Essais de Montaigne, publiés d'aprés l'édition la plus authentique, et avec des sommaires analytiques et de nouvelles notes, Volume 4Rapilly, 1827 |
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actions ainsin Ammien Marcellin aprez aspre assez aulcune aultre aureilles avecques avoient avoit ayseement battaille besoing bransle c'estoit Cæsar Caton Caton le Censeur celuy Cesar cettuy cy ceulx chascun chocquer cholere Cicéron cognoissance conduicte Coste Cotgrave d'aultruy d'estre desirs desseing dict disoit doibt droict Énéide entreprinses escripts estant esté estoient estoit estre eulx eust faict fault feit feust feut fortune gaigné gents gloire guerre hazard homme i'ay i'en iamais ibid ie n'ay ie ne sçais ie treuve iecte ieune iour iugement iusques iuste iustice l'adventure l'ame l'aultre latin loing loix luy mesme m'en maistre maladie medecine ment mesme mieulx Montaigne mort Nicot oultre peult plaisir Platon Pline plustost Plutarque poinct premiere presente publicque quæst quoy raison reng Romains Sénèque seulement soing soubdain soubs subiect Suétone suyvant tion tousiours toutesfois traict Valère-Maxime veoir verité vertu veult veulx vice Voylà vray Xénophon
Popular passages
Page 408 - Je ne peints pas l'estre. Je peints le passage : non un passage d'aage en autre, ou, comme dict le peuple, de sept en sept ans, mais de jour en jour, de minute en minute.
Page 377 - De se tenir chancelant et mestis, de tenir son affection immobile et sans inclination aus troubles de son pays et en une division publique, je ne le trouve ny beau ny honneste.
Page 424 - Regardez un peu comment s'en porte nostre experience : il n'est personne, s'il s'escoute, qui ne descouvre en soy une forme sienne, une forme maistresse, qui luicte contre l'institution, et contre la tempeste des passions qui luy sont contraires.
Page 409 - Je propose une vie basse et sans lustre, c'est tout un. On attache aussi bien toute la philosophie morale à une vie populaire et privée que à une vie de plus riche estoffe ; chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition.
Page 463 - La figure en est ronde, et n'a de plat que ce qu'il faut à ma table et à mon siège ; et vient m'offrant, en se courbant, d'une veue, touts mes livres, rengez sur des pulpitres à cinq degrez tout à l'environ.
Page 110 - Je n'ay pas plus faict mon livre que mon livre m'a faict, livre consubstantiel à son autheur, d'une occupation propre, membre de ma vie ; non d'une occupation et fin tierce et estrangere comme tous autres livres.
Page 3 - II ya le nom et la chose ; le nom, c'est une voix qui remerque et signifie la chose ; le nom, ce n'est pas une partie de la chose ny de la substance, c'est une pièce estrangere joincte à la chose, et hors d'elle.
Page 450 - Elles tireront aussi diverses commoditez de l'histoire. En la philosophie, de la part qui sert à la vie, elles prendront les discours qui les dressent à juger de nos humeurs et conditions, à se deffendre de nos trahisons, à...
Page 6 - Mais nous sommes, je ne sçay comment, doubles en nous mesmes, qui faict que ce que nous croyons, nous ne le croyons pas, et ne nous pouvons deffaire de ce que nous condamnons.
Page 437 - ... et de malignité. Elle nous attache plus de rides en l'esprit qu'au visage ; et ne se void point d'âmes, ou fort rares, qui en vieillissant ne sentent à l'aigre et au moisi.