Théatre des auteurs du second ordre ou recueil des tragédies et comédies restées au théatee Français: avec des notices sur chaque auteur, Volume 14

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1810
 

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Page 189 - J'ai à vous parler. LA BARONNE. Et comme ce moulin est plus ancien que le bois de ma partie, et que ce bois... écoutez bien ceci, s'il vous plaît, et que ce bois... MADAME PATIN. En vérité, Madame, je ne comprends rien dans les affaires; mais je parlerai encore de la vôtre à M.
Page 143 - Madame, vous seriez, ma foi, bien embarrassée si vous vous trouviez comme certaines grandes dames de par le monde, à qui tout manque, et qui, malgré leur grand nom ne sont connues que par un grand nombre de créanciers, qui crient à leurs portes depuis le matin jusqu'au soir. MADAME PATIN. C'est là le bon air. C'est ce qui distingue les gens de qualité.
Page 9 - Ma foi , à n'en point mentir^ je crois que vous en avez, pour le moins, douze ou quatorze de plus : car je me souviens que , l'autre jour, le bonhomme Pyrante, buvant avec vous le petit coup, 'disoit qu'il en avoit soixante et six ; que vous étiez en Philosophie, qu'il n'étoit encore qu'en cinquième ; et qu'à la tragédie du collège , il jouoit le cupidou, quand vous représentiez l'empereur. Li si D o n. 11 ne sait ce qu'il dit là-dessus; il est de ces gen» qui se veulent faire plus vieux...
Page 187 - Vous avez tant d'affaires, Madame , que je ne sais pas de laquelle il est question. Je sais seulement qu'elles sont toutes aussi claires que le jour, et accompagnées de certaines circonstances dont je ne me souviens pas bien , mais qui sont les plus justes du monde , sans contredit. LA BARONNE. Je vous en fais juge vous-même, Madame : écoutez seulement. C'est un procès intenté dès avant la bataille de Pavie.
Page 237 - MADAME PATIN. Ah ! ah ! Monsieur, vous voilà de bien bonne humeur, et je ne sais vraiment pas quel sujet vous croyez avoir de vous tant épanouir la rate. LE CHEVALIER . Je vous demande pardon , Madame ; mais, je suis encore tout rempli de la plus plaisante chose du monde. Vous vous souvenez des vers que je vous ai tantôt donnés ? MADAME PATIN.
Page 177 - Il est fort riche et fort de qualité ; car, il me l'a dit. MADAME PATIN. Vraiment, je suis bien aise, ma nièce, que malgré la mauvaise éducation que votre père vous a donnée, vous preniez des sentiments dignes de l'honneur que je vous fais, de vouloir être votre parente. Voilà de quoi vous avez profité à me voir, et vous m'avez cette obligation.
Page 4 - LA FLÈCHE. Et que veut-il donc, de par tous les diables? LISETTE. Ce qu'il veut? C'est un ladre, qui veut garder sa fille et son argent pour lui. LA FLÈCHE. Oh! il veut... il veut, nous ne voulons pas, nous. Pour l'argent, passe ; mais pour la fille, si elle voulait prendre de mes almanachs, je défierais bien un régiment de pères de la garder. LISETTE. Elle n'en prendra pas, je t'en réponds.
Page 232 - La baronne et elle se sont expliquées. LE CHEVALIER. Il s'en est encore trouvé une troisième, qu'elle ne m'a nommée qu'en la traitant de petite étourdie ; il faut que ce soit ma petite brune. CRISPIN.
Page 145 - ... ne se donne aussi des airs. Allons-nous en carrosse ensemble , elle se place dans le fond à mes côtés. Sommesnous à pied, elle marche toujours sur la même ligne, sans observer aucune distance entre elle et moi. LISETTE. La petite ridicule ! Une nièce vouloir aller de pair avec sa tante ! MADAME PATIN.
Page 239 - Madame Patin. Le fripon ! la baronne est sa parente comme je la suis du Grand Mogol. MADAME PATIN. Écoutons jusqu'à la fin. LE CHEVALIER. Vous ne sauriez croire jusqu'où vont les folles visions de cette vieille, et les folies qu'elle ferait dans le monde, pour peu que mes manières répondissent aux siennes.

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