Conspiration pour l'égalité dite de Babeuf: suivie du procès auquel elle donna lieu, et des pièces justificatives, etc., etc, Volume 1 |
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Common terms and phrases
9 thermidor agens révolutionnaires amis de l'égalité aristocrates armes arts assemblées de souveraineté aurait avaient Babeuf Bedon besoins bles blique bonheur Buonarroti cause citoyens classe coeur comité insurrecteur comité montagnard communauté commune conjurés conserver conspiration constitution de 1793 convention nationale corps cret Darthé décret défenseurs démocrates devait dévouement direc directoire secret distribution Drouet égalité ennemis établir eussent eût exercer factions Fion floréal force forme funestes galité générale Georges Grisel Germain Gironde girondins gouvernement Grisel hommes institutions insurrec justice l'amour l'an l'assemblée l'autorité l'éducation l'esprit l'exercice l'inégalité l'insurrection législateur liberté lois magistrats maisons d'éducation maux membres ment militaire moeurs n'eût nation nécessaire nouvelle ordre public Panthéon patrie patriotes peuple politique populaire principes propriété public publique raient rectoire réforme républicains république réunion révolution Ricord Robespierre sections sent sentimens serait seul social société soldats suprême teur tion toire secret toyens travaux tyrannie véritable voulait Voyez Pièces justificatives
Popular passages
Page 28 - Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler.
Page 38 - Nous voulons, en un mot, remplir les vœux de la nature, accomplir les destins de l'humanité, tenir les promesses de la philosophie, absoudre la Providence du long règne du crime et de la tyrannie. Que la France, jadis illustre parmi les pays esclaves, éclipsant la gloire de tous les peuples libres qui ont existé, devienne le modèle des nations, l'effroi des oppresseurs, la consolation des opprimés, l'ornement de l'univers, et qu'en scellant notre ouvrage de notre sang, nous puissions voir...
Page 37 - Nous voulons substituer dans notre pays la morale à l'égoïsme, la probité à l'honneur, les principes aux usages, les devoirs aux bienséances, l'empire de la raison à la tyrannie de la mode, le mépris du vice au mépris du malheur, la fierté à l'insolence, la grandeur d'âme à la vanité...
Page 39 - Etat libre ; les propriétés des patriotes sont sacrées, mais les biens des conspirateurs sont là pour tous les malheureux. Les malheureux sont les puissances de la terre; ils ont le droit de parler en maîtres aux gouvernements qui les négligent.
Page 26 - Déclaration des droits de l'homme et du citoyen Le peuple français, convaincu que l'oubli et le mépris des droits naturels de l'homme sont les seules causes des malheurs du monde, a résolu d'exposer dans une déclaration solennelle, ces droits sacrés et inaliénables, afin que tous les citoyens, pouvant comparer sans cesse les actes du Gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer...
Page 31 - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
Page 27 - Ces droits appartiennent également à tous les hommes quelle que soit la différence de leurs forces physiques et morales. L'égalité des droits est établie par la nature : la société, loin d'y apporter atteinte, ne fait que la garantir contre l'abus de la force qui la rend illusoire.
Page 27 - Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par la voie de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s'assembler paisiblement, le libre exercice des cultes ne peuvent être interdits. La nécessité d'énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme.
Page 28 - Les citoyens dont les revenus n'excèdent point ce qui est nécessaire à leur subsistance sont dispensés de contribuer aux dépenses publiques; les autres doivent les supporter progressivement, selon l'étendue de leur fortune.
Page 29 - Dans tout État libre, la loi doit surtout défendre la liberté publique et individuelle contre l'autorité de ceux qui gouvernent. Toute institution qui ne suppose pas le peuple bon et le magistrat corruptible, est vicieuse.