Revue de Paris, Volume 33Demengeot & Goodman, e.a., 1831 |
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assez aveugles avez beau Beethoven Bourse Bourse de Londres bras Bridoré bruit c'était Chaghéiens chambre chant chapelle chéneaux chose ciel cœur compère compositeur comte Lobau comtesse Coyctier d'Eyoub d'Ismaël désert devant Dieu dire discours Dresde dromadaires Égypte enfans eût Fanni femme Fidelio fille de Malek-Zibarra François Ier front général génie gentilhomme Goulenoire grand-prévôt Ismaël J'ai jeta jeune homme jour l'avare l'hôtel de Poitiers laisser livre logis long-temps Louis XI lumière main maison maître Cornélius Malek-Zibarra maleks mamelucks ment Meyerbeer mollah monde mort Mozart musique n'avait Noël nuit pacha pâle parler paroles passé pendant pensée père peuple peut-être piano-forté pieds pierre Plessis poète porte premier presque qu'un regard reprit reste rien Robert Peel Robert-le-Diable s'écria Saint-Vallier secret semble sentiment serait seul silence sire sœur soir soldats sorte sourire théâtre tion torçonnier tour Tristan trouvait Turcs vieillard vieille vieux visage voilà voix Walter Scott Weber yeux
Popular passages
Page 135 - Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire. Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire. Ses pleurs vite apaisés, Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers ! Seigneur!
Page 241 - Chacun fut de l'avis de Monsieur le Doyen, Chose ne leur parut à tous plus salutaire. La difficulté fut d'attacher le grelot. L'un dit : Je n'y vas point, je ne suis pas si sot ; L'autre : Je ne saurais.
Page 134 - Mais non. Au milieu d'eux rien ne s'évanouit. L'orientale d'or plus riche épanouit Ses fleurs peintes et ciselées, La ballade est plus fraîche, et dans le ciel grondant L'ode ne pousse pas d'un souffle moins ardent Le groupe des strophes ailées. Je les vois reverdir dans leurs jeux éclatants, Mes hymnes, parfumés comme un champ de printemps.
Page 134 - Louis, cette maison Qu'on voit, bâtie en pierre et d'ardoise couverte, Blanche et carrée, au bas de la colline verte, Et qui, fermée à peine aux regards étrangers, S'épanouit charmante entre ses deux vergers, C'est là. - Regardez bien. C'est le toit de mon père. C'est ici qu'il s'en vint dormir après la guerre, Celui que tant de fois mes vers vous ont nommé.
Page 134 - Vous ne l'y verrez plus, couché à l'abri de la tente des pachas, errant avec le klephte du désert sur les flancs de la montagne, fumant de la poudre et du sang des batailles, au milieu des escadrons, ou remuant d'une main téméraire le bronze encore bouillant de la colonne. Vous l'y verrez dans l'intérieur d'un ménage riant, pressé d'un cercle d'artistes et de poètes qui l'embrassent comme une riche ceinture, et livré, comme nous, aux simples penchants d'une âme simple.
Page 133 - Oh ! ce doit être un enchantement qui passe tous les enchantements, celui d'illustrer ce qu'on admire, celui d'embellir encore ce qu'on aime, celui de déployer dans quelque beau cadre d'or le peu de fleurs qui émaillent de loin en loin les rudes chemins de la vie ! Et c'est ce qu'a fait Victor en nous ouvrant cette nouvelle mine de poésie, qu'il épuise en passant. Vous ne l'y verrez plus, couché à l'abri de la tente des pachas, errant avec le klephte du désert sur les flancs de la montagne...
Page 139 - Qu'il se tranquillise donc sur les vaines récriminations des partis et sur les absurdes caprices de la popularité; car ce n'est ni du stuartiste, ni du libéral, ni du républicain, ni du cavalier, que la postérité s'occupera, quand elle recueillera ces Feuilles d'automne pour lui en composer une couronne immortelle, ou pour les suspendre en guirlandes à son laurier toujours vert. Elle ne verra en lui que le poète, peu à peu dépouillé par la sagesse des siècles de son inutile bagage d'opinion,...
Page 139 - ... de notre âge, nés pour l'enchantement des âges à venir, Victor Hugo et Lamartine ; moi qui les ai vus s'élever de la terre, le front radieux et les bras enlacés, comme Castor et Pollux, et qui les ai suivis jusqu'au ciel des poètes, d'un humble regard auquel ils ne dédaignaient pas de répondre quelquefois ! Qu'on me pardonne de me réjouir encore un jour dans cette pensée ; car les jours deviennent rares à mon espérance, et les feuilles d'automne m'avertissent que je ne verrai peut-être...