« Ah! ça, voyous! (voyons). » Il s'agit d'une réception. Le plus grave des journaux dira d'un immortel : M. X... a gardé pendant toute la cérémonie un visage impossible (impassible). » Le journal de Caen, le Haro, rendant compte du banquet offert en 1842 à M. Guizot par les électeurs de Lisieux, disait : « Une foule immense emplissait l'amphithéâtre. L'illustre homme d'État prend place au milieu des gredins, et est aussitôt accueilli par les plus vils applaudis sements. >>> On écrivait de Carpentras à un journal : << Notre ville est dans la désolation : les pauvres ont pendu leur meilleur ami, Un autre : « Les fonds ont été volés M. Anastase de W. » (votés) par la Chambre. » Dans une belle édition du livre d'Heures de M. Affre, depuis archevêque de Paris, que publiait l'éditeur Hetzel, et dans la partie du texte relative à l'ordinaire de la messe, les compositeurs avaient imprimé au lieu de ces mots : « Ici le prètre ôte sa calotte, » ceux-ci : « Ici le prêtre ôte sa culotte. » L'édition fut tirée avec cette faute. L'éditeur, heureusement ou malheureusement, au moment où on allait la brocher, la découvrit. Il fallut refaire un carton et détruire la page saugrenue. (Souvenirs d'un libraire.) (L'Intermédiaire des chercheurs.) Un homme du Berri, étant entré daus une forêt pour y couper du bois dont il avait besoin pour quelque ouvrage, y fut entouré d'un essaim de mouches et en demeura fou pendant deux ans, ce qui donna à comprendre que ces mouches avaient été envoyées par la méchanceté du diable. Ensuite, ayant traversé les villes voisines, il alla dans la province d'Arles, où, s'étant vêtu de peaux, il priait comme s'il eût été un religieux. Pour mieux se jouer de lui, l'ennemi du genre humain lui donna la faculté divinatrice. Après cela, grandissant en scélératesse, il sortit de sa retraite, et quitta la province dont j'ai parlé, entra sur le territoire du pays de Gévaudan, en se donnant pour un grand homme, et ne craignant pas de se dire le Christ, après avoir pris avec lui, comme sa sœur, une femme qu'il faisait appeler Maria. La multitude populaire affluait à lui, pour lui présenter des malades qu'il guérissait en les touchant. Ceux qui venaient le trouver lui apportaient de l'or, foi; il l'accoste, et lui demande quelle histoire il voyait là. L'autre, contrefaisant le simple, lui dit les plus excellentes impertinences qui se pouvaient imaginer, dont ce jeune seigneur pâmait de rire. Pensant avoir trouvé une occasion signalée de donner du passe-temps au roi, il court à son lever, et lui raconte l'aventure qui lui était arrivée de la rencontre du plus excellent badin qui fût jamais, lui récita quelques-unes de ses visions, qui agréèrent fort au roi. Il fut question de faire entrer ce beau niais, pour ouïr les merveilles de ses sottises. On l'amène; le roi, qui le connaissait dès son enfance, pensa le nommer d'abord, si l'autre ne lui eût fait signe de dissimuler. de l'argent et des vêtements; de son côté, pour les mieux réduire, il distribuait tout cela aux pauvres en se prosternant sur le sol et en se répandant en prières avec la femme dont nous avons parlé; puis, se relevant, il ordonnait de nouveau aux assistants de l'adorer. Il prédisait l'avenir, et annonçait aux uns des maladies, aux autres des malheurs, à un petit nombre le salut à venir. Il séduisit ainsi une immense multitude de peuple, et non-seulement des hommes grossiers, mais encore des prêtres de l'Eglise. Il était suivi de trois mille gens du peuple. Cependant il se mit à dépouiller et à piller ceux qu'il trouva sur son chemin ; mais il distribuait leurs dépouilles à ceux qui n'avaient rien. Il faisait des menaces de mort aux évêques et aux citoyens qui dédaignaient de l'adorer. Alors ce jeune seigneur se met à lui Il entra sur le territoire de la cité du faire les mêmes propositions qu'il eût Vélai, se rendit au lieu qu'on appelle Ani- faites à un insensé; l'autre contrefaisant cium (le Puy), et fit halte avec toute son si naïvement l'ignorant, l'idiot et le simarmée dans les basiliques voisines, dis-ple qu'on ne vit jamais un si plaisant fou. posant ses troupes comme s'il eût porté la guerre à Aurelius, alors évêque de cette ville; puis il envoya devant lui, pour annoncer sa venue, des messagers qui étaient des hommes tout nus, sautant et faisant des tours. L'évêque, profondément étonné, lui dépêcha des personnes capables, pour s'enquérir de ce que voulaient dire les choses qu'il faisait. L'un de