Oeuvres de Monsieur de Montesquieu, Volume 1Chez Claude Philibert, 1764 - Jurisprudence |
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accufé affez Arrien Athenes auffi auroit avoient avoit befoin c'eft c'eſt caufe ceffe CHAP CHAPITRE Charles de Secondat chofes citoyens civiles conféquent conferver confidérations conftitution Confuls connoître corps crimes defpotifme Démocratie Denys d'Halicarnaffe diftinctions diftinguer efclaves efpece efprit enfans eſt établi Etats defpotiques étoient étoit fans fentiment feroient feroit fervir feul fociété foibleffe foient foit font fous fouvent fubfiftance fuffrages fuivant fujet fur-tout fureté gens Gouver Gouvernemens Gouvernement defpotique guerre hommes jufte jugemens l'Ariftocratie l'Efprit des Loix l'Etat Lacédémone laiffe liberté Loix fomptuaires lorfque luxe Magiftrats magiftrature maniere ment mœurs Monar Monarchie Monarque Montefquieu n'eft n'eſt n'étoit nation nature néceffaire paffer paroît particulieres peine penfer perfonne peuple Platon plufieurs Plutarque politique pourroit pouvoir prefque premiere Préteurs Prince puiffance exécutrice puiffance légiflative puiffe raifon rapport reffort refte République richeffes Romains Rome Sénat Servius Tullius Temple de Gnide tems tion Tite-Live toyen vertu
Popular passages
Page 23 - ... jamais de la république ; dans le principe où ils furent toujours de ne...
Page 82 - Mais quand j'ai découvert mes principes, tout ce que je cherchais est venu à moi, et dans le cours de vingt années, j'ai vu mon ouvrage commencer, croître, s'avancer et finir.
Page 77 - Je n'ai point naturellement l'esprit désapprobateur. Platon remerciait le ciel de ce qu'il était né du temps de Socrate ; et moi, je lui rends grâces de ce qu'il m'a fait naître dans le gouvernement où je vis, et de ce qu'il a voulu que j'obéisse à ceux qu'il m'a fait aimer.
Page 240 - Suivons la nature, qui a donné aux hommes la honte comme leur fléau, et que la plus grande partie de la peine soit l'infamie de la souffrir.
Page 30 - Parlà, il acquerra du moins le droit à un nouvel examen , dans les endroits où il n'aura pas été de l'avis de fes cenfeurs ; peut-être même ce qu'il aura jugé le plus digne de correction leur a'-t il abfolument échappé , tant l'envie déduire eft ordinairement aveugle ! Mais ce...
Page 377 - Mais les juges de la nation ne sont, comme nous avons dit, que la bouche qui prononce les paroles de la loi, des êtres inanimés qui n'en peuvent modérer ni la force ni la rigueur.
Page 240 - Il ne faut point mener les hommes par les voies extrêmes; on doit être ménager des moyens que la nature nous donne pour les conduire. Qu'on examine la cause de tous les relâchements, on verra qu'elle vient de l'impunité des crimes, et non pas de la modération des peines.
Page 84 - Ceux qui ont dit qu'une fatalité aveugle a produit tous les effets que nous voyons dans le monde, ont dit une grande absurdité; car quelle plus grande absurdité qu'une fatalité aveugle qui aurait produit des êtres intelligents?
Page 78 - Je n'ai point tiré mes principes de mes préjugés, mais de la nature des choses.
Page 352 - Peu de nations se soumirent à lui , sur les autels desquelles il ne fit des sacrifices : il semblait qu'il n'eût conquis que pour être le monarque particulier de chaque nation , et le premier citoyen de chaque ville. Les Romains conquirent tout pour tout détruire : il voulut tout conquérir pour tout conserver...