Bien que très-galante, mademoiselle de Charolais avait des accès de dévotion. Un jour qu'elle se croyait malade, elle voulut avoir un confesseur sur-le-champ. On court au plus prochain couvent, et on lui amène un capucin. Celui-ci est saisi d'admiration, de respect et de crainte à l'aspect de l'appartement doré de la princesse. A peine ose-t-il se poser sur un pliant qui se trouve près d'une bergère dans laquelle était enfoncée l'auguste pénitente. Il lui laisse tout dire, et n'a garde de proférer un seul mot. Quand elle a fini, il se lève; mais oubliant qu'il ouvre ou qu'il ferme à volonté les portes du ciel, il s'incline, et d'une voix tremblante: « Votre altesse, lui dit-il, veutelle bien permettre que j'aie l'honneur de lui donner l'absolution? » (Clef du Cabinet.) Le duc de Bourgogne, frère aîné de Louis XVI, d'une complexion délicate, était souvent souffrant; la maladie dont il mourut ayant pris un caractère sérieux, les courtisans ralentirent leurs visites, et allèrent de préférence chez le duc de Berry (depuis Louis XVI). Un jour que le malade se trouvait dans une solitude complète, il fit signe à son page qu'il voulait lui parler : « Bombelles, lui dit-il, sais (1) Cette anecdote en rappelle une autre où, en pareille circonstance, une dame ne déploya pas le même esprit de condescendance. La voici, telle que la rapporte l'Improvisateur français. Une jeune femme, recommandable par ses vertus et ses malheurs, vient implorer la protection de la présidente de N... Il y avait cercle. On introduit la suppliante, vers laquelle la maîtresse de la maison daigne jeter un regard de distraction. — Combien avez-vous d'enfants!....- Trois, madame........... » La présidente tourne la tête, reprend le fil de la conversation, et un quart d'heure après se retourne de nouveau, et dit « Avez-vous beaucoup d'enfants, madame? Madame, depuis que j'ai eu l'honneur de vous en déclarer trois, je ne suis pas accouchée. » Et elle se retire. - On la porta sur son lit pendant qu'accouraient les familiers du palais. Cette mort incomplète les mettait dans la plus grande perplexité, car ils étaient en présence de deux souverains: la czarine, maiqui était, à quelques heures de là, tresse de leurs biens et de leur vie, et pouvait le redevenir puisqu'elle remuait encore le Czarevitch Paul, qui touchait déjà le sceptre du bout des doigts. Or, l'empressement ou l'indifférence pour l'un ou pour l'autre pouvaient également compromettre. Dans ce cruel embarras, ils prirent pour boussole de leur; actions et de leurs mouvements le ventre de Catherine. S'agitait-il avec force, vite ils se rangeaient du côté du lit et pousmençait-il à se ralentir, plus vite encore, saient les cris les plus lamentables; comd'un air moitié joyeux, moitié repentant, ils se précipitaient vers le grand-duc. Cette atroce comédie dura trente-sept heures. (Niemcewicz, Mémoires.) Souwarow détestait les courtisans et ne manquait pas l'occasion de leur faire une avanie. Après l'avoir rappelé d'exil, l'empereur Paul l'envoie complimenter par son favori le comte K. On l'annonce. «K! s'écrie Souwarow, le comte K! Mais je ne connais pas de famille russe de ce nom. Au surplus, qu'il entre. » Le comte est introduit. Même répétition de la scène. Le maréchal joue toujours l'étonnement et finit par lui demander de quel pays il est originaire : « Je suis natif de la Turquie, répond le comte... C'est à la grâce de l'empereur que je dois mon titre. Ah!... Vous avez sans doute rendu que : Iwan, vois-tu ce seigneur? Il a été ce que tu es. A la vérité, il l'était auprès de notre très-gracieux