ces derniers, qui était le chef, s'étant incliné comme pour lui embrasser les genoux et lui faire faire place sur la voie publique, donna l'ordre qu'on le saisît et qu'on le dépouillåt, et immédiatement, tirant son épée, il le tailla en pièces; et ainsi tomba ce Christ, qui mérite plutôt le nom d'AnteChrist, et il mourut; et tous ceux qui étaient avec lui se dispersèrent. Quant à sa Maria, livrée aux supplices, elle dévoila toutes les impostures et tous les prestiges dont il s'était servi. (Grég. de Tours, Histoire que des Francs.) Faux Niais. Après un long passe-temps, le rideau de la comédie se tira et il se trouva que ce vieux croqueux était un Béarnais, l'un des plus vaillants dragons que le roi eût autour de soi, lorsqu'il était encore roi de Navarre, et l'un des plus fins espions qui fût en Europe, qui, pour le service de Sa Majesté, avait visité les plus importantes places de la chrétienté, et en avait rapporté fidèlement les plans et les défauts. Aussi était-il pensionnaire du roi à un haut appointement. Ce fut au jeune seigneur à boire le calice tout entier que luimême s'était mêlé (1). (Le Bouffon de la cour.) Le duc de Lauzun était extraordinaire en tout par nature, et se plaisait encore à l'affecter, jusque dans le plus intérieur de son domestique et de ses valets. Il conecclésiasti-trefaisait le sourd et l'aveugle pour mieux Du vivant du grand Henri, un jeune seigneur des plus illustres maisons de France, étant arrivé de bonne heure au Louvre, pour se trouver au lever de Sa Majesté, vit dans la grande salle des gardes un vieux soldat qui s'amusait à regarder les tapisseries. Il s'imagina que c'était quelque vieux Gaulois à la bonne voir et entendre sans qu'on s'en défiât, et se divertissait à se moquer des sots, même des plus élevés, en leur tenant des langages qui n'avaient aucun sens. Ses manières étaient toutes mesurées, réservées, doucereuses, même respectueuses; et de ce ton bas et emmiellé il sortait des traits perçants et accablants par leur (1) Tallemant des Réaux, (t. III, p. 333, in 12) raconte la même historiette il l'attribue au vieux Sigongne; le jeune persifleur est Bassompierre, justesse, leur force ou leur ridicule, et cela en deux ou trois mots, quelquefois d'un air de naïveté ou de distraction, comme s'il n'y eût pas songé. (Saint-Simon, Mémoires.) Faveur et défaveur. La comtesse Golowkine racontait fort agréablement une anecdote sur le prince Potemkin, qui a remplacé le prince Orlow dans la faveur de Catherine II. Un jour, il montait l'escalier du palais impérial et rencontra Orlow qui le descendait, et pour lui dire quelque chose et ne pas rester dans un silence embarrassant, il lui demanda : « Quelle nouvelle y a-t-il à la cour? Aucune, répondit froidement Orlow, excepté que vous montez et que je descends. » (Baronne d'Oberkirch, Mémoires.) Faveur excessive. Un bon religieux, persuadé que les souffrances sont des faveurs du ciel, dit un jour à Scarron : « Je me réjouis avec vous, Monsieur, de ce que le bon Dieu vous visite plus souvent qu'un autre. Eh! mon père, répondit Scarron', le bon Dieu me fait trop d'honneur. » (Mémoires anecdotiques.) Faveur royale. Un jeune Courlandais, nommé Keyserling, qui faisait des vers français tant bien que mal et qui en conséquence était alors le favori du prince Frédéric, nous fut dépêché à Cirey, des frontières de la Pomeranie. Nous lui donnâmes une fète. Je fis une belle illumination, dont les lumières dessinaient les chiffres et le nom du prince royal, avec cette devise: L'espérance du genre humain. Pour moi, si j'avais voulu concevoir des espérances personnelles, j'en étais très en droit, car on m'écrivait, mon cher ami, et on me parlait souvent, dans les dépêches, des marques solides d'amitié qu'on me destinait quand on serait sur le trône. Il y monta enfin lorsque j'étais à Bruxelles ; et il commença par envoyer en France en ambassade extraordinaire un manchot nommé Camus. Camus, en arrivant au cabaret, me dépêcha un jeune homme qu'il avait fait son page pour me dire qu'il était trop fatigué pour sa venir chez moi, qu'il me priait de me rendre chez lui sur l'heure et qu'il avait le plus grand et le plus magnifique présent à me faire de la part du roi son maître. «< Courez vite, dit Mme du Châtelet, on vous envoie sûrement les diamants de la couronne. » Je courus; je trouvai l'ambassadeur qui, pour toute valise, avait derrière feu roi, que le roi régnant m'ordonnait chaise un quartaut de vin de la