Revue des deux mondesAu bureau de la Revue des deux mondes., 1915 |
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Allemagne Allemands alsacien âme André Lafon anglais Arenenberg arrive aurait avaient batteries beau Bismarck blessés Bulgarie c'était cause cheval chose cœur colonie du Cap coup d'autres déclaration demande devant Dieu dire donner enfans ennemis explosifs faisait femme Fénelon force française général gens germanique Gluck gouvernement guerre heures Hohenzollern hommes j'ai j'avais Jacques Bainville jamais jeune jour l'Allemagne l'Alsace l'âme l'Empire l'ennemi l'esprit l'Italie laisser lettre Lorraine main Maisonfort mande Marsal Massauve matin ment mètres millions Minola Mme Bresser Mme de Maintenon Mme Ortègue mois monde morale mort n'avait nation nationale nuit obus officiers opinion publique Ortègue paix parler passé patrie patriotisme pauvre pays pensée Persigny petite Reine peuple peut-être philosophie politique porte pouvait premier presque Prince Prusse qu'un raison reste rien Roumanie Russie s'est s'était Saint Saint-Cyr sais science semble sentiment serait Serbie seulement siècle soir soldats sorte Spyck Strasbourg terre tion tranchées trouve viandes voilà vrai yeux
Popular passages
Page 873 - Venise est là, assise sur le rivage de la mer, comme une belle femme qui va s'éteindre avec le jour : le vent du soir soulève ses cheveux embaumés ; elle meurt saluée par toutes les grâces et tous les sourires de la nature.
Page 755 - La course est et demeure abolie. 2) Le pavillon neutre couvre la marchandise ennemie, à l'exception de la contrebande de guerre. 3) La marchandise neutre, à l'exception de la contrebande de guerre, n'est pas saisissable sous pavillon ennemi. 4...
Page 341 - C'est ce que les Latins appellent charitat patrii soli, l'amour de la patrie : et ils la regardent comme un lien entre les hommes. Les hommes en effet se sentent liés par quelque chose de fort, lorsqu'ils songent que la même terre, qui les a portés et nourris étant vivants, les recevra en son sein quand ils seront morts.
Page 870 - ... venait à se lever, il me découvrirait les plaines de la Lombardie ; par delà, Rome ; par delà, Naples, la Sicile, la Grèce, la Syrie, l'Egypte, Carthage : bords lointains que j'ai mesurés, moi qui ne possède pas l'espace de terre que je presse sous la plante de mes pieds I Mais pourtant momrir ici?
Page 339 - ... tranquillité. Enfin nous voulons un Roy pour avoir la paix. Mais nous ne voulons pas faire comme les grenouilles, qui s'ennuyants de leur Roy paisible, esleurent laCicogne, qui les dévora toutes.
Page 353 - France ; faisons disparaître ces idées absurdes, en prononçant la peine de mort contre leurs auteurs. La France doit être un tout indivisible. Elle doit avoir unité de représentation. Les citoyens de Marseille veulent donner la main aux citoyens de Dunkerque. Je demande donc la peine de mort contre quiconque voudrait détruire l'unité en France, et je propose de décréter que la Convention nationale pose pour base du gouvernement qu'elle va établir l'unité de représentation et d'exécution....
Page 861 - ... il ne s'insinue toujours un peu de lumière. Une teinte singulièrement harmonieuse marie la terre, le ciel et les eaux : toutes les surfaces, au moyen d'une gradation insensible de couleurs, s'unissent par leurs extrémités, sans qu'on puisse déterminer le point où une nuance finit et où l'autre commence. Vous avez sans doute admiré dans les paysages de Claude Lorrain cette lumière qui semble idéale et plus belle que nature? Eh bien, c'est la lumière de Rome...
Page 663 - ... journal, et elles l'interrogeaient des yeux avec anxiété, car il n'arrivait depuis longtemps que de bien tristes nouvelles de la France. Mon père bondit tout à coup sur sa chaise, ses grands yeux noirs lancèrent des flammes, une affreuse pâleur se répandit sur son visage, d'ordinaire si coloré, il se prit la tête à deux mains, en s'écriant : Ah ! les infâmes ! Ils ont guillotiné leur Roi...
Page 700 - J'entrepris donc la chose, et je m'aperçus qu'en travaillant sur le plan qu'on m'avait donné, j'exécutais en quelque sorte un dessein qui m'avait souvent passé dans l'esprit, qui était de lier, comme dans les anciennes tragédies grecques, le chœur et le chant avec l'action, et d'employer à chanter les louanges du vrai Dieu cette partie du chœur que les païens employaient à chanter les louanges de leurs fausses divinités.
Page 859 - mais quand vous venez à détailler les objets, l'enchantement arrive. Des prairies dont la verdure surpasse la fraîcheur et la finesse des gazons anglais se mêlent à des champs de maïs, de riz et de froment ; ceux-ci sont surmontés de vignes qui passent d'un échalas à l'autre, formant des guirlandes au-dessus des moissons ; le tout est semé de mûriers, de noyers, d'ormeaux, de saules, de peupliers, et arrosé de rivières et de canaux. Dispersés sur ces terrains, des paysans et des paysannes,...