Morceaux choisis des poètes du XVIe siècle: Marot, Ronsard, Du Bellay, D'Aubigné, Régnier |
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Adjectif Ains amour asseurance aureilles avecques avoit beau beauté Bellay belle celuy ceste chansons chanter Charles IX chose ciel cieux cœur cueur d'Aubigné d'estre Desportes Diérèse Dieu gard Dieux dire discours Enéide esprit estoit estonné estrange estre faict fault filz fleurs Fontaine forest François Ier front fureur gloire grace Grecs hault honneur Horace imitée j'ay jour Jupiter L'e muet compte laisse latin loing lyre main mainte maistre Malherbe Marot Maurice Scève mesme mestier monde mort Muses n'ay note Odes Ores maintenant Ovide pense Pétrarque peult peuple pièce Pindare plaisir Pléiade pleurs poème poésie poète poinct Prince qu'un Régnier rien rimes Rome Ronsard sainct Sainte-Beuve sang satire sçait sçavant sçavoir seizième siècle sens seul soing sonnet sorte syllabes Synérèse tantost terre teste tost tousjours troupeau verbe vertu veult veulx Virgile vray yeux
Popular passages
Page 143 - Lors vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Desja sous le labeur à demy sommeillant, Qui au bruit de mon nom ne s'aille resveillant, Benissant vostre nom de louange immortelle.
Page 203 - Si pour voler en un plus cler sejour Tu as au dos l'aele bien empanée? La est le bien que tout esprit desire, La, le repos ou tout le monde aspire, La est l'amour, la, le plaisir encore. La, ô mon ame, au plus hault ciel guidée, Tu y pourras recongnoistre l'Idée De la beauté, qu'en ce monde j'adore.
Page 232 - Qui m'est une province, et beaucoup d'avantage? Plus me plaist le séjour qu'ont basty mes ayeux, Que des palais Romains le front audacieux : Plus que le marbre dur me plaist l'ardoise fine, Plus mon Loyre Gaulois, que le Tybre Latin, Plus mon petit Lyre, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur Angevine.
Page 242 - Par le monde volez, Et d'un sifflant murmure L'ombrageuse verdure Doulcement esbranlez, J'offre ces violettes, Ces lis et ces fleurettes, Et ces roses icy, Ces vermeillettes roses, Tout freschement écloses, Et ces œilletz aussi.
Page 203 - Si notre vie est moins qu'une journée En l'éternel, si l'an qui fait le tour Chasse nos jours sans espoir de retour, Si périssable est toute chose née, Que songes-tu, mon âme emprisonnée? Pourquoi te plaît l'obscur de notre jour, Si pour voler en un plus clair séjour Tu as au dos l'aile bien empennée...
Page 227 - Soit de bien, soit de mal, j'escris à l'adventure. Je me plains à mes vers, si j'ay quelque regret, Je me ris avec eulx, je leur dy mon secret, Comme estans de mon cœur les plus seurs secrétaires. Aussi ne veulx-je tant les pigner et friser, Et de plus braves noms ne les veulx desguiser, Que de papiers journaulx, ou bien de commentaires.
Page 254 - O que tu es heureux, quand le long d'une rive, Ou bien loing dans un bois à la perruque vive, Tu vas, un livre au poing, meditant les doulx sons.
Page 141 - Le temps s'en va, le temps s'en va, ma dame, Las ! le temps non, mais nous, nous en allons...
Page 270 - ... que rage, Qu'horreur, malheur, poison, trahison et carnage, Je lui réponds : ami , ces mots que tu reprends Sont les vocables d'art de ce que j'entreprends. Les flatteurs de l'amour ne chantent que leurs vices, Que vocables choisis à peindre les délices, Que miel , que ris, que jeux, amours et passe-temps : Une heureuse folie à consumer le temps....
Page 302 - Je n'en ay pas l'esprit non plus que le courage. Il faut trop de sçavoir et de civilité, Et, si j'ose en parler, trop de subtilité. Ce n'est pas mon humeur ; je suis...