cave du d'étonnement et de reconnaissance sur les de boire. Je m'épuisai en protestations jesté, substituées aux solides dont elle marques liquides des bontés de Sa Mam'avait flatté, et je partageai le quartaut avec Camus. (Voltaire, Mémoires.) Favori (Chute d'un). Pendant le siége de Perpignan, en 1642, le maréchal Fabert allait tous les jours, au matin, rendre compte des opérations à Louis XIII. Un jour, le grand-écuyer, Cinq-Mars, osa critiquer les détails qu'il entendait : « Vous avez sans doute passé la nuit à la tranchée, puisque vous en parlez si savamment, lui dit le roi. Sire, répond le grand écuyer, vous savez le contraire. Allez, répliqua Louis, vous m'ètes insupportable : vous voulez qu'on croie que vous passez les nuits à régler, avec moi, les grandes affaires de mon royaume, et vous les passez dans ma garde-robe, à lire l'Arioste, avec mes valets de chambre. Allez, orgueilleux : il y a six mois que je vous vomis. » Ce discours fit sortir CinqMars, et l'œil étincelant de colère, il dit à Fabert «< Monsieur, je vous remercie. Que vous dit-il? demande le roi, je crois qu'il vous menace! Sire, répond Fabert, on n'oserait me faire de menaces en votre présence, et ailleurs je n'en souffrirais pas. >> (Vie de Fabert.) Feinte théâtrale. Sophie Arnould, si touchante au théâtre, employait les moments où elle faisait pleurer et frémir toute la salle, à dire tout bas des folies aux acteurs qui se trouvaient en scène avec elle; et lorsqu'il lui arrivait de tomber évanouie entre les bras d'un amant au désespoir, elle ne manquait guère, pendant que le parterre s'extasiait, de s'écrier: « Ah! mon cher Pillot, que tu es laid! >> (Esprit de Sophie Arnould.) Femmes. Voltaire, étant chez Mme du Châtelet, jouait avec un enfant qu'il tenait sur ses genoux. Il se mit à jaser avec lui et à lui donner des instructions. « Mon petit ami, lui disait-il, pour réussir avec les hommes, il faut avoir les femmes pour soi; pour avoir les femmes pour soi, il faut les connaître. Vous saurez donc que toutes les femmes sont faussses et cat... Comment! toutes les femmes ! s'écria madame du Châtelet en colère; que dites-vous donc là? Madame, reprit Voltaire, il ne faut pas tromper l'enfance." (Encyclopédiana.) Le Guide a représenté la Tentation du premier homme; et comme il est dit dans la Genèse, que le serpent qui séduisit Ève lui parla beaucoup, le Guide a donné au serpent une tête de femme. Un prédicateur, prêchant sur l'évangile de la Samaritaine, dit : « Ne soyez pas surpris si cet évangile est si long; c'est une femme qui y parle. » (Bibliothèque de société.) Un autre prêchant devant des religieuses le jour de Pâques, dit que JésusChrist ressuscité apparut d'abord aux femmes afin que la nouvelle de la résurrection fût plus tôt répandue. 1d.) Femmes (Domination des). Il y avait un curé à Sainte-Opportune qui disait au prône qu'il donnerait des pois pour le carême à ceux qui n'obéissaient point à leurs femmes. Quand il avait questionné les maris, pas un n'emportait de ses pois. Un crocheteur y alla, bien résolu d'en avoir. Le curé l'interroge sur la etc. Il ne le pouvait attraper. taverne " << Prenez donc des pois,» dit-il. Comme le crocheteur remplissait son sac : « Vous deviez, ajouta-t-il, en prendre un plus grand. Je le voulais, dit le crocheteur, mais notre femme n'a pas voulu. — Ah! je vous tiens, dit le curé, vous n'avez que faire de sac; laissez mes pois. (Tallemant des Réaux.) Femmes (Règne des). Mme la duchesse de Bourgogne, entendant un soir le roi et Mme de Maintenon parler avec affection de la cour d'Angleterre dans les commencements qu'on espéra la paix pour la reine Anue : « Ma tante, se mit-elle à dire, il faut convenir qu'en Angleterre les reines gouvernent mieux que les rois, et savez-vous bien pourquoi, ma tante? >> et toujours courant et gambadant, «< c'est que sous les rois ce sont les femmes qui gouvernent, et ce sont les hommes sous les reines. >> (Saint-Simon, Mémoires.) Femmes (Respect pour les). Jean le Maingre, dit Boucicaut, maréchal de France, et lieutenant pour le roi Charles VI à Gênes, se promenant un jour à cheval par la ville, rencontra deux courtisanes vêtues à la mode du pays, qui lui firent la révérence, et lui pareillement à elles. Huguenin de Coligny, qui était devant lui, s'arrêta, lui dit : << Monseigneur, savez-vous qui sont ces deux dames qui vous ont salué? Je ne sais, « dit le maréchal. » Huguenin lui répliqua : : « Ce sont des filles de joie. Je