souverain. Quel beau chemin il a fait! Il est devenu comte! Il est décoré des ordres de Russie!... Ainsi, Iwan, conduis-toi bien! Qui sait ce que tu peux devenir! » (Larchey, Gens singuliers.) Paul mande un jour Souwarow auprès de lui; il voulait le placer à la tête de l'armée d'Italie. Le vainqueur de Rimnik était en disgrâce depuis longtemps; il arrive en surtout de toile, sans épée, sans insignes, sans ordres. L'empereur, assis sur son trône, entouré de toute sa maison, est stupéfait. Souwarow se couche à plat ventre, et en s'aidant des pieds et des mains, arrive jusqu'au pied du trône. «Voyons, Bazilewitch, voyons, feld-maréchal, mon fils, tu es donc fou? lève-toi. Non! non! sire; je veux faire mon chemin, moi, et je sais bien que ce n'est qu'en rampant qu'on arrive auprès de votre majesté. >> Napoléon plaisantait un jour les aumôniers sur leur courage et leur intrépidité. « A la bonne heure, sire, dit l'abbé de Pradt, lorsqu'il s'agit d'aumôniers ordinaires; pour ceux-là, je les abandonne à votre majesté impériale et royale; mais... l'aumônier du dieu Mars... >> ajouta-t-il, en se courbant profondément devant l'idole dont il se disait le grand prêtre. (Cousin d'Avallon, Pradtiana.) On raconte que le baron Thénard faisant une expérience devant Louis XVIII, après avoir tout préparé pour sa démonstration, dit au roi : « Sire, ces deux corps vont avoir l'honneur de se combiner devant votre majesté. » Assistant un jour à un combat de taureaux, dans la loge des ministres étrangers, qui était assez près de celle du roi Joseph Ier de Portugal), nous aperçumes un mouvement alternatif de sa majesté, qui se penchait en avant de la loge et se reculait ensuite en riant à gorge déployée. La loge au-dessous était celle des chambellans de la cour. Nous vimes très-distinc tement le roi cracher sur un de ces messieurs, qui s'essuyait en riant et en regardant son maître d'un air qui semblait dire : Tant qu'il vous plaira, sire; je suis trop heureux de vous amuser. (Malouet, Mémoires.) Le dauphin, père de Louis XVI, se rasait souvent lui-même; il disait qu'il avait plutôt bâti que ses valets n'avaient échafaudé. Un jour cependant, qu'un d'eux, qui le rasait pour la première fois, se mit à trembler, le prince lui dit : « Ne craignez rien; si vous me faites quelque entaille, j'ai plus de courtisans que vous n'avez d'envieux. On ne s'en prendra pas à vous; on dira que j'ai vu l'ennemi de près, et que c'est lui qui m'a fait cette blessure. » Le barbier ne trembla plus. (Fastes de Louis XVI.) Un prince donnait une soirée. Comme il était assis dans un coin du salon, à côté d'un intime, tous ses invités, entrant l'un après l'autre, le cherchaient partout, et chacun d'eux, dès qu'il l'apercevait, se prosternait le nez sur ses bottes. Le prince et son ami, ennuyés, ne pouvaient causer tranquillement. Un quatre-vingt-dix-septième arrivait en demi-cercle. « Encore! dit le prince. Si nous lui tournions le... dos, fit l'intime. - Inutile, répondit le prince; si nous lui tournions le... dos, il saluerait tout de même. » Le maréchal de Richelieu donnait trois conseils aux courtisans : « Asseyez-vous toutes les fois que vous en trouverez l'occasion. » Les deux autres étaient, je crois, de demander toutes les places vacantes et de ne jamais dire de mal de personne... Je regarde comme un devoir de transmettre à ceux de mes lecteurs qui sont dans l'obligation d'aller à une cour, l'excellent conseil que me donna Alexandre de Lameth. Me voyant un jour (dans une soirée d'apparat) également appuyé sur mes deux jambes : Que faites-vous donc là? me