Le spleen de Paris: petits poèmes en proseG. Crès, 1917 - 290 pages |
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1er novembre 1861 26 août aimée âme amour Arsène Houssaye beau belle Dorothée bizarre bonheur Bons Chiens Boulevard bras calme et volupté CHAMBRE DOUBLE chant Charles Asselineau Charles Baudelaire charmes cher ange Chevelure chose ciel cœur contempler Crépuscule du soir Démon Désir de peindre douce douleur doux édition des Fleurs esprit Fancioulle Fausse Monnaie Fées Femme sauvage Figaro Fleurs du Mal gilet gloire heure hommes Houssaye ibid j'ai Joseph Stevens Joueur généreux joujou JOUJOU DU PAUVRE jour l'air L'Artiste l'homme L'Horloge L'Invitation au Voyage ligne 10 ligne 13 ligne 22 ligne 7 lourd lune lycanthropes maîtresse ment miroir mystérieux nuit ô molle enchanteresse parfum pièce plaisir pleurer poèmes en prose Poèmes nocturnes poète Présent Presse publication posthume publié qu'ordre et beauté regard rêve Revue fant Revue fantaisiste Revue nationale sent série intitulée singulier soleil solitude soupe Souviens-toi Spleen Stevens sylphide ténèbres THYRSE travers VARIANTES VARIANTES.-P yeux
Popular passages
Page 2 - ... que l'idée m'est venue de tenter quelque chose d'analogue, et d'appliquer à la description de la vie moderne, ou plutôt d'une vie moderne et plus abstraite, le procédé qu'il avait appliqué à la peinture de la vie ancienne, si étrangement pittoresque.
Page 270 - Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne, Je respire l'odeur de ton sein chaleureux, Je vois se dérouler des rivages heureux Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone...
Page 45 - II n'est pas donné à chacun de prendre un bain de multitude: jouir de la foule est un art; et celui-là seul peut faire, aux dépens du genre humain, une ribote de vitalité, à qui une fée a insufflé dans son berceau le goût du travestissement et du masque, la haine du domicile et la passion du voyage.
Page 278 - Quand tu vas balayant l'air de ta jupe large, Tu fais l'effet d'un beau vaisseau qui prend le large, Chargé de toile, et va roulant Suivant un rythme doux, et paresseux, et lent.
Page 268 - Mais moi, moi qui de loin tendrement vous surveille, L'œil inquiet, fixé sur vos pas incertains, Tout comme si j'étais votre père, ô merveille ! Je goûte à votre insu des plaisirs clandestins : Je vois s'épanouir vos passions novices ; Sombres ou lumineux, je vis vos jours perdus ; Mon cœur multiplié jouit de tous vos vices ! Mon âme resplendit de toutes vos vertus...
Page 37 - Russie pour une île) ; avoir disputé généreusement contre le directeur d'une revue, qui à chaque objection répondait : « -c'est ici le parti des honnêtes gens », ce qui implique que tous les autres journaux sont rédigés par des coquins ; avoir salué une vingtaine de personnes, dont quinze me sont inconnues ; avoir distribué des poignées de main dans la même proportion, et cela sans avoir pris la précaution d'acheter des gants...
Page 1 - Mon cher ami, je vous envoie un petit ouvrage dont on ne pourrait pas dire, sans injustice, qu'il n'a ni queue ni tête, puisque tout, au contraire, y est à la fois tête et queue, alternativement et réciproquement.
Page 74 - Les soleils couchants, qui colorent si richement la salle à manger ou le salon, sont tamisés » par de belles étoffes ou par ces hautes fenêtres ouvragées que le plomb divise en nombreux compartiments. Les meubles sont vastes, curieux, bizarres, armés de serrures et de secrets comme des âmes raffinées. Les miroirs, les métaux, les étoffes, l'orfèvrerie et la faïence y jouent pour les yeux une symphonie muette
Page 1 - Nous pouvons couper où nous voulons, moi ma rêverie, vous le manuscrit, le lecteur sa lecture; car je ne suspends pas la volonté rétive de celui-ci au fil interminable d'une intrigue superflue.
Page 13 - L'insensibilité de la mer, l'immuabilité du spectacle, me révoltent. . . Ah ! faut-il éternellement souffrir, ou fuir éternellement le beau? Nature, enchanteresse sans pitié, rivale toujours victorieuse, laissemoi ! Cesse de tenter mes désirs et mon orgueil ! L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu.