La critique de L'ʹecole des femmes:L'inpromtu de Versailles:La princesse d'ʹElide:Le mariage forcʹe:Don JuanP. & F. Didot, 1813 |
Common terms and phrases
AGLANTE aimer ALCANTOR ALCIDAS Allons ARBATE assez auroit avez avoit belle bian BOHEMIENNE BRÉCOURT chante CHARLOTTE chose ciel CLIMENE cœur comédie comédiens connois crois CYNTHIE debout derriere le théâtre diable dieu dire dis-je DON ALONSE DON CARLOS DON JUAN DORANTE DORIMENE ÉLISE ELVIRE enfin entrées de ballet êtes étoit EURYALE GALOPIN gens GERONIMO grace GRANGE GUSMAN Holà homme honnête impertinent INTERMEDE IPHITAS j'ai j'aurois j'avois j'en l'amour LYCASTE LYCISCAS m'en madame MADEMOISELLE BÉJART MADEMOISELLE DE BRIE MADEMOISELLE DU CROISY MADEMOISELLE DU PARC MADEMOISELLE MOLIERE magicien maniere mariage MARIAGE FORCÉ MARPHURIUS MARQUIS MATHURINE Messene monde monsieur Dimanche monsieur Lysidas MORON n'ai N'ai-je PANCRACE Parbleu parler paroître paroles pensée personne PHILIS piece PIERROT plaisir prendre prince PRINCESSE RAGOTIN raison ridicule rien s'il vous plaît sais SATYRE SCENE VII seigneur seroit seul SGANARELLE sortes souffrir tarte THORILLIERE TIRCIS trouve URANIE vais veux voilà vois voudrois voulez-vous vrai yeux
Popular passages
Page 209 - Enfin, il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne; et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens un cœur à aimer toute la terre; et, comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses.
Page 40 - Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles, dont vous embarrassez les ignorants et nous étourdissez tous les jours. Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde ; et cependant ce ne sont que quelques observations aisées, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces observations les fait aisément tous les jours sans le secours d'Horace et...
Page 37 - Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune, accuser les destins, et dire des injures aux dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde.
Page 283 - Ah ! mes gages ! mes gages ! Voilà, par sa mort, un chacun satisfait. Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content; il n'ya que moi seul de malheureux. Mes gages, mes gages, mes gages!
Page 37 - ... les gens de votre siècle. En un mot dans les pièces sérieuses, il suffit, pour n'être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens, et bien écrites. Mais ce n'est pas assez dans les autres, il y faut plaisanter; et c'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens.
Page 263 - Croyezvous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d'être sortis d'un sang noble, lorsque nous vivons en infâmes? Non, non, la naissance n'est rien où la vertu n'est pas.
Page 38 - ... la grande épreuve de toutes vos comédies, c'est le jugement de la Cour; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'ya point de lieu où les décisions soient si justes; et, sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que, du simple bon sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit qui, sans comparaison, juge plus finement des choses que tout le savoir enrouillé des pédants.
Page 87 - Je leur abandonne de bon cœur mes ouvrages, ma figure, mes gestes, mes paroles, mon ton de voix et ma façon de réciter pour en faire et dire tout ce qu'il leur plaira, s'ils en peuvent tirer quelque avantage. Je ne m'oppose point...
Page 64 - Là-dessus une comédienne et un comédien auraient fait une scène ensemble, qui est celle de Camille et de Curiace. Iras-tu, ma chère âme, et ce funeste honneur, Te plaît-il aux dépens de tout notre bonheur ? -Hélas ! Je vois trop bien... etc.
Page 26 - ... assez à l'approbation du parterre, par la raison qu'entre ceux qui le composent, il y en a plusieurs qui sont capables de juger d'une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par. la bonne façon d'en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n'avoir ni prévention aveugle, ni complaisance affectée, ni délicatesse ridicule.