aie —é, etc. | aie —i, etc. | aie -u, etc. | aie —u, etc. Plus-que-Parfait eusse -é, etc. | eusse —i, etc. | eusse―u, etc. | eusse―u,etc. NOTICE (1) that venir, to come, tenir, to hold, and the verbs derived from them, the past definite of which ends in ins (je vins, je tins), form their imperfect subjunctive regularly in insse: que je vinsse, que tu vinsses, qu'il vînt, que nous vinssions, que vous vinssiez, qu'ils vinssent; (2) that the perfect and pluperfect are made up of the past participle of the verb, preceded by the present or imperfect subjunctive of avoir or être : que j'aie aimé, que j'eusse aimé; que je sois allé, que je fusse allé. Conjugate the subjunctive mood of avoir, être, aimer, finir, recevoir, rompre, aller, venir, in the affirmative and negative forms. LECTURE DÉVOÛMENT DES SIX BOURGEOIS DE CALAIS Pendant la guerre cent ans, le roi d'Angleterre, Édouard III, après avoir gagné la bataille de Crécy, en 1346, alla mettre le siège devant Calais. La résistance des habitants fut si longue que, lorsqu'enfin la ville fut obligée de se rendre, le roi d'Angleterre furieux déclara qu'il ferait massacrer les habitants, à moins qu'on ne lui livrât six des principaux bourgeois. Ceux-ci devaient, sans pourpoint, la tête et les pieds nus, et portant la corde au cou, venir au camp des Anglais, pour lui remettre les clefs de la ville, et être mis à mort. Après avoir reçu cet arrêt terrible, messire Jean de Vienne, capitaine de Calais, fit assembler les habitants sur la place publique, et leur répéta avec douleur les ordres du roi. Quand il eut cessé de parler, il se fit d'abord un morne silence, interrompu seulement par les gémissements de la multitude. La consternation et le désespoir avaient enlevé la parole à ces braves gens, dont le seul crime était d'avoir héroïquement défendu leur ville. Tout à coup, du milieu de la foule s'avança un des plus riches bourgeois, sire Eustache de Saint-Pierre. "Quels que soient les liens qui m'attachent à la vie, dit-il, s'il faut que je meure pour servir au salut de tous, me voici prêt à mourir. Fort de l'espoir que j'ai en la merci de Notre Seigneur, je veux être le premier à me dévouer. J'irai donc au camp des Anglais, comme leur roi l'ordonne, pour y être mis à mort." A ces paroles, la foule, pleurant de pitié et d'admiration, se presse autour de lui. Chacun veut lui prendre la main et la baiser. Cependant un autre bourgeois, sire Jean d'Acre, homme de haute naissance et de grande fortune, qui était là avec ses deux filles, s'avança aussi, en disant qu'il accompagnerait son ami Eustache de Saint-Pierre, et qu'il mourrait avec lui. Un troisième s'approcha presque aussitôt : c'était sire Jacques de Vissant, homme riche en terre et en argent. Puis son frère, Pierre de Vissant, puis un cinquième, puis un sixième vinrent s'offrir successivement, comme avaient fait les premiers. Alors ayant ôté leurs pourpoints, les six bourgeois, la tête et les pieds nus et la corde au cou, prirent les clefs de la ville et du château, et, précédés de messire Jean de Vienne, ils se dirigèrent vers la porte qui conduisait au camp anglais. A cette vue, il n'y eut personne qui pût contenir sa douleur. On n'entendait que plaintes, cris de désespoir, adieux déchirants. Six hommes seuls restaient forts au milieu de la désolation générale: c'étaient ceux qui allaient mourir pour tous. Un chevalier anglais, messire Gautier de Mauny, les attendait hors de la ville. Messire Jean de Vienne les remit entre ses mains en disant : "Messire Gautier de Mauny, je vous livre, comme capitaine de Calais, du consentement du pauvre peuple de cette ville, ces six bourgeois, qui sont, je vous le jure, les plus nobles de notre ville. Je vous prie, gentil sire, d'intercéder pour eux auprès du roi d'Angleterre, afin que ces braves gens ne soient pas mis à mort. -Je ne sais, répondit le sire de Mauny, quelle est l'intention du roi mon maître; mais ne doutez pas que je ne fasse tout ce qui sera en mon pouvoir." Alors Jean de Vienne rentra à Calais, tandis que Gautier de Mauny se dirigeait vers la tente du roi d'Angleterre. Remarquez les Expressions Ceux-ci devaient venir au camp des Anglais. Il fit assembler les habitants. Il se fit un morne silence. Notice the Expressions The latter were to come to the English camp. He assembled the inhabit ants. There was a deep silence. EXERCICES I A quelle époque se passent les faits racontés dans la lecture? Que fit Edouard III après sa victoire de Crécy? La ville de Calais se rendit-elle sans combat? A quelle condition le roi d'Angleterre épargna-t-il la vie des habitants? Que fit Jean de Vienne, quand il connut la décision du roi? Comment le peuple reçut-il cet arrêt terrible? Qu'était-ce qu'Eustache de Saint-Pierre? Que dit-il, après s'être avancé devant la foule? Comment ces paroles furent-elles accueillies? L'exemple d'Eustache de Saint-Pierre fut-il suivi par un autre? Ne se trouva-t-il pas quatre autres bourgeois prêts à se dévouer? Que firent-ils pour se conformer aux ordres du roi? Décrivez les sentiments de la foule, au moment où ils partirent. Qu'était-ce que messire Gautier de Mauny? Quelle prière Jean de Vienne fit-il au chevalier anglais? Que répondit le sire de Mauny? II HEROISM OF A SAILOR The steamer Erie, bound for Buffalo, was on fire. "How far is it from here to Buffalo?" asked the captain of John Meynard, the pilot, who was steering the steamer. "Seven miles, captain." The captain ordered all the passengers to 2 move to the fore part of the deck. John Meynard remained at the wheel; the flames sur 1 how... it, see far. 2 ordered... to, see order. L |