dit-il. Vous fatiguez vos deux jambes à la fois... Cela est contraire à tous les principes. Jamais on ne doit, à la cour, faire porter son corps que sur un seul pied, l'autre jambe se repose pendant ce temps-là. >> (Le Piemont sous l'empire, Souvenirs d'un inconnu.) Courtisan adroit. Le cardinal de Richelieu s'amusait volontiers à de petits jeux d'exercice, pour se délasser des pénibles travaux du cabinet. Antoine de Grammont, mort en 1678, le surprit un jour, seul, en veste; il s'exerçait dans son cabinet à sauter contre un mur. Un courtisan, moins délié que lui, eût été sans doute fort embarrassé de se. trouver avec un ministre du caractère de Richelieu, témoin d'une occupation si contraire à la dignité de ses fonctions « Je parie, dit M. de Grammont, que je saute aussi bien que votre éminence. ») Aussitôt, quittant son habit, il se met à sauter avec le ministre. Ce trait d'adresse contribua beaucoup à son avancement et à sa fortune. (Journal de Verdun, 1756.) Courtisan déconcerté. Le vieux duc de Feuillade ayant ren-contré monsieur Despréaux dans la galerie de Versailles, lui récita un sonnet de Charleval adressé à une dame, et le sonnet finissait par ces vers: Ne regardez point mon visage, Monsieur Despréaux lui dit qu'il n'y avait rien d'extraordinaire dans ce sonnet; que d'ailleurs il ne donnait pas une idée riante de son auteur, et que même à la rigueur la dernière pensée pourrait passer pour un jeu de mots. Là-dessus, le maréchal ayant aperçu madame la dauphine qui passait par la galerie, s'élança vers la princesse, à laquelle il lut le sonnet dans l'espace de temps qu'elle mit à traverser la galerie: « Voilà un beau sonnet, monsieur le maréchal, » répondit madame la Dauphine, qui ne l'avait peut-être pas écouté. Le maréchal accourut sur-lechamp pour rapporter à monsieur Despréaux le jugement de la princesse, en lui disant d'un air moqueur qu'il était bien délicat de ne pas approuver un sonnet que le roi avait trouvé bon et dont la princesse avait confirmé l'approbation par dit monsieur Despréaux, que le roi ne soit son suffrage. « Je ne doute point, répontrès-expert à prendre des villes et à gaguer des batailles. Je doute encore aussi peu que madame la dauphine ne soit une princesse pleine d'esprit et de lumières. Mais, avec votre permission, monsieur le maréchal, je crois me connaître en vers aussi bien qu'eux. » Làdessus le maréchal accourt chez le roi, et lui dit d'un air vif et impétueux : Sire, n'admirez-vous pas l'insolence de Despréaux, qui dit se connaître en vers un peu mieux que votre majesté ? Oh! pour cela, répondit le roi, je suis faché d'ètre obligé de vous dire, monsieur le maréchal, que Despréaux a raison. (Bolæana.) " Messieurs de Saint-Aignan et Dangeau, avaient mis daus la tête du roi qu'il pouvait faire des vers tout aussi bien qu'un autre. Il s'essaya, et fit un madrigal que lui-même ne trouva pas fort bon. Un matin, il dit au maréchal de Grammont: « Lisez, je vous prie, ce petit madrigal, et dites-moi si vous en avez jamais vu un si impertinent. Parce qu'on sait que depuis peu j'aime les vers, on m'en apporte de toutes les façons. » Le maréchal, après avoir lu, dit au roi : « Votre majesté juge divinement bien de toutes choses; il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j'aie | jamais lu. » Le roi se mit à rire, et lui dit : « N'est-il pas vrai que celui qui l'a fait est bien fat? Sire, il n'y a pas moyen de lui donner d'autre nom. -Oh bien, dit le roi, je suis ravi que vous m'en ayez parlé si franchement c'est moi qui l'ai fait. Ah! sire, quelle trahison! Que votre