Théatre des auteurs du second ordre ou recueil des tragédies et comédies restées au théatee Français: avec des notices sur chaque auteur, Volume 91808 |
Common terms and phrases
ACTE affreux aime amant amour ANGÉLIQUE ARISTE assez auroit avez BALIVEAU BARONNE bonheur charmes cher Chloé ciel CLÉON CLITANDRE cœur comédie connoissez connoître CONSTANCE crains CRISPIN crois croyez cruel D'ARVIANE D'URVAL Daignez DAMIS DAMON déja dites-vous DOLIGNI FILS DOLIGNI PÈRE DORANTE DORISE doux enfin époux espoir esprit Est-ce êtes étoit femme fille FLORISE foiblesse fortune FRANCALEU FRONTIN gens GÉRONTE goût GOUVERNANTE Hélas heureux homme hymen j'ai j'aurois j'avois j'en jamais JULIETTE l'amour l'esprit l'hymen LAFLEUR laisse LÉANDRE FILS LÉANDRE PÈRE LISETTE long-temps LUCILE m'en MADAME ARGANT malheureux MARIANNE MARINE MARQUIS MÉLANIDE mieux MONDOR monsieur n'ai n'en nièce ORGON Parbleu parler paroît pense plaire plaisir plaît pourroit prendre PRÉSIDENT puis-je qu'un raison rien ROSALIE ROSETTE s'il SAINVILLE sais SCÈNE VII secret sera seroit seul soins SOPHIE sort soupçon sûr tendre tendresse Théâtre THÉODON vais VALÈRE veut veux voilà vois voudrois voulez-vous vous-même yeux
Popular passages
Page 69 - Ce mélange de gloire et de gain m'importune ; On doit tout à l'honneur et rien à la fortune. Le nourrisson du Pinde, ainsi que le guerrier, A tout l'or du Pérou préfère un beau laurier. L'avocat se peut-il égaler au poète ? De ce dernier la gloire est durable et complète.
Page 232 - Stérilité de l'âme, et de ce naturel Agréable, amusant, sans bassesse et sans fiel. On dit l'esprit commun; par son succès bizarre, La méchanceté prouve à quel point il est rare : Ami du bien, de l'ordre et de l'humanité, Le véritable esprit marche avec la bonté. Cléon n'offre à nos yeux qu'une fausse lumière : La réputation des mœurs est la première; Sans elle, croyez-moi, tout succès est trompeur, Mon estime toujours commence par le cœur ; Sans lui l'esprit n'est rien ; et, malgré...
Page 231 - J'ai rencontré souvent de ces gens à bons mots , De ces hommes charmants qui n etoient que des sots ; Malgré tous les efforts de leur petite envie, Une froide épigramme , une bouffonnerie , A ce qui vaut mieux qu'eux n'ôtera jamais rien ; Et , malgré les plaisants , le bien est toujours bien.
Page 241 - Et réalisez-vous cet être imaginaire, Ce petit préjugé qui ne va qu'au vulgaire? Pour moi, je n'y crois pas : soit dit sans intérêt, Tout le monde est méchant, et personne ne l'est : On reçoit et l'on rend ; on est à peu près quitte. Parlez-vous des propos? comme il n'est ni mérite, Ni goût, ni jugement qui ne soit contredit, Que rien n'est vrai sur rien ; qu'importe ce qu'on dit?
Page 108 - Du faible, du clinquant, de l'obscur et du faux. De là, plus d'une image annonçant l'infamie : La critique éveillée, une loge endormie, Le reste, de fatigue et d'ennui harassé; Le souffleur étourdi, l'acteur embarrassé, Le théâtre distrait, le parterre en balance.
Page 103 - S'il se faut quelquefois défier quand on aime , C'est de tout ce qui peut , dans le cœur alarmé , Soulever des soupçons contre l'objet aimé. Je tiens , vous le savez , cette sage maxime De ces vers qui vous ont mérité mon estime ; De votre propre idylle , ouvrage séducteur, Où votre esprit se montre , et non pas votre cœur.
Page 234 - L'union des plaisirs, des goûts, des sentiments, Une société peu nombreuse, et qui s'aime, Où vous pensez tout haut, où vous êtes vous-même, Sans lendemain, sans crainte, et sans malignité, Dans le sein de la paix et de la sûreté : Voilà le seul bonheur honorable et paisible D'un esprit raisonnable, et d'un cœur nç sensible.
Page 187 - Qu'un seigneur de paroisse est un être sublime , Vous entretient sans cesse avec stupidité De son banc , de ses soins , et de sa dignité : On n'imagine pas combien il se respecte; Ivre de son château, dont il est l'architecte, De tout ce qu'il a fait sottement entêté, Possédé du démon de la propriété, Il réglera pour VOUS son penchant ou sa haine Sur l'air dont vous prendrez tout son petit domaine.
Page 117 - Je le suis en effet, Vous êtes un ami bien rare et bien parfait ! Un procédé si noble est-il imaginable ? Ne me trouvez donc pas, au fond, si condamnable. Nous perçons l'avenir ainsi que nous pouvons, Et sur le train des mœurs du siècle où nous vivons. Quand, à faire des vers," un jeune esprit s'adonne, Même en l'applaudissant, je vois qu'on l'abandonne.
Page 49 - L'illusion nous frappe autant que l'existence; Et, par le sentiment, suffisamment heureux, De l'amour seulement nous sommes amoureux. Ainsi le fantastique a droit sur notre hommage : Et nos feux, pour objet, ne veulent qu'une image.