Actes de l'Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, Volume 29

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Page 581 - Punissons l'assassin, proscrivons les complices. Mais quoi! toujours du sang et toujours des supplices Ma cruauté se lasse, et ne peut s'arrêter; Je veux me faire craindre, et ne fais qu'irriter. Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile: Une tête coupée en fait renaître mille...
Page 580 - Rentre en toi-même, Octave, et cesse de te plaindre. Quoi ! tu veux qu'on t'épargne, et n'as rien épargné ! Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est baigné, De combien ont rougi...
Page 89 - Mémoires de la Société académique des sciences, arts, belles-lettres, agriculture et industrie de Saint-Quentin.
Page 567 - Rome entière noyée au sang de ses enfants : Les uns assassinés dans les places publiques, Les autres dans le sein de leurs dieux domestiques; Le méchant par le prix au crime encouragé, . Le mari par s'a femme en son lit égorgé; Le fils tout dégouttant du meurtre de son père, Et, sa tête à la main, demandant son salaire, Sans pouvoir exprimer par tant d'horribles traits Qu'un crayon imparfait de leur sanglante paix.
Page 580 - Pérouse au sien noyée, et tous ses habitants. Remets dans ton esprit, après tant de carnages, De tes proscriptions les sanglantes images, Où toi-même, des tiens devenu le bourreau, Au sein de ton tuteur...
Page 583 - N'attendez point de moi d'infâmes repentirs, D'inutiles regrets, ni de honteux soupirs. Le sort vous est propice autant qu'il m'est contraire, Je sais ce que j'ai fait et ce qu'il vous faut faire, Vous devez un exemple à la postérité, Et mon trépas importe à votre sûreté.
Page 63 - Des recherches sur l'état des lettres romanes dans le midi de la France au XIVe siècle, suivies d'un choix de poésies de cette époque, par M.
Page 584 - Ma haine va mourir, que j'ai crue immortelle; Elle est morte , et ce cœur devient sujet fidèle ; Et prenant désormais cette haine en horreur, L'ardeur de vous servir succède à sa fureur.
Page 398 - ... eux-mêmes la nourriture qui leur convient; ils errent, ils bondissent en liberté dans des prairies immenses où ils cueillent les productions nouvelles d'un printemps toujours nouveau; sans habitation fixe, sans autre abri que celui d'un ciel serein, ils respirent un air plus pur que celui de ces palais...
Page 399 - Sa vigueur indomptée et sa grâce sauvage. Que j'aime et sa souplesse et son port animé ! Soit que dans le courant du fleuve accoutumé, En frissonnant il plonge , et, luttant contre l'onde, Batte du pied le flot qui blanchit et qui gronde ; Soit qu'à travers les prés il s'échappe par bonds ; Soit que, livrant aux vents ses longs crins vagabonds, Superbe , l'œil en feu, les narines fumantes, Beau d'orgueil et d'amour, il vole à ses amantes : Quand je ne le vois plus, mon œil le suit encor.

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