majesté me le rende, je l'ai lu brusquement. — Non, monsieur le maréchal, les premiers sentiments sont toujours les plus naturels. » Tout le monde rit beaucoup de l'embarras du maréchal, et on trouva que c'était le plus cruel petit tour que l'on pût jouer à un vieux courtisan. (Mém. anecd. des règnes de Louis XIV et de Louis XV.) Courtisan du Danube. Un jour, à Berlin, Napoléon faisant la banque au vingt-et-un, avait devant lui un tas assez considérable de napoléons de 90 fr., qu'il prenait à poignée et laissait tomber négligemment sur la table. « N'est-il pas vrai, dit-il en s'adressant au général Rapp, que les Prussiens aiment bien ces petits Napoléons? Beaucoup plus que le grand, » répondit Rapp, avec la franchise d'un militaire, et peutêtre aussi l'esprit d'un courtisan. (P. Larousse, Grand dictionnaire.) Courtisan ingénieux. Un jour le comte de Narbonne, qui avait été envoyé en mission secrète, entre tout à coup dans le salon où se trouvait l'empereur, entouré de la cour; c'était le moment des réceptions. « Ah! vous voilà, Narbonne, je suis bien aise de vous voir, fit Napoléon, avec le plus aimable sourire; eh bien ! qu'estce que l'on dit de moi là-bas ? Sire, répondit le favori en s'inclinant respectueusement, il y en a qui disent que votre majesté est un dieu. - Un dieu!... c'est beaucoup ! s'écria l'empereur en partant d'un franc éclat de rire; mais tous pensent-ils ainsi demanda-t-il, après avoir repris son sérieux. Je ne cacherai pas à votre majesté, répondit M. de Narbonne en s'inclinant derechef, mais un peu plus bas que la première fois, que d'autres disent que l'empereur des Français est un diable. » Napoléon fronça son sourcil olympien en entendant ce mot. «Mais aucun n'ose dire que votre majesté soit un homme, continua le courtisan, craignant d'avoir blessé César. >> Le front de l'empereur se rasséréna : Vous êtes un flatteur, lui dit-il avec un sourire aimable en lui tirant doucement l'oreille, marque d'amitié qu'il ne donnait qu'à ses familiers; mais heureusement votre encens est fin et ne porte pas à la tète. (Comtesse de Bassanville, Les salons d'autrefois.) Courtisan malencontreux. Un soir, le vieux maréchal de Richelieu présente, selon l'usage, la robe de chambre au roi. Sa majesté, occupée à parler chasse, ne l'aperçoit pas, et va causer avec un chasseur qui était du côté opposé. Le maréchal, les bras tendus, le suit en chancelant; le roi, plein de son sujet, revient à l'endroit d'où il était parti. Le maréchal, toujours nanti de la robe de chambre, revient sur les pas de son maître, qui fait encore quelques tours sans le voir; et cette scène, qui, si on osait la comparer à celle d'Hector dans le Joueur, dura quelques minutes, ne fut pas suffisante pour déterminer M. de Richelieu à renoncer aux honneurs de présenter une chemise et un chapeau. Il était encore glorieux d'avoir été appelé près du roi parce que tous ses camarades étaient malades; lui seul, malgré son âge, se trouvait en état de les remplacer. Son fils gisait dans son lit, rongé de goutte et d'ennui; il va le voir en même temps, et trouve singulier qu'un jeune homme soit déjà sujet aux maux de la caducité. Il lui dit qu'il faut du courage, et que quand il a la goutte à un pied, il se tient sur l'autre; en même temps, pour le lui prouver, il reste plus d'une minute sur une jambe. Le duc de Fronsac n'avait point assez de ses dou La courtisane Laïs (quelques autres disent Phryné), avait fait gageure avec plusieurs jeunes libertins de faire succomber le philosophe Xénocrate. En vain, pour réussir, employa-t-elle toutes les ressources