Œuvres diversesA. Hiard, 1834 - French literature |
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adou aimable aime arbrisseau arts Athènes avez beau beauté belle berceau bonheur brave brillans brillant Cérès champs chants CHARLES DE LACRETELLE charme cher chercher Cicéron ciel cieux cœur COMTESSE DE BOUFFLERS Condamine Condillac course Crésus débris Delille dieu dieux douce doux embelli enfans enfin esprit éternel féconde fête fleurs fruits gaîté gloire goût grace Grèce hameau Hélas héros heureux Homère hommes immortels j'ai j'aime jamais jardins jeunesse jour l'Académie l'ame l'amour l'Année littéraire l'Arioste l'art l'autre l'esprit l'homme l'honneur l'orgueil l'univers lieux loin lois long-temps MADAME main malheureux maux mieux mœurs monde monsieur mortels muse nature Néron noble OEUV orgueilleux pable patrie peuple pinceau plaisir plaisirs pleurs poème poète qu'un quelquefois rampans regrets rois ruisseau sage séjour sentimens seul sort Styx sublime Sybaris talens temple tendre terre tombeau trépas trésors triste trône VANNOZ vertueux vertus Virgile vœux Voilà vois voix voyageur yeux zéphyr Zeuxis
Popular passages
Page 132 - Oui, vous qui, de l'Olympe usurpant le tonnerre, Des éternelles lois renversez les autels, Lâches oppresseurs de la terre, Tremblez ! vous êtes immortels. Et vous, vous, du malheur victimes passagères, Sur qui veillent d'un Dieu les regards paternels, Voyageurs d'un moment aux terres étrangères, Consolez-vous ! vous êtes immortels. Et...
Page 260 - Dans toute la ville c'est le même sujet de douleur. Pas un pilier, pas un degré, pas un seuil de porte qui ne soit de marbre antique , arraché par force de quelque monument ; partout la mesquinerie des constructions modernes est bizarrement mêlée à la magnificence des édifices antiques. J'ai vu un bourgeois appuyer un mauvais plancher de sapin sur des colonnes qui avaient supporté le temple d'Auguste.
Page 257 - Si vous prenez assez d'intérêt à nous pour désirer savoir des nouvelles de notre navigation, vous pardonnerez à la longueur et au bavardage de cette lettre, et vous endurerez en une fois ce que vous auriez enduré en détail les mardis.
Page 127 - Heureux celui qui près de toi soupire , Qui sur lui seul attire ces beaux yeux , Ce doux accent et ce tendre sourire ! Il est égal aux dieux. De veine en veine une subtile flamme Court dans mon sein sitôt que je te vois ; Et dans le trouble où s'égare mon âme , Je demeure sans voix. Je n'entends plus ; un voile est sur ma vue...
Page 46 - L'orgueil seul éleva ce colosse fragile; Son simulacre est d'or, et ses pieds sont d'argile ; La vanité le sert ; l'orgueil à ses genoux Immole sans pitié, fils, femme, père, époux. Squelette décharné, son étique figure Affecte un embonpoint qui n'est que bouffissure ; Sous la pourpre brillante il cache des lambeaux, Et son trône s'élève au milieu des tombeaux. Mais j'entends murmurer de graves politiques, Gens d'état, financiers, auteurs économiques.
Page 259 - ... temple; dans les dernières guerres des Vénitiens, une bombe a fait éclater le magasin et tomber plusieurs colonnes jusqu'alors parfaitement conservées. Ce qui m'a désespéré, c'est qu'au moment de descendre on a donné ordre de tirer le canon pour M. l'ambassadeur ; j'ai craint que cette commotion n'achevât d'ébranler le temple, et M. de Choiseul tremblait des honneurs qu'on lui rendait.
Page 128 - D'où me vient de mon cœur l'ardente inquiétude? En vain je promène mes jours Du loisir au travail, du repos à l'étude ; Rien n'en saurait fixer la vague incertitude, Et les tristes dégoûts me poursuivent toujours. Des voluptés essayons le délire, Couronnez-moi de fleurs, apportez-moi ma lyre ; Grâces, plaisirs, amours, jeux, ris, accourez tous. Que le vin coule, Que mon pied foule Les parfums les plus doux. Mais quoi!
Page 127 - Il est égal aux dieux. De veine en veine, une subtile flamme Court dans mon sein, sitôt que je te vois ; Et dans le trouble où s'égare mon âme, Je demeure sans voix. Je n'entends plus, un voile est sur ma vue ; Je rêve et tombe en de douces langueurs ; Et sans haleine, interdite, éperdue, Je tremble, je me meurs.
Page 260 - J'aperçois dans une cour une fontaine de marbre, j'entre ; c'était autrefois un magnifique tombeau orné de belles sculptures; je me prosterne, je baise le tombeau ; dans l'étourderie de mon adoration, je renverse la cruche d'un enfant qui riait de me voir faire ; du rire il passe aux larmes et aux cris ; je n'avais point sur moi de quoi l'apaiser, et il ne se serait pas encore consolé, si des Turcs très-bonnes gens ne l'avaient menacé de le battre. « Il faut que je vous conte encore une superstition...
Page 51 - De ton domaine ingrat abandonner les champs? Sois homme : par tes dons, retiens ce peuple utile, Laisse-lui quelque épi du champ qu'il rend fertile; Et que ses humbles toits , réparés à tes frais , Pardonnent à l'orgueil de tes riches palais.