Bibliothèque françoise, ou Histoire de la littérature françoise ... des livres, publiés en françois, depuis l'origine de l'imprimerie ...Chez P. J. Mariette [&] H.-L. Guerin, 1753 - French literature |
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Common terms and phrases
adreſſe ainſi Amours Antoine aſſez auſſi Avocat avoient avoit Bergier C'eſt c'étoit Certon Chanſons chanter Charles choſe CLAUDE EXPILLY Colletet compoſa Confeiller Conſeiller d'Henri dédié Diſcours diverſes Dorléans Ecrivain enſuite Epigrammes Epitaphes Epitre eſprit eſt étoient étoit faint fans fieur font Fran François Françoiſe Frere fuiv fur la mort Gentilhomme Godard Henri Heudon Hiſtoire imprimé ISAAC DU RYER j'ai J'ay Jacques Jean Jean Auvray juſqu'à l'Auteur l'Hiſtoire Latins Livre Lorraine lorſqu'il lorſque louange Louis Louis XIII Maiſon Malherbe Marie de Médicis Monfuron Muſe Muſes n'avoit n'eſt naiſſance Nicolas Paraphrafe parle paroît Piéces Pierre PIERRE DE MARBEUF pluſieurs Poë Poëme Poësie Poëte Poëtiques premiere preſque Prince profeſſion Proſe Quatrains Recueil Ryer s'eſt Saint Sainte-Marthe ſans Scévole de Sainte-Marthe ſeconde Seigneur ſes amis ſes Poëfies ſeul ſeulement ſieur ſoit ſon Sonnets ſont ſous ſouvent Stances ſtile ſuite ſuiv ſujet ſur Toulouſe Vaſſeur
Popular passages
Page 175 - D'un mot mis en fa place enfeigna le pouvoir, Et rfduifu la Mufe aux régies du devoir. Par ce fage Ecrivain la Langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les Stances avec grâce apprirent à tomber, Et le Vers fur le Vers n'ofa plus enjamber. Tout reconnut fes loix, & ce guide fidèle Aux Auteurs de ce tems fcrt encor de modèle.
Page 175 - Enfin Malherbe vint, & le premier en France Fit fentir dans les vers une jufte cadence : D'un mot mis en fa place enfeigna le pouvoir, Et reduilit la Mufe aux regles du devoir.
Page ii - Bibliothèque Françoife, ou Hiftoire de la Littérature Françoife; dans laquelle on montre l'utilité que l'on peut retirer des livres publiés en François...
Page 286 - Tu tires de ta Veine ainsi que d'une source, Mille et mille beaux vers qui te font admirer : Et tu n'as le pouvoir de leur faire tirer, Pour t'avoir un habit dix escuz de leur bourse.
Page 45 - D'habiller la vérité D'un magnifique langage; Mais bien de dire à nos fils Ce que nos pères, en France, Ont dit, fait, souffert jadis Pour en éviter l'offense. L'autre adressée A sa Tragœdie contre les Zoïles : Ces Aristarques, ces chenilles, Qui ne font que mordre et ronger Les bons écrits des plus habiles, Te' voudraient tout entier manger Si tu n'avois, pour ta défense, De ce chevalier la vaillance.
Page 172 - ... Tous mes soins s'en vont en fumées Avec ces torches allumées Quand au tombeau je la conduis; J'ai donc raison si je célèbre, Au lieu d'une oraison funèbre, Un chant de triomphe aujourd'hui. La bienséance, en sa mémoire, Me fait porter la couleur noire, Mais je vous dirai nettement Que c'est pour ne rompre la mode, Et que ce deuil ne m'incommode, Ne passant point le vêtement. Bien vite avec cet équipage Je dresse aux enfers un voyage Pour dire à ce vieux nautonnier, Qu'il passe tôt...
Page 119 - Domfront où le corps avoit été tranfporté , le condamnèrent à être traîné fur la claye, à avoir les membres rompus , & à être enfuite jettes <ui feu & réduits en cendres , ce qui fut exécuté le iz du même mois.
Page 272 - Kemcrcimemt au Roi , dans lequel il dit autant de bien de ce Prince , qu'il en avoit dit de mal. Deux ans après il fit 19 Difcourt ;.•;•:•"' , fur les ouvertures du Parlement.
Page 274 - L'ADVOCAT D'ORLEANS Si pendre te voulois, tu ne ferois que bien, Puisqu'on ne peut avoir de toy misericorde. Mais si tu vaux sauver quelque peu de ton bien, Va te jetter en l'eau : tu gagneras ta corde.
Page 6 - Clercs le prindrent à leur advy , Et de là fut mené à vy , Et brûlé fut de leurs conclus ; Fut tort ou droit , je n'en dis plus. . Monfigneur le grand Commandeur De faint Antoine , fans demeure , Son efploi t fait , s'en vint à Metz , Servi ftit d'un périlleux mets.