ne les connais pas, répondit-il; mais j'aime mieux avoir fait la révérence à des filles de joie que d'avoir manqué à saluer une femme de bien. » comme cela. » C'était la feue comtesse de la Suze. Elle le dit au maréchal, qui sur l'heure le fit valet de chambre. (Tallemant des Réaux.) Femmes (Rivalité de). Au lieu d'adresser ces vers à sa confidente, la Le Couvreur, qui jouait le rôle de Phèdre, les prononça en se tournant du côté de la duchesse, qu'elle parut apostropher avec indignation. Le public', qui était au fait, applaudit beaucoup. La duchesse frémit de rage, et, dès ce moment, résolut la perte de sa rivale. Peu de temps après, un petit abbé fit un présent de confitures et autres douceurs qui fit passer à la pauvre Phèdre le goût des vanités de ce monde (1). (Favart, Mémoires.) Femmes (Ame des). Un Espagnol a dit que les bêtes n'ont point d'âme; un Français l'a dit aussi ; mais un Italien, plus outré, s'est avisé de soutenir que les femmes n'ont point d'âme, et ne sont pas de l'espèce des hommes: ce que l'auteur tâche de prouver par plusieurs passages de l'Écriture sainte, qu'il ajuste à sa fantaisie. Tant que ce livre ne parut qu'en latin, l'inquisition ne dit rien; mais dès qu'il fut traduit en italien, elle le censura, et le défendit. Les dames d'Italie prirent ce système bien diversement; les unes étaient fàchées de n'avoir point d'âme, et de se voir si fort ravalées au-dessous des hommes, qui les traiteraient Mile Le Couvreur ne jouit pas longtemps des lauriers qu'elle avait cueillis sur la scène; on prétend que ses jours furent abrégés par le poison. Parmi le nombre des adorateurs que ses talents lui avaient attirés, le chevalier de Saxe était le seigneur en faveur. Elle lui sacrifia presque tous ses rivaux; je dis presque tous, parce qu'elle s'était réservé seulement deux ou trois amis de cœur, entre autres M. de...... Le jeune chevalier, qui en avait conçu de la jalousie, un soir, après avoir reçu de sa chere actrice les protestations de la plus exacte fidélité, se retira l'air satisfait; mais soupçonnant que son rival ne tarde. rait pas à s'introduire sitôt qu'on le croirait parti, il s'arracha un cheveu, qu'il attacha avec de la cire sur la porte et au pilier. Il revint une heure après, et trouva le cheveu rompu. Il frappe, on lui ouvre; il fait des recherches, et trouve l'amant caché. Cette aventure, qui aurait dû les brouiller, ne servit qu'à le lui attacher davantage. Je ne sais de quelle façon l'habile comédienne se tira d'affaire; mais elle trouva le moyen de se justifier. Le cheva-dorénavant comme des guenons; les autres, lier convint que c'était lui qui avait tort. M. de...... renonça de bonne foi à sa passion, et continua d'avoir ses entrées dans la maison en qualité d'ami. L'attachement de Mlle Le Couvreur augmenta si fort pour le chevalier, qu'il n'eut plus lieu de la soupçonner; et lorsqu'il partit pour se faire recevoir duc de Courlande, elle vendit une partie de ses diamants, et engagea le reste dont elle fit une somme considérable, qu'elle força le chevalier d'accepter. Lorsqu'il fut de retour, il satisfit à la reconnaissance, mais non pas à la fidélité. Il donna des rivales à sa généreuse actrice. Madame la duchesse de B., suivant la chronique scandaleuse, exigeait qu'on lui sacrifiât la Le Couvreur. Un jour que l'on jouait Phèdre, cette duchesse de B. était aux premières loges; la Le Couvreur l'aperçut, et ne put modérer sa jalousie. Dans la scène troisième du troisième acte, Phèdre dit ces vers à ОEnone : « Je ne suis point de ces femmes hardies, Qui, goûtant dans le crime une constante paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais. » assez indifférentes, ne se regardant plus que comme des machines, se promettaient de faire si bien jouer leurs ressorts, qu'elles feraient enrager les hommes. (Vigneul-Marville.) Femmes acariâtres. Milton, devenu aveugle, se maria en troisièmes noces à une femme très-belle, mais d'un caractère violent et d'une humeur aigre et difficile. Lord Buckingham ayant dit un jour à son mari, en plaisantant, qu'elle était une rose : « Je n'en puis juger par les couleurs, répondit tristement Milton, mais j'en juge par les épines. (Panckoucke.) (1) Cette rivalité de la comédienne et de la duchesse de Bouillon, et l'empoisonnement de cellelà par celle-ci, qui n'est rien moins que prouvé, forment le sujet du drame de M. Legouvé, intitulé Adrienne Lecouvreur, qui était un des triomphes de Mlle Rachel. |