pour se guérir et se délivrer d'une pensée aussi affreuse.
Page 277 - La lésion sur laquelle M. Breschet a voulu attirer l'attention de l'Académie est une sorte de déchirure qui se fait dans les parois du cœur, à certains points du ventricule gauche, mais principalement à sa pninte.
Page 598 - Embaumement; momie d'Egypte. — M. Bonastre , au nom d'une commission , fait un rapport sur l'examen chimique de plusieurs substances provenant d'une momie d'Egypte. Il, commence par des considérations .sur les embaumemens des anciens; savoir : i.
Page 467 - ... des rapports acides , des vomissemens , des digestions pénibles , une constipation opiniâtre; à peine elle peut goûter le sommeil; elle invoque la mort comme le seul remède qui puisse la débarrasser des idées , des angoisses horribles qui l'accablent. A table , elle dit aux personnes qui sont avec elle : Voilà des couteaux! je' pourrais bien les prendre et vous tuer.

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