Annales de gynécologie (maladies des femmes, accouchements), Volumes 3-4

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G. Steinheil., 1875 - Gynecology
 

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Page 474 - CONDITIONS DE L'ABONNEMENT Les ANNALES DE GYNÉCOLOGIE paraissent le 15 de chaque mois par fascicules de 80 pages, formant chaque année deux volumes avec titre et table des matières. Des planches sont ajoutées au texte toutes les fois que cela est nécessaire. Prix de l'abonnement : Pour Paris 18 francs. Pour les départements 20 — Pour l'Europe 22 — Pour les États-Unisd'Amérique....
Page 394 - ... deux heures entières, pour l'accoucher; lequel au lieu de lui tirer du ventre son enfant qui était vivant, l'avait tué avec ses instruments et avait, en même temps, crevé et déchiré de tous côtés la matrice de la mère ; ce qui avait été cause qu'elle mourut une heure ensuite et qu'une grande partie des intestins et du mésentère de cette femme sortirent hors de son ventre par l'endroit de ces déchirements, aussitôt que...
Page 413 - ... se dépriment et se renversent vers l'intérieur de la tumeur ; il en découle une matière tous les jours plus copieuse et plus fétide ; la fièvre , qui survient ordinairement à l'époque où les ulcérations s'établissent, mais qui est encore passagère et irrégulière, devient alors continue et prend le caractère de la fièvre hectique; les douleurs deviennent continuelles et quelquefois intolérables, le sommeil et l'appétit se dérangent et se perdent , la consomption se prononce...
Page 388 - A l'aide d'un pinceau, on étale au pourtour du mamelon une couche mince de collodion, dans un rayon de quelques centimètres. On applique par-dessus une pièce de baudruche, percée de quelques trous d'épingle au niveau du mamelon, pour laisser passer le lait. Il fautéviter d'étendre le collodion sur le mamelon qui en serait très-douloureusement impressionné.
Page 55 - ... est certainement regrettable que la marche du travail n'ait pas été observée et que nous ignorions comment s'est effectuée l'évolution fœtale; mais la faute n'en est point à M. Lafont, qui, comme nous l'avons déjà dit, ne fut appelé qu'à la dernière heure et quand deux jours entiers s'étaient écoulés déjà depuis le début des douleurs. A son arrivée la tête était à la vulve, c'est-à-dire que la nature avait déjà triomphé de l'obstacle. Je laisse du reste à mes savants...
Page 116 - Àndral, sur une raisonnable analogie, et ne point s'écarter des lois d'une saine philosophie que d'admettre que, dans tous les cas où les principaux agents de la vie, le sang et le système nerveux, ne nourrissent et n'excitent plus suffisamment les organes, la force toute vitale d'agrégation par laquelle sont réunies les différentes molécules des tissus vivants , celte force, dis-je, cesse d'avoir son intensité physiologique.
Page 166 - Les accidents observés chez les femmes en couches ne sont pas d'un ordre spécial, sans analogues dans la pathologie; ils sont nettement expliqués par des lois applicables à d'autres affections non puerpérales ; la fièvre puerpérale n'existe pas à titnde maladie distincte, délimitée et essentielle.
Page 191 - Si, avec Virchow, on regarde le rachitisme comme une inflammation parenchymateuse des os, on peut être autorisé à définir ce processus une ostéo-chondrite, une inflammation du cartilage, revêtant un type particulier, parce qu'elle apparaît à la limite de l'ossification. Tandis que, dans le rachitisme, les cellules nouvellement formées en grande quantité, aidées par un riche développement vasculaire, se transforment en tissu ostéoïde, mou et décalcifié; ici, l'absence de vaisseaux,...
Page 21 - S'il survient un léger slertor et que le pincement de la peau ne soit plus du tout ou à peine senti, si la patiente enfin n'obéit plus à la voix qui la sollicite, soit à pousser, soit à retenir ses efforts.

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