et pour les jours suivants, du 5o au 9o jour, dans 24 p. 100. Dans les cas de ligature, j'avais trouvé pour la chute du cordon pendant les cinq premiers jours, 59,69 p. 100; pour les jours suivants, 40,28 p. 100. Nous dirigeons à la Maternité un service de débiles, où aboutissent les enfants nés avant terme. Nous y envoyons les prématurés de notre service; on y reçoit des prématurés des autres Maternités de Paris, où le cordon est ligaturé, mais où le traitement antiseptique du cordon est pratiqué; mais aussi, il faut le dire, des enfants venant de la ville où l'antisepsie de l'ombilic est ordinairement négligée. J'ai comparé les 51 enfants provenant de mon service à 55 enfants venant du dehors, pris au hasard et à la suite. Ces chiffres sont intéressants parce qu'ils permettent d'établir une comparaison; ils sont évidemment trop peu nombreux pour permettre une conclusion. Leur importance n'existe qu'en ce qu'ils sont confirmatifs des résultats obtenus ailleurs. On remarque aisément combien la débilité et la naissance prématurée de ces enfants exercent une influence remarquable sur le retard de la chute du cordon, en comparant les résultats obtenus dans le tableau précédent, portant presque totalement sur des enfants nés à terme, aux résultats obtenus dans le second tableau, portant totalement sur des prématurés. Ces résultats peuvent bien être mis en avant puisqu'il est admis par tout le monde que l'infection du cordon retarde sa chute. Pourquoi donc un procédé qui affiche la prétention de favoriser l'antisepsie du cordon, d'éviter son infection, n'aurait aucune influence sur la chute rapide du cordon? Il n'est d'ailleurs pas indifférent d'obtenir la chute du cordon de bonne heure; suivant toute probabilité, en effet, les éléments du travail organique de la cicatrisation du cordon se produisent simultanément. On doit en conclure que la chute rapide du cordon correspond à une oblitération plus rapide aussi des vaisseaux du cordon, de la veine en particulier. Je n'insiste pas sur l'importance de cette remarque. Plus intéressant à coup sûr est de constater la fréquence des accidents infectieux observés à la suite de la cicatrisation ombilicale. Voici les résultats de ces recherches sur le même nombre d'enfants du service des femmes saines et portant sur le même nombre de 1,243 observations que j'ai utilisées dans le premier tableau pour étudier la chute du cordon à la suite de l'omphalotripsie. Enfants pesant TOTAUX... 4 sur 34 2 sur 43 7 sur 364 11 sur 450 7 sur 205 7 sur 47 38 TOTAUX... 11 sur 34 5 sur43 3 sur 364 3 sur 450 0 sur 205 1 sur 47 22 2 23 Les anomalies de la cicatrisation du cordon omphalotripsié sont donc assez rares. Il n'est pas possible dans cette série de cas de faire des comparaisons, parce qu'on n'a pas fait une seule ligature dans mon service dans le cours de l'année dernière. Les autopsies de nos 23 enfants ne se trouvent pas relatées avec assez de détails pour qu'on en tire quelques conclusions au point de vue de l'infection du cordon. Je puis d'ailleurs répondre à ces différentes questions à l'aide de documents fournis par notre service de débiles; en voici le résultat : 1 2 jours 1750 5e jour. 14 jours...... Suintem. san- 1460 Entérite. 2 nouveau 1250 3 1 jour 1500 guin. Eryt. 2250 Suint. sang. 1680 |