La Revue hebdomadaire, Volumes 11-12; Volume 36, Parts 11-12René Moulin Nourrit et Cie, 1927 - Literature |
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Popular passages
Page 548 - Un jour je voyageais en Calabre , c'est un pays de méchantes gens, qui, je crois, n'aiment personne, et en veulent surtout aux Français ; de vous dire pourquoi, cela serait long ; suffit qu'ils nous haïssent à mort, et qu'on passe fort mal son temps lorsqu'on tombe entre leurs mains. J'avais pour compagnon un jeune homme...
Page 82 - De Saint-Omer à Lille, Valenciennes et Mulhouse règne la traction à vapeur et le gros négociant enrichi. Je le respecte fort comme utile, mais il me mépriserait comme futile, et je demande la permission de ne pas le décrire. (Voilà l'excuse pour ne pas parler de cette partie de la France dont réellement l'étude me dégoûte.) M.
Page 146 - Place de l'Opéra, la foule s'entasse sur les trottoirs, sur le terre-plein, sur les marches du théâtre, aux fenêtres et aux balcons. Jamais je n'ai rien vu de si poignant. Jamais je ne me suis senti aussi bouleversé. Jamais je n'ai eu plus de mal, moralement et physiquement, à tâcher de demeurer impassible. De la grandeur^ de la simplicité, de l'enthousiasme, de la gravité, tout contribue à faire de cet accueil quelque chose d'imprévu, d'inimaginable et d'infiniment beau. Voilà la France...
Page 280 - Il ya trois modes possibles d'action : l'action de personne, qu'un homme exerce par cela seul qu'il est d'essence héroïque et souveraine ; l'action par la pensée, qui exige un effort consciencieux et sincère ; et l'action par le moyen des instincts, qui réclame de la force et de l'audace. La première n'est pas pour vous, ni, je crois, pour personne. Vous méprisez la seconde. Je crains fort que vous ne soyez pas fait pour la troisième.
Page 344 - ... s'en aillent. Il ya toujours quelques bons causeurs parmi les étrangers, seuls sociables, car il n'ya point de naturels du pays. Cela roule sur la Pologne, la Russie, l'Angleterre, peu sur l'Italie, peu sur l'ancienne France, point du tout sur la nouvelle, comme de raison. Je ne vais ni à la cour ni aux assemblées, je refuse les grands dîners, je suis fort content.
Page 271 - ... temps-là, d'autant qu'il s'agissait d'un écrivain qui ne s'intéressait qu'à lui, qui ne parlait que de lui, mais lui, c'était nous-mêmes », dira Tharaud qui se l'expliquait en ces termes : « Maurice Barrés nous promenait dans ce domaine de l'idéologie pure, le seul que nous connaissions un peu et où nous nous sentions à notre aise. Son dédain pour ce qui n'était pas méthode pour voir clair en soi-même, son mépris des choses extérieures de la société (nous savions, par ailleurs,...
Page 65 - J'ai vu tomber avec le prince Charles de Lorraine, les Pays-Bas et une jolie cour gaie, sûre, agréable, polissonne, buvante, déjeunante et chassante. Et pour prouver seulement que je vois tout dépérir, toutes les cours de l'empire disparaître...
Page 96 - Furioso1 dont pour moi pas une seule mesure n'est passable. Je vois Norma*, dont le seul duo de la fin me plaît. Duo déclamé à la Gluck, dont la pauvre petite cantilène commune, est, sans doute, volée.
Page 63 - Brùhl ; j'ai vu les dernières magnificences de ce satrape qui, pour faire cent pas à cheval, était accompagné de cent palatins, starostes, castellans, cordons bleus et de quantité de princes alliés à la maison de Saxe. J'ai vu Louis XV encore avec un air de grandeur de Louis XIV, et madame de Pompadour avec celui de madame de Montespan. — J'ai vu trois semaines...
Page 48 - J'ai donné la Tour de Babel en mascarade. La décoration pareille à la figure de la Bible; le nombre et l'habit des ouvriers outre ceux de la société qui y travaillèrent, me coûta prodigieusement. Le premier coup d'œil enchanta les deux mille spectateurs, car c'était au grand théâtre de Bruxelles que tout cela se passait. La musique qui exprime ensuite la confusion des langues, confirmée par celle de notre danse qui commença tout de suite, en...