Revue universelle, bibliothèque de l'homme du monde et de l'homme politique au 19e siècle1832 |
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admirable alimens âme anglais Angleterre artistes assez aujourd'hui avaient beau Bewick Bligh blocus continental Byron c'était capitaine catholicisme catholique chant Chateaubriand chiromancie chose chrétien christianisme civilisation Clodoald cœur colonie constitution côté coup crimes devant Dieu divin donner élémens enfans état Fayal femme force forme général génie Givors gouvernement habitans hommes humain idées instrumens Jamaïque jamais jeter jeune jour jusqu'à Kirghiz l'Angleterre l'Arétin l'église l'esprit l'état l'Europe l'homme laisser Lamartine lettre de marque Liberia liberté long-temps lord main maître matelots ment Michel-Ange mille monde mort n'avait nations nature nègres noirs nombre Nouvelle-Écosse Obadiah organes passé passions pays pensée peuple peut-être philosophie pieds poésie poète politique population porte premier principe puissance qu'un raison regards religieux religion reste révolution révolution française rien Rive-de-Gier s'est s'était saint sainte-alliance sais science Scipion semble sentimens sentiment serait seul siècle société sorte surtout système terre tête Thomas Bewick tion trouve vaisseau voix Walter Scott yeux
Popular passages
Page 194 - Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise : «Ils ont aimé ! » (Méditations poétiques.) L'automne.
Page 195 - C'est une sensibilité reposée, méditative, avec le goût des mouvements et des spectacles de la vie, le génie de la solitude avec l'amour des hommes, une ravissante volupté sous les dogmes de la morale universelle. Sa plus haute poésie traduit toujours le plus familier christianisme et s'interprète à son tour par lui. Son âme est comme l'idéal accompli de la généralité des âmes que l'ironie n'a pas desséchées, que la nouveauté n'enivre pas immodérément, que les agitations mondaines...
Page 155 - La première, sans temples, sans autels, sans rites, bornée au culte purement intérieur du Dieu suprême et aux devoirs éternels de la morale , est la pure et simple religion de l'évangile, le vrai théisme, et ce qu'on peut appeler le droit divin naturel.
Page 190 - C'est la passion de la science et du bonheur public, c'est le désir de trouver un moyen de terminer d'une manière douce l'effroyable crise dans laquelle toute la société européenne se trouve engagée, qui m'ont fait tomber dans cet état de détresse. Ainsi, c'est sans rougir que je puis faire l'aveu de ma misère et demander les secours nécessaires pour me mettre en état de continuer mon œuvre.
Page 314 - ... question : Avez-vous en votre génie intuitif la plus légère partie de ce qu'on nomme la certitude sur la marche de la Création?... La perfectibilité monte-t-elle ou descend-elle? Le mouvement ascendant de votre vie rectiligne est-il plus probable que le sens inverse? Revenons-nous du ciel, ou y allons-nous?... Le chemin est-il en dessus ou en dessous de notre espèce ? Qui a tort, de l'instinct incommutable des créations que nous regardons comme inférieures à nous, ou de la raison vacillante,...
Page 208 - ... les princes chrétiens récompensaient si mal 'son mérite , il passerait chez les infidèles, où il irait vieillir dans la pauvreté. Outre les pensions et les présents, écrivant sans cesse, dans une ville où il lui était permis de tout imprimer , il gagnait , selon ses propres expressions , mille écus d'or par an , avec une rame de papier et une bouteille d'encre. Il prit, pour l'aider dans ses travaux , le célèbre Niccolo Franco, auteur aussi mordant et aussi impudent que lui , mais...
Page 162 - Le propre de l'hérétique, c'est-à-dire de celui qui a une opinion particulière, est de s'attacher à ses propres pensées ; et le propre du catholique, c'est-à-dire de l'universel, est de préférer à ses sentiments le sentiment commun de toute l'Eglise : c'est la grâce qu'on demandera pour les errants.
Page 311 - Paris, parmi les platoniciens, les swedenborgistes, les illuminés, les martinistes, les bœhmenistes, les voyants, les extatiques, peuple poète, essentiellement croyant, acharné à comprendre et nullement à dédaigner?... Treuttel et Wurtz n'ont certes pas réimprimé à votre insu plusieurs de ces œuvres mystiques où les abîmes de l'infini semblent organisés, et où bien des intelligences trop faibles, trop fortes peut-être, aiment à se perdre comme un voyageur dans les souterrains de...
Page 155 - L'autre , inscrite dans un seul pays , lui donne ses dieux , ses patrons » propres et tutélaires ; elle a ses dogmes , ses rites , son culte extérieur pre» scrit par des lois ; hors la seule nation qui la suit , tout est pour elle infi» dèle , étranger , barbare ; elle n'étend les devoirs et les droits de l'homme » qu'aussi loin que ses autels.
Page 147 - L'instruction, fait naître une foule de besoins nouveaux qui, s'ils ne sont pas satisfaits, poussent au crime ceux qui les éprouvent. Elle multiplie les rapports sociaux. Elle est l'âme du commerce et de l'industrie ; elle crée ainsi entre les individus mille occasions de fraude ou de mauvaise foi qui n'existent point au sein d'une population ignorante et grossière.