Chronique Médicale, Volume 12

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Rédaction & administration., 1905 - Literature and medicine
 

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Popular passages

Page 234 - ... l'esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps, que, s'il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est dans la médecine qu'on doit le chercher.
Page 314 - ... l'oracle répond qu'elle doit se lever avant midi, et quelquefois se servir de ses jambes pour marcher: elle lui déclare que le vin lui est nuisible; l'Oracle lui dit de boire de l'eau; qu'elle a des indigestions, et il ajoute qu'elle fasse diète: ma vue s'affaiblit, dit Irène; prenez des lunettes, dit Esculape: je m'affaiblis moi-même; continue-t-elle, et je ne suis ni si forte ni si saine que j'ai été; c'est, dit le et s'il arrive (VII).
Page 388 - J'ai donc appris avec douleur que vous fréquentiez plus que jamais des gens dont le nom est abominable à toutes les personnes qui ont tant soit peu de piété...
Page 421 - Abbesse et les religieuses de vouloir bien m'accorder cet honneur, quoique je m'en reconnoisse très indigne, et par les scandales de ma vie passée, et par le peu d'usage que j'ai fait de l'excellente éducation que j'ai reçue autrefois...
Page 211 - La littérature prendra de plus en plus les allures de la science; elle sera surtout exposante, ce qui ne veut pas dire didactique. Il faut faire des tableaux, montrer la nature telle qu'elle est, mais des tableaux complets, peindre le dessous et le dessus.
Page 313 - D'abord elle se plaint qu'elle est lasse et recrue de fatigue ; et le dieu prononce que cela lui arrive par la longueur du chemin qu'elle vient dé faire. Elle dit qu'elle est le soir sans appétit; l'oracle lui ordonne de dîner peu.
Page 120 - Qu'étant ivre, je m'adresse à une servante de cabaret, ou à une fille, le but de la Nature peut être aussi bien rempli, que si j'eusse obtenu Clarisse après deux ans de soins ; au lieu que ma raison me sauverait de la servante, de la fille et de Clarisse même peut-être. A ne consulter que la raison, quel est l'homme qui voudrait être père et se préparer tant de soucis pour un long avenir ? Quelle femme, pour une épilepsie de quelques minutes, se donnerait une maladie d'une année entière...
Page 422 - ... j'ai reçue autrefois dans cette maison, et des grands exemples de piété et de pénitence, que j'y ai vus, et dont je n'ai été qu'un stérile admirateur. Mais plus j'ai offensé Dieu, plus j'ai besoin des prières d'une si sainte communauté pour attirer sa miséricorde sur moi. Je prie aussi la Mère abbesse et les religieuses de vouloir accepter une somme de huit cents livres. Fait à Paris, dans mon cabinet, le 10 octobre 1698.
Page 298 - Un instant, j'eus l'idée de me ' retourner avec effort vers celui dont il était question, puis je frémis" en me rappelant une tradition bien connue en Allemagne, qui dit que chaque homme a un double, et que, lorsqu'il le voit, la mort est proche.
Page 211 - Il ya en moi, littérairement parlant, deux bonshommes distincts, un qui est épris de gueulades, de lyrisme, de grands vols d'aigle, de toutes les sonorités de la phrase et des sommets de l'idée ; un autre qui...

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