NOTES SUR LES OEUVRES DE CET ILLUSTRE MAITRE, ET SUR LES DRAMES DE CORNEILLE, BACINE, QUINAULT, REGNARD, MONTLUC, MAILLY, HAUTEROCHE, SAINT-ÉVREMOND, DESTOUCHES, J.-J. ROUSSEAU, BEAUMARCIAIS, ETC.; OU SE MÊLENT DES CONSIDÉRATIONS SUR L'HARMONIE DE LA LANGUE FRANÇAISE, PAR CASTIL-BLAZE. Ridendo, castigat aures. TOME SECOND. PARIS CASTIL-BLAZE, RUE BUFFAULT, 9. AMPHITRYON. MOLIÈRE, 1668. ACTE 1, SCÈNE II. SOSIE. Je vois devant notre maison Ne me présage rien de bon. MERCURE. Qui donc est ce coquin qui prend tant de licence Veut-il qu'à l'étriller ma main un peu s'applique? Cet homme assurément n'aime pas la musique. Ce dernier vers est devenu sentence familière, proverbe, mille et mille fois répété, lorsque l'occasion de le redire encore se présente. SOSIE, battu par Mercure. Ah! qu'est-ce-ci? grands dieux! il frappe un ton plus fort. Métaphore charmante du musicien Molière. Il va crescendo serait faible et vulgaire, si toutefois crescendo était connu du temps d'Amphitryon ou même de Molière. Il frappe un ton plus fort, représente ici, très agréablement, il chante un ton plus haut. ACTE III, SCÈNE VIII. ARGATIPHONTIDAS. Argatiphontidas ne va point aux accords. |