Histoire parlementaire et vie intime de Vergniaud, chef des GirondinsAu bureau de l'administration, 1847 - 317 pages |
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10 août Adam Lux âgé âme amis armées assez avaient Barbaroux Brissot Buzot c'était calomnié Calvados carrière Charles Nodier chef citoyens collègues comité complices de Dumouriez Condorcet conspirateurs Convention nationale Cordeliers courage crime d'accusation Danton déclare décret demande dénoncer député despotisme devait dictature dins discours Ducos Dumouriez élan éloquence énergie enfin ennemis eût factieux faction femme Fonfrède Gensonné Gironde gniaud Grangeneuve Guadet hommes j'ai Jacobins jour l'Assemblée législative l'échafaud l'enceinte législative L'illustre Girondin l'illustre orateur l'orateur girondin Lafayette laissé Lanjuinais liberté Louis XVI Louvet madame Roland Marat ment mesure ministres modérés montagnard Montagne mort n'était nation Nodier passions patrie patriotisme pensée Pétion pétition peuple peut-être politique pouvait prince prononcé proscription représentation nationale République Révolution Robespierre nous accuse rondins royauté s'écria s'était sais salut sang sanglant sauver séance septembre serait seul sort sublime talent terreur Théroigne tion toyens tribunal révolutionnaire tribune triomphe Valazé Vergniaud vingt-et-un voix voulait
Popular passages
Page 112 - avait un lit de fer sur lequel il faisait étendre ses victimes, mutilant celles qui étaient plus grandes que le lit, disloquant douloureusement celles qui l'étaient moins pour leur faire atteindre le niveau. Ce tyran aimait l'égalité, et voilà celle des scélérats qui te déchirent par leurs fureurs.
Page 270 - ... dénoncés l'avantage de se défendre eux-mêmes, et que je réponds pour moi seul. Je déclare enfin que je parlerai avec toute l'énergie qui convient à un homme libre; mais que je veillerai sur moi pour me préserver des passions qui pourraient amortir le feu de celle qui doit nous animer tous, de l'amour de la République. En vain on cherche à m'aigrir. Je ne seconderai pas les projets infâmes de ceux qui, pour faciliter le triomphe des puissances liguées contre nous, travaillent à distraire...
Page 143 - Elle pourrait tout, m'écriai-je, car la majorité de Paris ne demande qu'à savoir ce qu'elle doit faire; si je suis admise , j'oserai dire ce que vous-même ne pouvez exprimer sans qu'on vous accuse ; je ne crains rien au monde , et si je ne sauve pas Roland, j'exprimerai avec force des vérités qui ne seront pas inutiles à la République...
Page 301 - Enfin, Robespierre nous accuse d'être devenus tout à coup des modérés, des Feuillants. Nous, modérés ! Je ne l'étais pas le 10 août, Robespierre, quand tu étais caché dans ta cave. Des modérés ! Non, je ne le suis pas, dans ce sens que je veuille éteindre l'énergie nationale. Je sais que la liberté est toujours active comme la flamme; qu'elle est inconciliable avec ce calme parfait qui ne convient qu'à des esclaves. Si...
Page 307 - ... sont encore plus estimés que les leurs; on aurait vu accourir de tous les départements, pour combattre les hommes du 2 Septembre, des hommes également redoutables à l'anarchie et aux tyrans. Nos accusateurs et nous, nous serions peutêtre déjà consumés par le feu de la guerre civile. Notre modération a sauvé la République de ce fléau terrible, et, par notre silence, nous avons bien mérité de la patrie.
Page 47 - Constitution : il est vrai enfin que la contre-révolution se fait, que le despotisme va remettre entre mes mains son sceptre de fer, que je vous en écraserai, que vous allez ramper, que je vous punirai d'avoir eu l'insolence de vouloir être libres ; mais j'ai fait tout ce que la Constitution me prescrit; il n'est émané de moi aucun acte que la Constitution condamne; il n'est donc pas permis de douter de ma fidélité pour elle, de mon zèle pour sa défense.
Page 311 - Citoyens ! .si vous n'étiez que de simples individus, je vous dirais : ' Êtes-vous des lâches ? Eh bien ; abandonnez-vous au hasard des événements : attendez avec stupidité que l'on vous égorge ou que l'on vous chasse.
Page 28 - De cette tribune où je vous parle, on aperçoit le palais où des conseillers pervers égarent et trompent le roi que la constitution nous a donné, forgent les fers dont ils veulent nous enchaîner, et préparent les manœuvres qui doivent nous livrer à la maison d'Autriche. Je vois les fenêtres du palais où l'on trame la contre-révolution, où l'on combine les moyens de nous replonger dans les horreurs de l'esclavage, après nous avoir fait passer par tous les désordres de l'anarchie, et...
Page 300 - ... à nos amis? Danton s'est glorifié d'avoir sollicité et obtenu des places pour des hommes qu'il croyait bons citoyens. Si , ce que j'ignore , quelqu'un de nous a suivi la même règle de conduite , comment pourrait-on lui faire un crime de ce qui n'a pas paru blâmable en Danton ? Quant à moi , à l'exception de cinq ou six attestations de civisme que j'ai signées , et auxquelles il est possible que les ministres aient eu...
Page 261 - qui me trouves gisant, respecte mes restes; ce sont « ceux d'un homme qui consacra toute sa vie à être «utile, et qui est mort comme il a vécu, vertueux