Lettres de Madame de Sevigne a sa fille et a ses amisBossange, Masson et Besson, 1806 |
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Page lxxii
... joie . Mais ne crai- gnez - vous pas aussi que je meure du déplaisir de croire voir le contraire ? .... Du II Mars . - Vous êtes bien plaisante de montrer mes Let- tres . Où est donc ce principe de cachoterie pour ce que vous aimez ? Du ...
... joie . Mais ne crai- gnez - vous pas aussi que je meure du déplaisir de croire voir le contraire ? .... Du II Mars . - Vous êtes bien plaisante de montrer mes Let- tres . Où est donc ce principe de cachoterie pour ce que vous aimez ? Du ...
Page xc
... joie de la voir convalescente d'une grande maladie , Madame de Sévigné ajoute : Les épigrammes commencent à poindre . Cependant par ce mot , il ne faut pas entendre seulement des sarcasmes ; il se disoit alors de toute saillie , d'un ...
... joie de la voir convalescente d'une grande maladie , Madame de Sévigné ajoute : Les épigrammes commencent à poindre . Cependant par ce mot , il ne faut pas entendre seulement des sarcasmes ; il se disoit alors de toute saillie , d'un ...
Page cxix
... joie est l'état véritable de votre âme , et le chagrin vous est plus contraire qu'à qui que ce soit . Vous êtes naturellement tendre et passionnée ; mais , à la honte de notre sexe , cette tendresse vous a été inutile , et vous l'avez ...
... joie est l'état véritable de votre âme , et le chagrin vous est plus contraire qu'à qui que ce soit . Vous êtes naturellement tendre et passionnée ; mais , à la honte de notre sexe , cette tendresse vous a été inutile , et vous l'avez ...
Page cxli
... joie douce et recueillie , qui satisfait toujours l'âme , et ne la dégoûte jamais , la joie de s'es- timer soi - même ? Ah ! si jamais vous vous renfermiez dans un cercle de distractions futiles ou d'opinions bizarres , vous per- driez ...
... joie douce et recueillie , qui satisfait toujours l'âme , et ne la dégoûte jamais , la joie de s'es- timer soi - même ? Ah ! si jamais vous vous renfermiez dans un cercle de distractions futiles ou d'opinions bizarres , vous per- driez ...
Page clii
... joie et à toute la douleur , à tous les agrémens et à >> toutes les mortelles inquiétudes que cette passion peut me >> donner . Ah ! mon enfant , je voudrois bien vous voir un >> peu , vous embrasser , vous entendre , vous voir passer ...
... joie et à toute la douleur , à tous les agrémens et à >> toutes les mortelles inquiétudes que cette passion peut me >> donner . Ah ! mon enfant , je voudrois bien vous voir un >> peu , vous embrasser , vous entendre , vous voir passer ...
Common terms and phrases
Adieu admirable agréable aimable aime amis amitié assez auroit avez avoient avoit beau beauté belle Bretagne Bussy Bussy-Rabutin c'étoit Cardinal de Retz charme chère enfant chose Coadjuteur cœur complimens Comte DE BUSSY connoissance Corbinelli cousine crois d'Ormesson Dames Dieu dire disoit donner écrit enfin esprit êtes étoient étoit faisoit falloit Fayette femme fille Fouquet gens Gourville goût homme j'ai j'avois j'en j'étois jamais joie jolie l'Abbé l'autre jour l'esprit Lavardin Lettres de Madame Livry long-tems Louis XIV m'en Madame de Chaulnes Madame de Coulanges Madame de Grignan Madame de Maintenon Madame de Montespan Madame de Sévigné Mademoiselle mande méme mercredi mère mieux mille monde Monsieur n'avoit n'en parler paroît passer passion pauvre pense personne plaisir pouvoit Provence quelquefois Rabutin raison rien Rochefoucauld Rochers santé sentimens sentiment sera seroit seule soir sorte souhaite souvent style sur-tout tems tendresse trouve Vatel vendredi veux voilà vois voudrois vouloit vrai
Popular passages
Page cxlv - Ah ! mon cher fils , est-il mort sur-le-champ ? n'at-il pas eu un seul moment? ah! mon Dieu! quel sacrifice! et là-dessus elle tombe sur son lit , et tout ce que la plus vive douleur peut faire, et par des convulsions, et par des évanouissements , et par un silence mortel , et par des cris étouffés , et par des larmes amères , et par des élans vers le ciel , et par des plaintes tendres et pitoyables , elle a tout éprouvé.
Page 37 - N'est-il pas vrai que celui qui l'a fait est un fat ? Sire, il n'ya pas moyen de lui donner un autre nom.
Page 69 - Levez-vous, comte : je ne veux point vous tuer à terre, ou reprenez votre épée pour recommencer notre combat. Mais il vaut mieux que je vous donne la vie, et que nous vivions en paix. Vous avouerez seulement la chose comme elle s'est passée, c'est tout ce que je veux. Voilà un procédé assez honnête : vous ne me pouvez plus appeler justement une petite brutale. Je ne...
Page xx - ... et gens roués; enfin le tourbillon, la dissipation, les demandes sans réponses, les compliments sans savoir ce que l'on dit, les civilités sans savoir à qui l'on parle, les pieds entortillés dans les queues : du milieu de...
Page 100 - Mademoiselle, petite-fille de HENRI IV, mademoiselle d'Eu, mademoiselle de Dombes, mademoiselle de Montpensier, mademoiselle d'Orléans, Mademoiselle, cousine germaine du roi ; Mademoiselle, destinée au trône ; Mademoiselle, le seul parti de France qui fût digne de MON- 30 SIEUR. Voilà un beau sujet de discourir.
Page 314 - Pour le gouverneur , il trouve , je ne sais comment , plus de quarante mille écus qui lui reviennent. Une infinité de présents , des pensions , des réparations de chemins et de villes , quinze ou vingt grandes tables, un jeu continuel, des bals éternels, des comédies trois fois la semaine, une grande braverie * ; voilà les états.
Page cxxviii - Je ne puis vous dire l'excès de l'agrément de cette pièce : c'est une chose qui n'est pas aisée à représenter et qui ne sera jamais imitée ; c'est un rapport de la...
Page 100 - Lauzun épouse dimanche au Louvre, devinez qui? Je vous le donne en quatre, je vous le donne en dix, je vous le donne en cent.
Page cxlix - ... me les dire ; de quelque façon qu'ils me viennent, ils sont reçus avec une sensibilité qui n'est comprise que de ceux qui savent aimer comme je fais.
Page 175 - ... j'ai beau tourner, j'ai beau chercher; cette chère enfant que j'aime avec tant de passion est à deux cents lieues de moi , je ne l'ai plus. Sur cela je pleure sans pouvoir m'en empêcher.