de son art; ses tentatives ne servirent qu'à lui faire perdre la haute opinion qu'elle avait de ses charmes et l'idée qu'elle avait eue de la faiblesse de Xénocrate. Lorsque l'on demanda à cette courtisane la somme convenue pour la gageure, elle la refusa, en disant : « Je m'étais engagée à séduire un homme, et non une statue. »> Toute la Grèce a brûlé pour Laïs. Démosthènes alla expressément à Corinthe pour acheter une de ses nuits; mais étonné du prix, il y renonça, disant qu'il n'achetait pas si cher un repentir. Le vieux sculpteur Myron ambitionna aussi ses faveurs; mais il fut repoussé. Attribuant sa disgrâce à ses cheveux blancs, il les cacha sous une perruque, et retourna vers Laïs, qui lui dit : « Sot que vous êtes, vous demandez une grâce que j'ai refusée à votre père. >> Elle raillait souvent de la prétendue sagesse des philosophes. «Je ne sais, disait-elle, s'ils sont plus austères que les autres hommes.; mais ils ne sont pas moins souvent à ma porte. » (Voyage d'Anténor.) Chez plusieurs peuples indiens, toutes les filles et les femmes vont nues, excepté les courtisanes, dont l'état, disent ces peuples, est de chercher à irriter les désirs. (Saint-Foix, Essais sur Paris.) Courtoisie chevaleresque. A la bataille de Fontenoy, les officiers anglais saluèrent les Français en ôtant leurs chapeaux. Le comte de Chabannes, le duc de Biron, qui s'étaient avancés, et tous les officiers des gardes françaises, leur rendirent le salut. Milord Charles Hai, capitaine aux gardes anglaises, cria: « Messieurs les gardes françaises, tirez. » Le comte d'Auteroche, alors lieutenant des grenadiers, et depuis capitaine, leur dit à voix haute : « Messieurs, nous ne tirons jamais les premiers, tirez vous-mêmes. » Les Anglais firent un feu roulant... (1) (Voltaire, Siècle de Louis XIV.) Courtoisie compromettante. Le carrosse de M. l'évêque de Tarbes ayant, dans un embarras, accroché et maltraité un fiacre, au point de ne pouvoir conduire une dame qui était dedans, le prélat, après s'être confondu en excuses, a descendu de sa voiture, a déclaré à la dame qu'il ne souffrirait par qu'elle restât à pied, lui a donné la main pour monter dans son carrosse, et lui a demandé où elle voulait être conduite. Il s'est trouvé que cette personne allait à l'hôtel de Praslin, chez le sieur Beudet, secrétaire de la marine. Ce dernier est de la connaissance de l'évêque, qui a offert ses services à la dame auprès de ce commis, et a dit qu'il profiterait de l'occasion pour le voir et la ramener chez elle. Arrivés à l'hôtel, monseigneur a donné la main à la dame, ce qui a beaucoup fait rire tous les domestiques; mais les éclats ont encore plus redoublé de la part des spectateurs, quand on a introduit ce couple ehez le sieur Beudet, qui, lui-même, aurait bien voulu éviter la publicité de cette visite. Quoi qu'il en soit, l'évêque, intrigué des ricanements, des chuchotements qu'il voyait, a insisté pour en avoir l'explication, et l'on n'a pu Jui dissimuler que la femme dont il s'était si charitablement chargé, était une certaine Gourdan, très-renommée par sa qualité de surintendante des plaisirs de la cour et de la ville... On sent bien que le prélat n'en a point demandé davantage, et qu'il n'a point insisté pour la ramener. (Bachaumont, Mém. secrets, 1770.) (1) V. sur le comte d'Auteroche les Souvenirs de Felicie de Mme de Genlis, et Paris, Versailles et les provinces au dix-huitième siècle, t. I. Il est appelé d'Anterroche dans ce dernier ouvrage, suivant lequel il reçut sept balles dans le corps à la suite de cet acte de courtoisie assez déplacé, |